JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
INTÉRIEUR.
r ANNÉE. N° 59.
DIMANCHE, 21 NOVEMBRE 1841.
If PRES, le 20 Novembre.
EXPOSITION AU BÉNÉFICE DES PAUVRES.
-
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Temple, 6, et chez tous les per
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J»
Quand la régence d'Ypres fit levêque de
Bruges la demande d'un prêtre pour enseigner
la doctrine chrétienne dans son collège com
munal, tout le monde prévit le refus qu'elle
vient d'essuyer. En effet personne n'ignorait le
motif qui avait fait assigner une autre résiden
ce M. l'abbé De Myttenaere. Ce digne ecclé
siastique n'avait pas dissimulé sa répugnance et
ses regrets, quand on lui avait signifié qu'il eût
cesser les fonctions qu'il remplissait avec dé
vouement depuis plusieurs années.
D'ailleurs^J'issue récente des différents de
l evêque Van Bommel avec les magistrats de
Liège annonçait assez ce qu'on aYait attendre
un crs analogue. On se rappelle que là
e- l'abbé Moens, malgré les ordres de ses su-
rieurs. refusa d'abord d'abandon vj(r l'instruc-
|f>ti religieuse des enfants qui lui étaient con
fies. Il0écrivL a ce su jet l evêque de Liège une
lettre pleine de bon sens et de convenance.
Qu'en résulla-l-il Ori le força en le mena
çant des mesures les plus rigoureuses d'appo
ser sa signature une série de propositions plus
absurdes et plus ridicules les unes que les au
tres que le Journal historique de Liège no
craignit pas de publier. Il fallut certes un
grand fond d'abnégation et d'humilité chré
tienne l'homme d'esprit, au prêtre pénétré de
la dignité de son ministèrepour réussir
comprimer la révolte intérieure qui dut le bou
leverser, quand il donna son approbation
celle œuvre de démence.
f
Pour en revenir ce qui s'est passé dans
notre ville, nous dirons que la conduite de nos
magistrats a été sage et prudente et ne peut
qu'être généralement approuvée. Il était conve
nable qu'ils adressassent cette demande l'évê-
que, résignés d'avance subir un refus aussi
facile prévoir qu'impossible justifier.
Nos magistrats, nous nçus' plaisons le répé
ter. ont rempli leur devoir. L evêque de Bruges,
mentanément non-seulement nos industriels
procureraient aux habitans la satisfaction d'ap
précier leurs efforts et leurs progrèsmais en
attirant la foule ils auraient encore le mérite
de faire une bonne œuvre et d'augmènter les*
sommes que l'exposition pourra produire.
Nous venons d'apprendre que MM. les'eom--
raissaires chargés d'organiser 1 exposition au
profit des pauvres, commenceront dans les^ pre
miers jours de la semaine prochaine leur
tournée l'effet d engager les personnes cha
ritables vouloir bien contribuer par leurs dons
cette oëavrtf dé bienfaisance.
- i
licite du Progrès.
-J
jr *'i- A Monnieur M[''-'.eifr du PnoGRÈsl
>0iP%â6 fc -,
Ah moment où la ville, grâce au.zèuT c u t/Iqucs personn
des beaux-arts, Va se voir doté d'un cabiiïetV
soit permis de faire aliX habitans d'âpres,
journal, un appel en faveur d'une institution.'
cités de la Belgique ont reconnu l'importance etJ
L'administration communale, aux lumières d^ltj
plaisons rendre justice, s'empressera, nous oson s [Opérer,
seconder cet élan généreux, et bientôt elle mettra.Indisposition
de la Société nouvelle un local destiné recevoir inin^dhiemeni
les objets déjà acquis. t. «4**-
Une commission composée de cinq membres, dont les noms seuls
sont une sure garantie de prospérité pour 1 institution naissante,
ne négligera rien pour élever un monument durable.
