M
EXTÉRIEUR.
FRANCE.
ESPAGNE.
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s'engage le portier va chercher la garde et le
pauvre clerc est conduit au violon l'heure
même où M. Dsort tout joyeux de l'hôtel
de la rue de Clichy.
Une action a été intentée par les parties
lésées contre l'ami de M. D...., et la justice
aura bientôt décider jusqu'à quel point il est
permis de faire boire du champagne un clerc
d'huissier. {Audience.)
L'affaire de la famille LafFarge contre
l'Indicateur Corrézien a été appelée le 18
novembre devant le tribunal de Tulle. La salle
était remplie d'un public nombreux et choisi.
La famille LafFarge était représentée par M.
Léon Buffière assis côté de M" Bigorie par
M. Pontier, receveur des Finances, la Châtre,
et par M. Henri Pontier,1 fils de M. Raymond
Pontier, médecin, atlachéaux armées d'Afrique.
Les débats ont été fort animés. Le gérant de
Y Indicateur a été condamné 300 francs
d'amende, 600 fr. de dommages intérêts,
l'insertion du jugement dans la Gazette des
Tribunaux. Y Album de la Corrèzele Progrès
de Brives et Y Indicateur de Tulle. La famille
LafFarge a interjetté appel de ce jugement.
Les journaux de Javadu 31 juillet au 4
août portent ce qui suit
Buitenzorg, le 24 juillet.
Hier, pendant l'après-midi, cette bourgade a
manqué de devenir totalement la proie des
flammes.
Vers deux heures, il éclata un incendie dans
le camp chinois chez un certain Tan Pengoan,
et, en un instant, les flammes firent de si
eflfrayans progrès qu'elles menacèrent de dé
truire tout'le camDde&ChinoiflHfclnd Passer
Exc. le gouverneur inlériM^JVest trouvé
sur les lieux où étaient accourus presque tous
les Européens qui ont fait des efforts inouis
pour arrêter les progrès du feu et y ont aussi
réussi vers quatre heures.
Le dommage causé par ce sinistre est évalué
environ trente mille florins.
M. Cavaignac, que les feuilles étrangères
avait désigné comme co-directeur de la der
nière conspiration en Belgique, est arrivé, il
y a quelques jours d'Alger Paris pour
prendre une part active la rédaction du
Journdl du Peuple privé de M. Dupoty par
l'acte d'accusation de la cour des pairs.
Il paraît que le Moniteur parisien a pris
ses vœux de courtisan pour la chose jugée, et
qu'il a dévancé la décision du conseil d
sections assemblées, dans l'affaire du quitus de
la liste civile. Mais il y a peu d'espoir pour la
cause des contribuables
La question en litig
trésor ou de la liste civi
léans est propriViai
trouvées dans le
du roi Chât ies^
juillet 183^',""
1,700,000 fi i
pei de bois d
ions éomglei r<
maiiio de M. de
1,300,000 fr. Déj
fois, et la chàqab
avides p leritîo
/civile a cherche*
On lit dans un journal de province
Sous la république, sous l'empire, sous la
restauration, jamais on ne vit autant de pro
cès politiques qu'on en voit aujourd'hui. Paris,
Toulouse, Clermont, Angers, il n'est pas de
département, il n'est presque point de journal
qui n'ait un procès soutenir. Ici c'est une con
spiration, là c'est une émeute, plus loin c'est
une insurrection; partout le mécontentement,
l'inquiétude et la perturbation, sur tous les
points la France est couverte de procès, d'ac
cusateurs et d'accusés. Bientôt on verra toute
une nation la barre du tribunal de quelques
hommes.
Selon une correspondance de Beziers
l'héroïne du Glandier n'est point traitée l'égal
d'une détenue vulgaire si l'on l'a séparée, on
a attaché sa personne une des plus gentilles
compagnes de sa captivité. Sa chambre est
meublée neuf et avec certaine recherche. Un
édredon la préserve pendant la nuit des
rigueurs de la'saison pendant le jour, un
tapis de Turquie est étalé sous ses pieds qu'en
lacent d'élégans brodequins fourrés. Tous ces
objets sont achetés pour elle et non par elle
dans les magasins de la ville. Quel est l'auteur
de toutes ces attentions, de toutes ces dépenses?
Toutes les conjectures sont permises.
Cest décidément dans l'ancienne salle
qu'auront lieu les débats de l'affaire Quénisset
la cour des pairs il paraît même que la nou
velle ne sera pas encore terminée pour l'ouver
ture de la session.
On assure que le conseil des ministres s'est
occupé dans plusieurs séances d une loi sur la
régence. Cette question très-grave n'a pas en
effet été résolue par la charte.
La nouvelle est arrivéêr hier Paris que
1^ ArzacGasc et Roafêîi^ avaient été con-
par le tribunal coi'fçctionnel de Pau
d'amende chacun» et aux dépens du
our continuation illégale de fonctions
pffl^PPs après révocation!.
