EXTÉRIEUR. id^E; FRANCE. 9 plus tarjl; ..s'il est des motifs graves quiem- pêehént aujourd'hui la coopération d'un ecclésias- tiqiie,'ctîS motifs devaient exister également au mois d'août passé. Comment se fait-il donc qu'alors le clergéjmnlgré ces motifs, croyait pouvoir accorder sa coopération? Je sais que quelques personnes ennemies de la re ligion cherchent faire croire que la véritable cause du refus qui vient d'être fait est le reirait des subsi des accordés autrefois au collège de St. Vincent par le côJISeil communal; mais la haine et la ven geance, surtout quand elle est exercée contre d'in nocentes victimesest un péché trop grave, pour qtie je puisse ajouter foi un instant ces odieuses ca lomnies. V .Espérons donc, monsieur,que Monseigneur l'ère- que aemvMges, qui en toute circonstance a donné des preiives dé son zèle éclairé, ne tardera pas, mieux in struit de la situation de notre collège, révoquer la mesure qui a été prise et dire, l'exemple de notre divin traître: laissez venir moi les petits enfants ^inile jtar.vulos veniread me.... car le refus de don- •'ner ù-1?-'jeunesse l'instruction religieuse peut en- tfa.iuec.lespfi.is graves conséquences. Elle serait ter rible, la position d'un prêtre assistant un moribond $<1 dernière heure, et recevant pour toute réponse a ses pieuses exhortations ces terribles paroles al lez, retirez-vous, cessez de me parler d'un Dieu que je connais paset d'une religion que vous avez refusé jadis <lcf ni'apprendre. Un Catholique. S Les débats de l'affaire des frères Mathieu de Waterloo, continuent la cour d'assises du Brabant. L'audition des témoins et le réquisi toire du ministère public sont terminés. La parole est aux défenseurs qui font preuve d'un grand talent et d'une éloquence remarquable. 'écBion du jury. iSous rendrons compte de la tjëci Le.-, individus accusé du crime ^1 émission de.fausse monnaj® dont nous avons annoncé ilki^. i! -.quelque tempsviennent es Bruges où ils comparaîtront lîT"courant on a retire d'une mare iJâns la commune de Wytschaefe le 'cajjayre-fie la nommée Sérapbine Vermeulen de.NénV&èglisç. Cette mort est attribuée un suicide. Une descente simultanée de la police, a eu lieu hier, huit heures et demie du matin chez M. Van den Plas, notre gérant, ainsi qu'au bureau du Lynxet dans les appartemens de Mademoiselle Picard rue des Hirondelles. Les perquisitions les plus minutieuses ont été pra tiquées. On s'est attaché principalementchez M. Van den Plas, la découverte d'un paletot bleu et d'un pantalon jaunâtre. Ces recherches n'ont produit aucun résultat. Après la visite domiciliaire, M. Vau den Plas a été conduit devant M. le juge d'instruction. Lynx.) Le sénat est convoqué pour lundi29 de ce mois, deux heures. Le 20 de ce mois, M. le baron Evain ministre d'étata été entendu comme témoin dans l'affaire du complot, par M. le juge d'in struction Dussart. Aux termes d'un décret de l'empire un huissier a reçu M. le ministre la porte d'en trée principale du palais de justice et l'a intro duit auprès du juge. A sa sortie le même cérémonial a été observé. On écrit de Gand le 19 novembre Notre conseil communaldans sa séance d'hier, a adopté par 19 voix contre 1 une adresse au roi priant sa majesté 1° D'annuler l'approbation qu'elle a donné par arrêté en date du 4 octobre dernier au plan de bâtisse d'un nouveau palais épiscopal adopté par le conseil provincial de la Flandre orientale. v? 2° De révoquer son autorisation pour pro céder l'expropriation pour cause d'utilité publique des terra$to*et bâtiments nécessaires pour l'exécution de; cette bâtisse, et de porter défedse de donner aucune suite aux diligences qui ont déjà été faites pour parvenir cette expropriation, laissant au surplus le conseil provincial dans son entier pour présenter, s'il le juge convenable, un nouveau projet de con struction nous lobligation de se conformer sous mes les rapports la marche tracée par les dispositions législatives en vigueur. Voici la bourde que le correspondant du Standard vient de lui envoyer sans doute pa: forme de mystification La cour d'assises du Brabant vient de ju ger et de condamner mort le général Vander- smissen, principal agent de la dernière conspi ration. Le roi a commué la peine en celle des travaux forcés perpétuité avec exposition. La veille du jour de la condamnation le général avait pu aller voir sa mère malade, sous escorte. CHAMBRE DES REPRESENTANTS. Une courte séance a été tenue le 20 dr par la chambre des représentants. Elle a adopté les deux projets de crédits complémentaires pré sentés ces jours derniers par M. le ministre des finances pour le paiement des intérêts des em prunts contractés en 1840 avec la Société Gé nérale et MM. de Rothschild frères. Au commencementde la séance, M. le ministre de l'intérieur a présenté deux projets de loi. L'un relatif la pêche nationaleavait été an noncé par le discours du trône le seconde a pour