Les Yprois ne peuvent rester-indifférens cette fondation tonte
patriotique; d'eux dépend l'avenir que> cette société est en droit
d'espérer d'un public jaloux de la gloire de sa ville natale.
RivàJjâ$p.*tftpna de>ièle pour augmenter par des dons gratuits
J'iittportaàce .del'établissement qpi vient d'être fondé.* Déjà plu-
sftnrrs habitans de cette ville n'attendent que PachcvcjlK'lJt léc.q
pour y dépok'r uû grand nombre d objets rares c'est en agis*riit de
la sorte que l'on pai viendra conserver la posteritj les anti-
Cetle idée nous paraît^t op heureuse pour qu oa quités quela ville possède encore, malgré le vandalisme exercé chez,
néglige de la mettref exéçutipn. wws depuis qbelques années.
Dans quelques semaines doit avoir lieu une
exposition au bénéfice des indigens de la ville
dYpres^ en "permettant que les produits dont COIV
nous venons^deîparler y fussent déposéstno- M.:
les ëvêques de Belgique il s'agit d'une mesure
arrêtée par ces MM. réunis en conseil souverain.)
ont manqué toutes les convenances, tous
leurs devoirs, et comme prêtres et comme fonc
tionnaires publics. Quel langage en effet pour
des ministres de l'évangile que celui que ces
MM. osent tenir leurs concitoyens Nous ne
sommes pas certains que notre coopération
puisse être utile, et par suite il nous plait d'aban
donner vos enfantsde les priver de toute in
struction religieuse! Eh quoi tous les jours
on voit des missionnaires affronter les plus grands
dangers pour enseigner la religion chez les peu
ples sauvages, et vous, prélats Belges, vous osez
proférer publiquement, écnl*É et signer ces
odieuses absurdités v
L'humilité de notre haut clergé égale seule
son immense charité. Que le gouvernement,
que les magistrats municipaux investis de la
cg^fiance de leurs concitoyens, s'inquiètent de
f Instruction publique, érigent des écoles où on
a donne pour ainsi dire squs leurs yeux; nos
modestes prélats diront que tout celante leur
présente pas des garanties suffisantes. Ce qui
revient dire Seuls nous nous présentons
nous-mêmes des garanties suffisantes. Et c'est
de ce principe qu ils parlent pour refuser leur
coopération, quand les autorités constituées la
demandent, pour des établissements institués
suivant le vœu de la loi, laquelle comme ci
toyens et comme fonctionnaires, ils doivent Res
pect et obéissance.
Par une lettre insérée dans notre dernier n0,
un de nos abonnés propfse d'organiser en nçtre
ville une exposition for|née des pbjets que nos
industrielsont exposés dernièrement Bruxelles.
on abonne.
llége de la capitale sera incessamment
pour procéder au remplacement de A
Fcuilkton «in Progrès
LES ENFANTS YPRES. iSyiia.t H,,.]
Mesdames, fit le comte de T..., dès qaéle
lorigine du nom d'enfants donné aux Yprois
Marguerite de ConsiantinopL
Constantinoplesasœur. Marguerite ay
seigneur de i)a tu pierre en Cbantpa
Déjà Guillaume était désigné pjm
même il allait recev
tout-à-eoup un cri g-
(St. Louis) .»i de rrAn
qu'il se disposait q?ii
chrétiens d'Orieti
avait trop de <^h e^ei i
pel du suzerain,
ger sous la batf
Marguerite. Apre
légat du p^T»e1
déjà avait jeté D-
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ItTgueSrMortes. 'est là que Guillaume de Dampierre et les
valiers flamands.^le réjoindre. j t; w
iÇ fcingl hdi^ v'bl^fiu.t saus compter le* rtati'dévkierr
;erley chevaux èfSes vivres,attendaient lès croisés. Ils s'em-
au nombre de 60,000, et quittèrent Aigues-Mortes le 25
e de rapporter ici leurs hauts faits et leurs
nds se distinguèrent entre tous. Le
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Ék1" Jre et de leur intrépidité,
dit Michaud en parji