ANGLETERRE.
.r mson
rente I
La vil
qu'en sa présence, Marie, qui n'était guère accoutumée être traitée
avec tout de bienveillance et de bonté par sa tante, s'empressa d'é
crire son amant. Dans celle lettre elle l'engageait venir la voir
le lendemain soir, elle l'informait qti'il trouverait une personne de
confiance Clinge, petit village situé près du fort, et que cette per
sonne serait chargée de l'introduire secrètement et en toute sécurité
dans l'un des bas tions.
Sa lettre était écrite en termes si passionnés et si pressantsqu'il
n'est aucun amant qui n'eût consenti braver tous les dangers pour
accourir un tel rendez-vous.
On expédia de suite un messager Anvers.
Il fut de retour le lendemain matin et la satisfaction générale
il apporta la nouvelle que Fernaud arriverait vers le soir. Eu c iTet
la nuit tombante il fut introduit par la poterne dans le lr fou du
sud, où Marie l'attendait avec impatience. La présence
leur permit pas de se communiquer J-
serait difficile de décrire la joie i
après une absence "qui leur avait-p
futdecourte^pée, Fernand,
mes armés FeutoUr
parant par surprise de l'amant de sa fille. Pierre Blox était charmé
d'avoir un espagnol en son pouvoir, et il se préoccupait peu d'exa
miner la loyauté des moyens*" dont on avait fait usage; il songeait,
seulement tirer le meijlepr parti possible dé cet é^pement. Le
prisonnier était furieux, car il'se croyaib.iiidicnement trompé par
son amante. Il avait quitté ÀWer&seul/et n'avait dit personne où
il allait; il présumait donc que l'on ne saurait que penser de sa dis
position. Après aveir mûrement réfléchi sa position il se'décida
faire demander une entrevue au commandant du fort.
Le capitaiùe Schenck avaû l'esprit tellement préoccupé des prépa
ratifs de défense, qu'il fcliargeà son lieutenant de se rendre sa place
auprès du prisonnier.
2 vous salue, jeune homme, dit amicalement.JP»erre Blox en
déslrci-vffliaf.
réjXMÉfit Fernand, j'ai été entraîné
fié Glhi^pui a abu.
avons conçu pour nous rendre maître dpvvotre personne, lorsqpe,£ui-
dée far un fol amour, elle vous a écrit,'telle ignorait nos desSeîus!
Ce que vous médites là me console, et je suis heureux d'appren
dre l'innocence de Marie. Mais, continua le prisonniercomptez-
vous réellement soutenir un siège fC*
S'il jplait Dieu, répondit Pierre.
Yous espérez donc résister au duc de Parme.
Pourquoi pas
Dans ce cas, je vous plains sincèrement, car un sort cru
est réservé, si vous teutçz une vainç résistance,
—i Nous n'avons eju-c. J
vous avie*
je vo
Je le répèlemessieurs, quanti vous aurez
changé de système électoralaprès avoir con
sulté le peuple, si le peuple continue encore
être malheureux, il ne pourra plus s'en pren
dre qu'à lui-même.
Il est prouvé qu'en France il y a douze mil
lions d'hommes qui vivent dans la misère que
faire pour cicatriser des plaies aussi profondes?
J'ai dit ce que j'ai cru y être le plus propre la
chambre ne fait rien pour arriver ce but et
j'ai pensé qu'il fallait faire quelque chosesans
doute le cœur vous bat comme-moi la vue
de tant de douleurs. Mais ce n'est pas assez de
dire que votre cœur batmieux vaudrait se
mettre l'œuvre.
Voilà, messieurs, quelle a été ma pensée.
V oyons si pour la première fois de ma vie mes
expressions n'auront pas rendu ma pensée; car
messieurs, Dieu est là, et je le répète, je n'ai
voulu parler que d'une réforme pacifique.
J'ai dit que si on ne recourait pas une
réforme, ces 12 millions d'hommes feraient une
révolution, et pour l'éviter j'ai cru, à^tort ou
raison, qu'il fallait avoir recours la réforme
électorale pour que si désormais le peuple était
malheureux, il ne pût accuser que lui de son
malheur c'est dans cette pensée que j'ai pro
posé ce moyen, je Fai dit expressément, pour
éviter une révolution violente.
j
Et cependantmessieurs, on prétend que je
veux faire une révolution violente je parle de
réforme pacifique et vous dites que je fais un
appel la force brutale.
J'aiVIit qu'il y avait trois améliorations soci
ales obtenir, l'égalité clè l'impôt, l'amélioration
du travail -et l'organisation démocratiquè de
vous me^Jtes un procè® de tendance,
et je vous répondrai, mais vous
planer sur moi le mot de com-
lequel vous voulez effrayer les
je le proclame biennaiit. i'aime
la propriété qui est le fondement
"té/je nejsuis pas communiste1
u?!<tcs,',|c les hais plus .que^Wuo
nç le-V^iaïsseiyicar on nous ^elte^tjpp souvent
la face leurs absurdes opiniohsi
Je veux que l'ouvrier devienne propriétaire
non pas par le volmais par les voies légales
et je dis que quand il sera propriétaire, il sera
plus tranquille et plus moral peut-être est ce
là une utopie, mais c'est du moins l'utopie
d'un bon cœur. Pour bien juger ce procès,
écartons l'appareil judiciaire qui nous entoure,
supposez que nous soyons au 25 juillet, yous
électeurs et moi candidat, je vous exposerais
franchement comme je l'ai fait quelles sont mes
opinions, si elles n'étaient pas les vôtres vous ne
m'éliriez pas, mais vous diriez voilà un honnête
homme et vous me serreriez la main ici, mes
sieurs, vous ne me condamnerez pas. Voilà ce
que j'avais vous dire.
