NOUVELLES DIVERSES. EXTERIEUR. FRANCE. - Humbert s'était, du reste, empressé de fair réparer le dégât au il avait commis pour s in troduire dans le domicile si singulièremen imerce (1) .Mamiscç? Commission des naturalisations. Sont nommés MM. MartensMast de Vries, Dubus aîné Desmet, Lejeune, Henot et Delehaye. MM. Desmet et Henot, remplacent MM. de Puydt et Milcamps, qui faisaient partie de la commission l'année précédente. M. le ministre des finances dépose sur le bureau plusieurs projets de loi qui sont la con séquence de la loi du mois de Juin dernier, qui a décrété un emprunt jusqu'à concurrence de 152 millions. L'emprunt de 20 millions con tracté déjà en vertu de la loi, avec la Société Générale n'ayant pas suffi, M. le ministre demande plusieurs crédits provisoires qui s'élèveront onze millions deux cent mille francs, et qui seront destinés au service de la dette publique. Une discussion s'établit sur la fixation de l'ordre du jour de la chambre. Il est décidé qu'il y aura séance publique lundi prochain 2 heures, pour entendre le projet d adresse de la commission. Une lettre d'Alger du 2, publiée dans le Tou- lonnais porte que depuis trois jours un déluge inondait la ville la partie basse ou l'Alger mo derne était un véritable lac. La construction dés portes de la ville est interrompue quelques ter rasses se sont écroulées; tous les travaux exécutés pendant l'été ont souffert de cette première épreuve et quelques uns ont même été détruits. L'hôpital de la Salpétrière a failli être inondé avec ses malades. On écrit aï^Viearie Autriche V le 31 octobre: Un tremblemeflt de terre vient d'ébranler le sol de la belle et industrieuse ville de Komorn ëiî du comitat de ce nom en Hongrie située dans l'île de Schutt, au confluent du ag et du Danube. Toutes les rs jjsons, bâties Èrement, ou en partie, en bois, ont été rr^ versées, et toutes les autres ont éprouvé des doj mages plus ou moins considérables. Par s de ce désastre plus de 3,000 personnes se trou vent sans abri et dans le plus grand dénûment. La perte, d'après une évaluation approximative et très-modérée, se monterait 20 millions de florins (30 millions de francs). Avant hier M. le procureur du roi, accom pagné de l'autorité locale et de la gendarmerie, a fait une descente hors de la porte de Namur, où il a pratiqué une saisie d'armes de guerre. La haute cour militaire devait s'occuper, dans son audience d'aujourd huide lafFaire charge du major Géoffroy, du 2e régiment de cuirassiers, prévenu d insubordination envers son colonel. Me Roussel est chargé de la dé fense dé cet accusé. L uu n a ities <W l'en La cour devait prononcer également aujour d'hui son arrêt sur l'affaire des quatre sous- officiers, élèves l'école militaire, acquittés par le conseil de guerre du Brabant du chef de blessures portées en duel. On lit dans la Chronique de Courtrai: Nous apprenons de Lille qu'il y arrive journellement des troupes destinées la for mation de l'armée d'observation que le gou vernement français a résolu de placer sur nos frontières l'occasion des complots de Brux elles et de Gand. Ces militaires sont logés chez les habitans qui souffrent impatiemment cette charge. (L'Écho du Nord anrfonçait avant-hier qu'un bataillon du 28e d'infanterie légère, en marche pour Béthuneavait reçu l'ordre de revenir sur le champ Lille. Cette nouvelle se trouve aujourd hui confirmée ce bataillon est rentré Lille.) On lit dans la Feuille de Tournaile 13 novembre Depuis jeudi soir on fait courir un bruit fé roce qui a singulièrement effrayé nos conci toyens. On a tenté de faire sauter la citadelle telle est la nouvelle qui a fait explosion jeudi soir. Voici heureusement un avis qui mettra un terme ces absurdités Le .colonel commandant d'armes croit de voir porter la connaissance du public que le bruit qui circule, que l'on aurait tenté de mettre le feu aux magasins poudre la citadelle est controuvé et que l'on peut être parfaitement rassuré cet égard. "V Tournaile 13 novembre 1811. a SignéÇhev. Dpieplakque. j On lit dans le Dtvit W Jusqu'à ce jour les mains des voleurs n'avaient osé s'aventurer' dans les poches des des municipaux était-ce par égard pour îiniforme des agens chargés de leur faire la erre, était-ce pour se frotter de trop prés ennemi Chacun résoudra la question sa guise. Voici un fait qui s'est passé dernièrement au parterre du théâtre de la Gaité le nommé Dellechamps, jeune voleur qui promet beau coup. mais qui l'expérience manque un peu encore, se trouvait assis sur la dernière ban quette, auprès d'un spectateur qu il suivait de l'œil et du pas depuis le bureau. Dellechamps l'avait vu ticer de