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NOUVELLES DIVERSES. v
Quant moi, messieurs, je sais que le pays veut l'ordre et la paix,
comme il veut la liberté je sais que rémente n'y trouverait aucune
sympathie aussi je ne craindrai pas de dire hautement mon opinion
sur la situation du gouvernement.
Le ministère actuel est né d'un conflit entre la chambre des repré
sentai et le sénat, en présence de ce conflit entre les deux corps qui
repré&nlent la nation, que devait-on faire? I! fallait appeler le
pays se prononcer ou bien si on croyait que cette intervention
fut intempestive, on devait alors faire prévaloir le vœu du corps qui
est plus spécialement l'expression de l'opinion politique. Ce corps
c'est la chambre des représentants. Or, vous savez, messieurs, que
c'est le contraire qui est arrivé. C'est le vœu du sénat qui a prévalu.
C'est là une grande faute qui a été commise, et, chose bien étrange
sans doute, c'est que ceux qui ont aidé la commettre sont tous,
l'exception d'un seul, membres delà chambre des représentans, de
cette chambre dont l'influence a été effacée, dont le vœu a été
méconnu.
Le ministère actuel est composé des élémens les plus hétérogènes,
les plus divers. J'y vois un ministre de l'ancien cabinet, qui voulait
se retirer, et que l'on a forcé de rester; j'y vois un signataire des
pétitions pour la réforme électorale, un partisan des mesures pro
hibitives, un défenseur de la liberté commerciale, un chaud révo
lutionnaire et un ancien serviteur de Charles X.
Un ministère ainsi composé ne peut avoir une longue durée; il
n'a pas cette force d'origine pure et morale qui peut seule donner de
la vie un cabinet. Aussi, vous avez pu voir comme son programme
a été pâle et sans couleur; ce ministère comptait peine quelques
mois d'existence, que le ministre des affaires étrangères se retirait,
pour donner sa place son collègue quison tour, voyant qu'on
n'improvisait pas un ministre des finances, se retirait pour faire place
un homme expérimenté. Mais le ministère a-t-il lavé sa tâche ori
ginelle Nullement, messieurs, son premier acte fut un blocus pour
les administrations communales qui avaient reclamé pour le main
tien de l'ancien ministère.
L'orateur passe en revue ce qui a été fait depuis l'avènement du
ministère. Il blâme le retard qu'on a mis convoquer les électeurs
pour la réélection de deux ministres; il blâme l'obtention du minis
tère dans la décision de la députation permanente de Liège relative
ment aux élections de Huy. Il critique le choix des personnes qui
ont été envoyées Paris pour négocier un traité de commerce, et
pense au lieu d un jurisconsulte/et d'un littérateur, on aurait dû y
est pas plus avancé
pour notre commerce
qu'une qolonie déserte, par cetious serons isolés au milieu de 1\ ^urope.
Il ne croit pas ce que dit lâj ministre dans le discouis de- ..rône,
qu'il ne serait pas dans la nécessité de recourir de nouveaux impôts.
C'est ses yeux, la même cho3è que les paroles de certains ch^PfS-
taus qui promettent monts et merveilles, et savent bien qu'ils ne
peuvent tenir leurs promesses.
L'orateur termine en déclarant qu'il se ralliera toutes les écono
mies qui lui paraîtront raisonnables, et lui seront démontrés possibles.
M, Brabant demande la parole pour un fait personnel et l'aide
dé plusieurs passages de VÉclaireur de Namur cherche prouver
que c'est l'aide de calomnies que ses adversaires ont combattu son
élection.
rient facilement leurs désiripouiÇa réalité. D autres moinscqnfians, c0lS) dans un discours écrit, demande au ministère des expli-
et je suis de ce nombre, ont •onçu des doutes sur la sincérité des cations franches et loyales. Il doute de la force du ministère et craint
paroles de paix qui se faisaient entendre dans la bouche d'hommes ne recuie devant les questions les plus importantes.
traitement} et François Van Potlelsberg, né
Gandex-sous-officier au 2e régiment de
cuirassiers, jjous prévention de complot contre
la sûreté de l'état et d'attentat contre la per
sonne du roi. Ils ont été placés tous deux
au secret.