but de proroger la loi du 28 décembre 1840 relative l'entrée et la sortie de l'orge jusqu'au 30 novembre 1842 moins que le gouvernement ne juge convenable d'en faire cesser auparavant lès effets en tout ou en partie. M. Nothomb a saisi celte occasion de faire connaître la chambre les premiers résultats -de l'espèce d'enquête ordonnés par lui sur l'état de la récolte des pommes de terre. D'après les renseignemens qui lui sont parvenus, la récolte aurait été satisfaisante dans les provinces d'An vers, de Brabant, de Liège, du Limbourg et de Namur. Dans le Hainaut, au contraire, et dans la Flandre occidentaleelle n'est évaluée qu'à la moitié d'une ordinaire, elle a médiocre dans la Flandre orientaleyEn général enfin la récolte a assez bien réussi dans les terre^n^ules^ mais a été mauvaise dans les terres,t»as^ restel'instruction continue. La chambre s'est ajournée jusqu'au jour où î\Jj le président jugera convenable de la convoi] Depuis trois mois, dit le Temps trois ou quatre cents ouvriers civils et militaires tra vaillent dans le fort de Vincennes avec une activité qui tient du prodige. Qu'y fait-on? ■f- C'est fort heureux! Mais bâtez-vous, degràce, car je suis exténué. On monte en voiture la grande satisfaction du cardinal, qui ne doute pas que 1 hôtel de là Force ne soit onc résidence convenahle, où il doive être traité avec tes égards et le respect dû sou caractère, son âge et sa Jignilé de prince de l'église. Biefctôt 1 équipage «'arrête dans une petite ruelle étroite et somhre, devant u'tic porte basse, piques met pied terre le premier -, il invite le cardinal descendre. puis il lui recommande tic baisser la tête. Le prélat s'in cline. m Encore, encore, monseigneur, dit Pâques, il s'agit d'entrer par. celte petite porte. Voilà une singulière entrée par l'ancienne demeure dfcs ducs de la Four, dit le cardinal, levait peine formulé celte observation, suite de son erreur, que i se trouvait dans une salle voûtée entouré d hommes ievé.1 us filiforme siuistrs^et presque .tous main un troufion;; de uikcIc ces sainte église romaine côté d'un voleur 1 Il est vrai que ça peut paraître incohérent et d'une familarité exagérée, fit le gardien mais, dam tout ça dépend de l'habitude la vie est un voyage, comme dit l'Opéra; toute la question est de louvoyer sa barque et de voir comment l'heure de la bourrasque se terminera. Le cardinal ne répliqua pas, car au langage de son interlocuteur il comprenait aveo sa Gnesse italienne, que peut-être n'était-il pas si abrupte qu'il ^pmblait s'efforcer de le paraître. Dès qu'il fut seul, il se jeta tout habillé sur le grabat qui lui était destiné. Un quart d'heure aprôs ^lui apporta quelques mets en voyés par le dirc^tpir de la maison, mais préparés toutefois avec plus de soin que ceux du vulgaire des prisoûiuérs, 11 ne toucha pas 4 cetfe nourriture grossière, et il y avait soixantc-doàze heures qu'il iiavai^ mangé, lorsqu'on vint lui annoucer qu'il allait être conduit chez le 'ministre de la police. Bientôt, en effet,on le fit monter en voilure, et il arrivi^S l'hôtel du quai Voltaire. Cette foi*» ce fut par le conseiller d'état Real qu'il fut reçu. Ah monsieur, lui dit tout d'abord le prélat, qy a chez vous pçu de respect ppur uoflte Sainte religion et bicîi peu (fegar ses minislVes. A Croyez, monsieur le cardinal, répondit Réal, qu^B désespoir qu'on eût manqué la défér^pce titres. VA la déférence !.tJRlad; m'a fait c< tal faitement vous abstenir, car je ne répondrai aucune de vos ques tions. En mon âme et conscienceje crois ne devoir compte de ma conduite qu'à Dieu, et après lui au sacré collège. Soit; rien ne vous contraint répoudre mes interrogations, et ce n'est là d'ailleurs qu'une affaire de forme; ce que nous avons in térêt savoir, nous le savons ainsivous ne pouvez nier que vous avez reçu il y a trois jours une lettre du pape. Certes non, je ne le nierai pas. J'ai reçu une lettre elle m'est parvenue par une main sûre; le cachet était intact, èt je l'ai brûlée après l'avoir lue... Oh votre police est bien adroite; mais Dieu est pour nousi Il est clair que notre police ne peut pas lutter avec Dieu, et c'est quelquefois très-malbeurçux... Eh bieD, voyons, puisque vous con venez que cette lettre vous est parvenue, il ne doit, pas vous en coû- terVlavantage de*me dire ce qu'elle contenait? Oh! pour celay, c'est une autre affaire; ne^&spérez pas, mon clierWousieur, ypns ne le saurez jamais. - rai, Egon sieur le cardiual; permettez-moi de vous dire que c^a est fâcheux! i Pridr oui et j'en suis désolé en vérité, car, tout prendre mm**T - v 1 t homme mais je dois vous déclarer que rie enfermé dans votre horrible hôtel un mot du couienu.de celte lettre, t. P pas absolut me dire ce jej^c< verrai dans la st qp'unetese de guerre, is prendre^le cachet, je ë-Vre, jesyifl bien texte, du moin ortl plus que vous ►mmencé par yous

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2