MM. ArzacGasc et Roaidès ont immédiate
ment interjeté appel de ce jugement.
Les députés de l'opposition présens Paris,
doivent se réunir ces jours-ci pour s'occuper
de la question de la présidence et choisir le
candidat que l'on devra opposer M. Alph. de
Lamartine. On croit généralement que le choix
tombera sur M. Odillon-Barrot. Mais les pre
mières réunions ne'pourront être que prépara
toires attendu qu'il y a encore peu de députés
de l'opposition Paris Cerne sera guère que
du 20 au 23 décembre que les députés
indépendans pourront fixer leur choix d'une
manière définitive.
jBf
Aujourd'hui encore les allées et les venues
se multiplient au château. Le ministère est plus
menacé que jamais. En serait-il de* Ma Guizot
comme de M- Martignac, qui^n'gpprit qu'il avait
cessé d'être ministre que lorsqu'il reçut les
ordonnances signées par M. de Polignac?
On assure quç Louis-Philippe, voulaiit p?é-*\
yeiïir l'orage qui - es'- formé contre M. Gtfizôt
et M. Humann.^ sonder M. Molé et M.
rhiers. M. Th(- «htléjà accepté le ministère
^^jj^grieur. ^^^^Polé fait_encore quelque.^
eç une grandi
- """7*jr
plie par le duc de Sussexqui doit venir cet
effet Londres. On pense que c'est le prélimi
naire de la nomination du prince corojne grand
maître des franc-maçons d'Angleterreposte
que le duc de Sussex se propose depuis quel
que temps de résigner en sa faveur.
Le comité d'enquête nommé par le très-
honorable sir Georges Murray, grand maître du
l'artillerie, a terminé son rapport sur 1'iucendje
de la Tour. D'après ce rapport le sinistre nç
peut être attribué qu'à la négligence desjou-
vriers ou des individus occupant le voisinage
de la Tour de l'archer la malveillanee y est
tout fait étrangère. Ce document ne contient
d'ailleurs aucun fait qui ne. Soit déjà connu. Les
commissaires (terminent leur rapport enjindi-
quant des mesures de précaution prendre pour
prévenir de pareilles catastrophes.
On dit que les fonds provenant de la né
gociation des bons falsifiés de l'échiquier ont
été découverts la Banque de France^ ils y
sont en dépôt. On assure qu'un courrier a été
envoyé Paris pour s'opposer ce que la Ban
que s'en désaisisse le gouvernement avant des
données sur l'agent employé ici pôur la trans
mission de cet argent, a pris d'autres mesuras
pour recouvrer ces valeurs. Standard
Espartero est'arrivé Madrid le 23. Les trou
pes formaient la haie sur son passage, et l'on
avait élevé un arc de triomphe dans la rue delà
Victoire. On espère que son retour, en même
temp£ qu'il annonce la. cessation des troubles
sera «ta signalée clémence et d'amnistie poul
ies personq#s1quf pestent juger.
En altépdant,' le décret qui porte la ligne de?
douanes sur la frontière française est en pleine^
voie d'exécuLtion. Cette mesure ne devait cotâjL
mencefv<juô le 1er décembre mais Esp£rl(
peu inquiet des intérêts qu'il froisse, m,i4*>as
voulu la différer ihun moment.
OTf écrf(*îî^^! taclridl'i novembre
ÎJn avis de la municipalité affiché ce matin, avait
annoncé aux habilants de la capitale, que lé duc de
la Victoire ferait aujourd'hui deux heures^ de
l'après-midi, sa rentrée dans la capitale, la rœjnci-
palité espérait que les habitants saisiraient celte .oc
casion de témoigner Ieur.sentimtèijl dedévo ^tent
et de loyauté la personne dé'LJflustre duc. En
même temps, les troupes^^la^arnison avaient reçu
l'ordre de se former sur d^lix haies, en appuyant
leur droite l'arc du palais. A onze heures, deux es
cadrons de cavalerie de la garde, le premier escadrqp
et le 5° bataillon de la milice nationale se sont rert-
dus l'hôtellerie duSt.-Esprit pour former l'escorte
d'honneur de S. Exc. le duc.
A une heure, les balcons et les fenêtres de.3 mai-
sôrft des rues que le cortège devait traverser, elai/Snt
ornés de festons et de guirlandes. De tous tftés la
foule se portait sur le passage du duc. I» «jfc.de tri
omphe de l'ancienne rue d'Alcala, aujourd'hui pres
que terminé, offrait un coup-d'œil magnifique. Les
colonnes de l'arc de triomuhe étaient couronnées de
fleurs et de lauriers. A la «ise, on voyait qùa
tocs représentant la Force, la Puissance, la
Victoire. Sur l^frontispiceon lisait ces il -
vincible duc jBLuEictuire ré lient d