-On-rapporte que le frère d'un des in
dividus 'qui ont été exposés lundi sur la
Graud'Place de Bruxelles, a été subitement
atteint de folie en voyant, accidentellement,
^ttriduire son frère au pilori. On lui avait fait
croire qu'il ne serait pas exposé.
On écrit d'Anvers, 1er décembre
Aujourd'hui vers une heure et demie le feu
s'est déclaré bord du steamer British Queen
se trouvant en hivernage dans le petit bassin.
■Dè. prompts secours ont heureusement prévenu
tout danger réelet l'arrivée des pompiers
avec .quatre pompes incendie, le feu était
éteint.. On frémit l'idée des désastres qu'un
pareil avènement pouvait occasionner, si au
lieu fiaçriver en plein jour, il eût eu lieu dans
la nuit.
Dans sa séance du 1er décembre le sénat
a entendu le rapport de la commission chargée
de Vérifier les pouvoirs de M. le comte de Briey,
lequel a été admis l'unanimité. Il a reçu en
suite communication des 5 projets de loi adop
tés par la chambre des représentants dans ses
précédentes séances. Faisant usage d'une des
dispositions de son règlement, il a décrété l'ur
gence et adopté, séance tenante et sans discus
sion ces 5 projets de loi. Après ces votes, le
sénat s'est ajourné au 20 de ce mois.
Labondance des matièreè^icm*,'force
remettre au u°prochain la suite du feuilleton.
chadibre des representais,
(Présidence de M. Fallon.)"
A
Séance du i décembre iS4>.
•ô-
pcuac dit lieu U UUjuilJVyuouiiL u uu aui-ioiiu
envoyer des négociais. Ilvoit avec peine qu'on n'e,
du côté de l'Espagne, et que/nous n'aurons pour
^est ouverte midi et demipaSd arp^Anoofinal et la
lecture du procès-Vei^al de la séance précédente. Après quelques
mots deMr \fuveners sur une pétition du Limbourg, et la déposition?
sur le 4jpreau?idu rapport sur la demande d'un crédit de 8,810,365
francs Vo-ir l'amortissement, l'ordre du jour appelle la discussion
du budgçt des Voies moyens.
M. rt.lfosse. Depuis un certain temps on a parlé d'union et de
conciliation ce .Jàngqgè tput- nouveau a pu faire impression sur
quelques esprits pdR hâljilués allgpu fuud des choses, et qui pren-
ijui out jeté dans le pays des fermens de discorde en reuversant un
ministère qui voulait, lui aussi, l'union et la conciliation. Sous ce mi-
nisluiequi leur déplaisait parcequ'llne subissait pasleur iullueucr, et
qu'il était indépendanlet impartialnos adversaires se sont montrés
menaçans. Tout le cabinet.aotuti qui parait leur convenir ^rèebe -
aujourd'hui .U paix. UpefU&amorphose aussi siibite me donne la
mesure de i^^utiance que peilvent inspirer leurs protestations s'ils
avaient été au'^}x «omme ils le disent d'uu désir sincère de con
ciliation, ils nous en auraient dopné une preuve un peu plus tôt, et
leurs actes Tiendraient confirmer leurs paroles. i
Qqèlxaoat leurs actes, quelles sotjif les concessions qu'ils feront
.onjlibérale Va-t-ou retirer cette propositiooltpn a jeté ta «T.
liétude dans le pays renoncera-t-on en nialiere d'enseignn-
reprocher? A-t-il négligé les intérêts du trésor? Non, il a signalé le
mal et proposé le remède; a-t-il cédé un goût immodéré de
dépensé? Que 1 on compare ses budgets aveo ceux qui viennent
d'être présentés: s'est-il montré par observateur de la loi? Non, on
ne l'a pas vu substituer le régime des arrêtés au régime de la loi.
Pourquoi donc a-t-il succombé? pourquoi a-l-il échoué au sénat?
par quel acte l'a-t-il mérité? Aucun de ses actes n'a été incriminé
par personne. Son tortson unique tort, c'est d'avoir été soutenu
par une opinion considérable, de l'avoir comptée pour quelque
chose dans l'administration et dans la chambre. Oui, voilà la seule-
cause de la chute du précédent cabinet on a cédé un entraînement
de parti en frappant le ministère, c'est une opinion que l'on a frap
pée, cette opiuiou pour laquelle il u y a pas de place avouée au pou
voir, ni parmi les défenseurs du pouvoir on voulait exclure entiè
rement l'opinion libérale.
