JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. 1k r ANNÉE. N° 61. DIMANCHE, 28 NOVEMBRE 1841. Feuilleton du Progrès, 8t On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. frix de l'abonnement par tri mettre. Pour Ypresfr. 5-0# Pour les autres localités 6-0# Prix d'un numéro 9-35 Tout ce qui coupure la ré daction doit être adressé, front. l'éditeur du journal, Ypres. - L* Proyrèt parait le Dimanche «t le Jeudi de chaque semaine. prix des insertion». Quinze centimes par ligne. s i YPRES, le 27 Novembre. C'est avec un sentiment de tristesse et de crainte que les hommes amis de leur pays ont suivi les premières séances de nos représentants. Les actes qui y ont été posés sont d'autant plus regrettables, qu'ils ont eu pour effet de vicier dans son essence cette assemblée de mandatai res de la nation. En admettant y siéger des hommes sans pouvoirs réguliers on a d'avance entaché d'illégalité non-seulement les actesaux- quels ils prendront part, mais tous ceux ,ui émaneront de la chambre ainsi constituée, f y"'** Se conçoit-il qu'une assemb j' jiqui tire e e la ^É^itution ses pouvoirsson \j(tecce. n'ait rTïen de plus pressé que de lxR,„'ir dre que des législateurs viennent donnerait pays l'ex- f qjiiple de la violation des lois qu'ils nt faites -qu C'est en .haussant les épaules de pi1,- que !>!llis avons écouté certains chef-d'œuvres d'éio- queilM^parlementaire, débilés par des orateurs digneseen tous points de la cause qu'ils défen daient. Il nous semble que ces Messieurs, con tents de fouler aux pieds notre pacte fonda mental, pourraient se dispenseï d'insulter au bon sens dans leurs discours, et de faire reten tir une enceinte où tout doit être grave et dimae, de détestables plaisanteries qu'on ne pardon nerait pas de méchants écoliers. Les énergiques protestations de la minorité ont eu toutes nos sympathies. De ces débats il est ressorti une chose qui demeure évidente pour tous les gens sensés c'est que si MM. Huveneers, de Mérode et Cogels veulent que dorénavant on croie leur patriotismeil faut qu'ils n'acceptent pas un mandat qui leur est justement contesté. En en appelant de nouveau aux électeurs, ils prou veront qu'ils sont des citoyens animés de l'amour du bien public. Si, malgré la décon sidération que leur présence illégale doit jeter sur la chambre des représentansils osent y prendre place, ils ne seront plus aux yeux de la Belgique que les aveugles instrumens d'un parti. Le sénat tel qu'il existe aujourd'hui n'est plus le sénat belge créé par la constitution. Le sénat se compose d'un nombre de membres égal la moitié des députés de l'autre chambre, {art. 54 de la constitution^) Or le nombre des sé nateurs dépasse la mi .lié de celui des députés. Les assemblées législatives régulièrement con stituées forment la base, des gouvernements constitutionnels. Quelles craintes ne doivent pas concevoir les amis de nos institutions, quand ils voient chez nous les membres mêmes de ces assemblées en compromettre la dignité et. dissiper plaisir le respect prestigieux qui les environne. Si leur puissance est grande, elle est fondée sur la légalité, qui les entoure d'un cercle magique que les plus audar'iux n'ose raient franchir. Mais, qu'oubliant leur caractère, elles se hasardent elles-mêmes sortir des li mites qui leur sont tracées, considération, pou voir, tout disparait elles perdent tout iusqu-à leur nom. Quiconque a lu l'histoire se rappelle plus d'un exemple d®ce genre. Un jour on adressa une assemblée parlementaire qui avait perdu son caractère légal et qu'on allait dissoudre par la violenceces paroles que doivent peser celles qui marchent dans la même voie non.... vous n'êtes pas un parlement. -«Kg*»- Le conseil communal de cette ville s'est réuni le 26 de ce mois. Plusieurs ©bjets impor tants étaient l'ordre du joyr. La'detifande M formée par la commission directrice de la société des beaux-artsl'effet d'obtenir un local pour y former un musée a ^étç favora blement accueillie. L'ancienne chambre échevi- nale qui se trouve entre la salje-bleue de rhôtel—de—vil le et la halle a été destinée cet objet. Dès le commencement du printemps prochainon fera les réparations nécessaires pour approprier convenablement cette Salle sa destination nouvelle. La demande de la commission directrice de la bibliothèquetepdant obtenir un subside sur le budget de l'année 1842n'a pu être favorablement accueillie pour le momentles dépenses extraordinaires qui seront faites cette année nécessitant la plus grande économie. Celte question a été ajournée jusqu'à l'époque de ladis^ission du budget. Nous nous-plaisons croire que les recettes et les dépenses ne $4 balanceront pas tel point qu'il soit _^Tipossibt£ de trouver quelques centaines soutenir un établissement émii.s formé sous les auspices de 1? la prospérité a non seulement a: tristes prédictions de ses détract? encore surpassé toutes les e.spérances*'que ses protecteurs avaient pu concevoir. LE FORT BETHMAR. 1585. Vers la fin de l'année 1585, presque toute l'étendue du territoire Belge était rentrée sous la domination de Philippe II. Les proviucs wallonnes et flamandes s'étaient soumises après avoir longtemps^ lutté contre les efforts des vieilles bandes espagnoles. Un des généraux, qui contribua le plus puissamment rétë&lir ces provinces l'autorité du rof d'Espagne,ftifcgrfBs on t r dre Farnèse, duc de Parme Le nom de ce prince nous a lui d'un des guerriers les plu£gf| grand capitaine et lipide jSolitiq dont il fit preuve >11 diligentes c profonde jrri "u.v que,les cru tre «il BelgîqSe 1 preuves de son g i ie jours dans 1 MJ® héroïque. Le duc" .Para&e 4 i aguerrit t&t poirdu huniayê gnols <h:vl?}êmu convenu- qu ils eur icnt ce. --en le i J! lutte, que les Belges et les Hollandais eurent a soutenir, on peut ci ter plar d'ebe. action d'éclat où ces deux peuples se couvrirent de gloire. A l'époque qù conurience notre récitle duc de Parme venait de faire Son entrée Anvers qui avait enfin et tu lé après un siège de ilds^. .ie année. 'ion Nous apprenons que MM. les commissaires chargés d aller solliciter domicile les objets qui doivent former l'exposition au bénéfice des in- digens, ont reçu partout l'accueil le plus bien- veillant.Tous les habilans charitables rivaliseront de zèle pour venir au secours de la classe né cessiteuse, et déjà grand nombre de dames travaillent aux jolis objets qu'elles destinent cette bonne œuvre. Du restele tems ne leur man quera pas, puisque l'exposition ne s'ouvrira pas avant le 10 du mois de janvier prochain. t 4* lui d'une, nécessité absolue, elle devait faciliter l'exécution «le ce plan d'invasion. i. A quelques beue» d^Anvers, non loin de la petite villfej situee dans la FÎ'ï 89tèierroij 1 d'anciens retrancih |itôt la ni isç de cette place importante, il résolut de s'emp^ j pndre zél&ndaise qui borde la rive gauche de l'Escaut. C*i q était défendue par lés forteresses de f Éelusé et de Hulsty- ars Sorts établis s* t différents points. La possession d^ \1 mesi hiï plaît devenu nécessaire afin de pou- kucliqet conçu par Philippe II. le ca^ disait^.î^uiment protégée par l'An- gprésj •/.'U-sieUjiis tdel'A

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