sa poche une bourse bien garnie pour payer sa place et remettre 'ensuite imprudemment la bourse dans la poche de sa redingote. Dellechamps convoitait le petit trésor, et dans l'intention de se l'approprier, il s'était assis auprès df^sa future victime mais par un tàeureu*jpvsard. lé garde municipal de service au théâtre vint sasseojr MM—a» V entre Dellechamps et l'hemiue- la bqursa. Dellechamps fut contrarie mais ^e voisinage/ de la force publique ne' le fit point rehoric^q, son projet. «Dans un moment pathétique de la pièce profitant de l'émotion généra le .""bel lécha m ps glisse sa main derrière lé garde municipal .pour atteindre la poche et la bourse, mais dang cei£p manœuvre gênée, la main du vpletfr^S^rs^é, sè trompe de poche et descend municipal. Les doigts se fermen bourse, mais ils se blessent aiec paire de ciseaux que le aiguiser fraîchement. Dellechamps wesse rait un mouvement brusque; le municipal/le /étoùrn^* saisit le bras en flagrant délit et cAnd^iit le voleur au poste le plus prochain", oû il.Aéls*' reconnu pour avoir déjà eu quelque mauvais» affaire avec la justice, n L'affaire de ce buveur qui s'étant tromptV.dè; domicile avait enfoncé une porte qu'H^cnoyait-5 la sienne et s'était installé dans un lit djîmprupt' où il fut trouvé dormant le plus paisiblf mentsdu - monde, est venue hier en police correctionnelle*.* Les explications données par le sieur fli#npberl,' (c'était le nom du personnage) ayant «je admèS le tribunal écartant le délit do-vihïmtinn'l'fe-.- w ses de domicile l'a renvoyé t le délit de*vioJqtioa;£M», de la plainte. L^,.sieur) PiL S"1*' i -, usu.p.p.rJuC «A l^N^WUcrs !nimi< ipd^JtoitfVToulousc>- devlentïêL^^ldus en sigiÎTSt^ikç*. Lé 9. T*fl juge au inbunal récem àicni ^e n voi et Paya, rédatt^ir cé Un journal angla Contemporain^ S- pour calomnl (s saur nous tenir sur c<T nouvel des lettres. L'affaire de QuéfiisseVconlinàe à'uecuper; I -, î—"*W r î?i tous les esprits. - On dit qu il y aura 14 personnes sur le barnS des accusés. Toutes les affiliations aveo lès socié-f tés secrètes sont, dit-on, connues et l'on nès.-'Â. césse de répéter au Luxembourg que c'estl'affaire. la plus grave depuis 1830. C'est le véritable propès monstre devant lequel pâliront et le prôoès d'avril et l'attentat Fieschi. Le château ést-tfès.préocçnpé de cette affaire et M. Pasquieï, toutes les fois qh jl y a un -in terrogatoire le matin paraît le soir aUx Tui leries. de telle manière que bon «lui semblera, - Qui a ouveçt cet aVis? de manda Charles avec bonté. -- C'est moi, s écria majestueusement maître Pierre Cocqueel. Et pourquoi, dès hier, ne m'avez-vous pas fait cette réponse? Pierre rougit, il ne put articuler yne parole. Répondez, continua l'empereur, je le veux, je l'ordonne Pierre ne jva rien de mieux faire que de confesser la vérité; il raconta son âvanture jusque dans ses moindres détails. A h s'écria l'empereur, quand le magistrat eut terminé son récit, jq^croyais que la ville d'ïpres était régie par des bomuics je Yr qu'elle est gouvernée par des enfants .- vrais enfants, qui ont besoin d'être conduits par appercsvoir eux-mêmes que rie! allez! vous êtes d« vou: reste tput jamais, lisières peur rappeler'13 il Les raagisl qu'ils traéerséri Malgré cette} juste, en faisant a-: publiait en de moi aucun ecclésiasti qu'il fut, i depuis 40 av On publié des livres ou ouvrages de l'hérésiarque Luther eussent les remettre au plutôt au màgistrattfet ce sous peine d une forte amende^Les dits livres Ouvrages devaient être brûlés publiquement sur la j^lace, par J& main dit bourreatf. S il faut en croire les chronique# et la tradition, ajouta monsieur de C.^., telle est, Mesdames, l'rtr?giue du nom. ^'enfants que l'on donne parfois encore aux xf^rois, et je ne e cette origine soit aussi glorieuse que monsieur le Comte Le caractère de cet euiperéur ne prouve-t-il pas jusqu'à l'évidence combien est absurde la fable que monsieur de C... vient de i ter avenant d'esprit et d'originalité w-^i^ntlait d'autres preuves,1 -^ritiriua le Comte, je vous dirais que j 'w*n loS^temps avant-.j^^pie de Çharic^Y on donnait déjà fe fiom d'énfaiifJtf^res^Po'^^^^j^ainçre, il nos chroniques voudrai^ hien le faire j/'» auriez raisor' ij^vivement njpvsieurr...,,*5ice i nez de raconter élait'ue 1 histoire; nnflhcuretisemeiit [>oux« Bbeureusemeut pour l'honneur des Yprois, ce n'est là qu'une ^Wate omi^iuelque/poinilaire qu'il soit, n'en est pas moius ^^iit^Riur y ajouter foi il faudrait ne pas avoir ^^1 ,a. trad^oii orale, Monsieur, u est ^■knt que des dopuments lautluni m^àmmuuics manusclitèk 1 vrai

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3