Telle était en résumé la signification du vote du sénat, et il faut
qu'il eu soit ainsi, sous peine de la transformer eu un acte inintelli
gible, en une indigne cabale, en uue misérable guerre de personnes.
L ancien cabinet avait pris une politique juste envers les partis, sans
les braver ni les subir. Son origine n'avait aucun engagement vis-à-
vis d'un parti sa composition donnait des gages de sécurité, sa con
duite rattachait l'état et au trône toutes les forces vives du pays, et
depuis le gouvernement provisoire aucune administration n'avait
joui d une popularité d'aussi bon aloi.
L'orateur termine en regrettant que les {circonstances le placent
dans l'opposition mais il voit que le nouveau ministère n a d'autre
but que de rétablir la prépondérance de l'opinion catholique, et de
détruire l'inllueuce libérale
M. le ministre de lintérieur soutient que le dernier cabinet est
tumbé parce qu'il avait fait de la dissolution la condition de son
maintien, et que la dissolution aurait déplacé la majorité avec la
quelle le pays a été gouverné pendant onze ans. Il déclare que le mi
nistère n'est ni libéral ni catholique, et qu'il plautc son drapeau entre
les deux camps.
M. Yerhaegen parle de la dîme et soutient que le rétablissement
de la dîme était dans la pensée du clergé.
MM. Brabant et Rodenbacli prétendent que cette pensée serait
absurdfe.
La discussion est continuée demain.
l.a.sé%pce est levée 5 heures et 1/4.
Depuis f-^ix mois,, M. D.... expiait là
prison /po\ir- dettes, rue de Clichy, le double
tort d'avoir accepté une lettre de change, et
M. Eloy de Burdinne examine la situation financière de la Bel
gique, et soutient qu'il faut modifier la loi sur les sucres, et la loi
sur le sèbpour produire d« s ressources au trésor.
M. Mercier dans un discours assez étendu et hérissé de chiffres,
s\ttache démontrer que l'ou ne pourra couvrir les dépenses avec
les ressources actuelles.
M. d'Hoffschmidt prononce un discours écrit dans lequel il té
moigne ses fegrcls,d'avoir vu tomber i'aucien ministère il craint,
comme M. Cols que le nouveau cabinet n'ait pas la force d'ac
complir sa tâche.
AL Rogier. Avant de prendre la parole, je voudrais savoir si le
i&rTStre ne répondra pas atft. discours qui viennent d être prenonc s.
M^H/ninislre de l'intè^eur. NouSavqqs# choix d^momeq^^
Cl e sont passés depuis la
di.l'l
ints qui ont été t
expirant ce jour
Chaussée d'Antin un monsieur qui passait
dans un cabriolet, l'appelle par son nom le
clerc s'approche du cabriolet qui vient de
s'arrêter
N'êtes-vous pas envoyé Clichy par l'huis
sier Def...? demande l'inconnu.
Ouimonsieur.
Fil bien n'allez pas plus loin je suis
chargé de payer la dette de M. Det je
vais trouver votre patron prenez place près de
moi.
Le clerc monte en voilure et l'on arrive
bientôt rue de la Sourdière.
Voulez-vous monter un instant jusque chez
moi dit l'inconnu je dois déjeûner avec deujt
de mes amis qui m'attendent sans doute»; vous
mangerez une côtelette avec nous, je ne deman
de que vingt minutes.
Le clerc De voit pas d'inconvénient accepter
le déjeuner car il n'est pas midi, et il a
jusqu'au soir pour consigner au grefFe le prix
des alimens. Le déjeuner est excellent, les vins
élicieux, et six bouteilles de Champagne
'a prochaine mise en
slja fin de la troisième,
oir trouble, la cin-
Iieîfëraiait ei'avan td'à voir
eiAort su'-da table.
(i! aâpréveille, et se
t'sijïAir, mais ta
autour dfr lui;
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quitté et il attend
matin, iincdiïiiu
proches, l'autre
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