Nous avons annoncé que M. Ledru-Rollin
avait été désigné d'office pour la défense de M.
Dupoty. Voici, selon le Messagercomment ce
choix a été fait
Dans l'interrogatoire qu'il a subi le 19 de
ce mois devant M. le comte de Bastard le
sieur Dupotyinterpellé^de déclarer s'il avait
fait choix d'un conseil pour l'assister dans sa
défense, a répondu négativement.
Sur l'observation qui lui fut faite que
dans ce cas, il y avait obligation, pour satis
faire aux prescriptions de la loi, de lui désigner
un défenseur d'officele sieur Dupoty a
répondu que s'il en était ainsi, et sans préjuger
le choix qu'il pourrait faire plus tard, il priait
M. le président de vouloir bien lui désigner
M. Ledru-Rollin. C'est conformément ce
désir que M. Ledru-Rollin a été désigné.
Le sieur Dupoty ayant laissé passer
plusieurs jours sans faire connaître M. le
chancelier le choix définitif qu'il avait pronon
cé, M. le comte de Bastard s'est transporté de
nouveau aujourd'hui la Conciergerie.
Interrogé par lui sur le parti auquel il
s'était arrêté pour le choix d'un défenseur, et
averti que si ie choix n'était pas fait il devenait
indispensable de lui désigner un avocat d'office,
le sieur Dupoty a déclaréque, si la désignation
déjà faite ne paraissait pas suffisante, il enten
dait.choisir lui-même M® Ledru-Rollin pour
son défenseur.
La Presse prétendait^ hier que le. ministre
avait le droit de faire incarqtftt^^mnédiatement
MM^edru-Rollin, attendu cfffln'est pas député
t^BÉuie ses pouvoirs n'on? pas été yérifiés par
Hambre. Il est vrai que le même journal
W^Sîiait que le pouvoir n'userait pas de son droit
par convenance.
Nous voyons avec plaisir qu'aujourd'hui que
le Journal des Débats se déclare d'un avis con
traire. M. Ledru-Rollin doit être regardé comme
membre de la chambre en vertu de l'élection et
nullement de la vérification et les droits du dé
puté élu remontent aujour de l'élection.
On dit que M. Ledru va donner sa démission
et se soumettre de nouveau au suffrage des élec
teurs du Mans qui le renommeront infailli
blement et qui auront ainsi pu donner au pou
voir deux soufflets au lieu d'un. Ce sera là le
résultat le plus net de la malencontreuse évo
cation de la cour royale d'Angers, .et.du non
moins malencontreux verdict qui en a été la suite.
Le même journal dit encore qu'après la
condamnation de M. Ledru M. Barrot a dit.
assez haut pour être entendu de ceux qui étaient
dans lenceinte: a On vient dé consacrer*:un
précédent qui peut mener plus loin qu'on ne
pense. Je prends l'engagement de jpofter la
question la tribune.
Le 24 de ce mois on a éprouvé dans la capi
tale et dans les environs un de ces brouillards
épais comme on n'en voit guères qae sur les
bords de la Tamise. Plusieurs accidens sont
arrivés sur le fleuve par suite de l'obscurité qui
en est résulté. Près de Blackwall2 milles
1/2 de Londres le steamer Princess Victoria
venant d'Anvers s'est heurté contre le James
Wattsteamer de la Compagnie générale de
Navigation la vapeur, fesant le service du -Havre,
et lui a fait plusieurs avaries assez graves. Le
Princess Victoria n'a eu qu'une paYliewle son
tambour endommagée, ce bâtiment a. débarqué
ses passagers Blackwall; quant au Jantes Watt
il a continué sa route mais il a été. obligé de
s'arrêter Erith cinq heures. Aucun des
paquebots de Gravesend n'est venu jusqu'à
Londres ils ont tous débarqué leurs passagers
Blackwall, de crainte d'accident s'ils remon
taient le fleuve jusqu'au port de Londres.
Son altesse royale le jeune duc de Cor-
nouailles pst le premier prince héritier pré-
somptif df^la,p0wronne qui possède en naissant
la fran.d^^thftJa cité de Londres. Son illustre
père aykjrt été depuis quelque temps admis dans
confrérie des Orfèvresle jeune prince jôuït
du drçitr dç Qité comme d'un patrimoine JÊM
étant majeiîr dès sa naissance il peut fetire
du droit de cité dès présent ^èn'
contrçibutàanimpqsée aux membres
poration.
Lorsque le jeune duc de Cornouail les, sera
créé prince de Galles, plusieurs gentilshommes
de cette principauté seront ppobablemenfjÉpNés
la pairie et au titre de baronnet
'V M fr»*'
L'association nationale f>Ou/Vruppel de
l'union Dublin a sur la motion (Jè M; O'Codnell'
ordonné son comité dé rédiger une pétitiqp
la reine pour prier sa majesté de rappelet les
lords Grey et. Eliot cause de leur hypocrisie
et de leur conduite trompeuse et insultante pour,
le peuple irlandais.