NOUVELLES DIVERSES.
EXTERIEUR.
3
FRANCE.
J
ANGLETERRE.
Le journal texien Austin centinel annonce
que dans la nuit du 2 septembre dernier cin
quante Mexicains ont fait une incursion dans le
comté de Refugio. Ils ont attaqué la ville et l'ont
pillée. Ils ont emmené prisonniers huit indivi
dus, notamment le clerc de district, l'ancien
sheriff et un juge de paix Henry Riol, l'un d eux.
a opposé une résistance opiniâtre, et ne s'est
rendu qu'après avoir tué un Mexicain et en avoir
blessé deux autres. On croit qu'ensuite il a été
tué. Le président Neillet deux autres personnes
s'étaient réfugiées dans une foret voisine. Le
lendemain ils sont revenus, et un triste specta
cle s'est offert leurs yeux.
On écrit de Rome, 20 septembre
A Vetralla, village près de Viterbe. un jeu
ne cultivateur a tué, dans un accès de frénésie,
son père et quatre autres personnes coups de
hache. Il a en outre blessé douze autres person
nes. Un père de famille-n"a sauvé son enfant
d'une mort certaine qu'eu tuant d un coup de
fusil ce furieux. Gazette d Auysbourg
Les nouvelles commerciales du nord de
l'Europe sont pleines de désastres qui ne font
que d ailleurs répondre lécho des faillites de
l'est et du midi. Aux déconfitures de MM. Bal-
guerie de Rordeaux et Turkheim de Stras
bourg, longtemps crus millionnaires et qui ont
passé l'un et l'autre sur les bancs de la chambre'
des députéssuccèdent les sinistres de Ham
bourg et d'Àltoua. Dans la première de ces
villes, un juge au tribunal de commerce, associé
d'une maison qui avait aussi son siège a Phila
delphie est mort d'ànoplexie laissant sa maison
I') suspension de payements f
JÊÊ! uei cÇrfl^e autre'maison dansj'autrcj
^pait acheté ùne*èsphcè de royau
Afrique, a été arrêté par ordre de la^^lésert
d!éclarë °®ce en faillite ouverte.^jjikjustice
•nt infin on écrit de France que I
mainte-Mines aux Mines a aussi s
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h c*ef de celt drfnais
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se^âera;
A peine sortions-nous du dernier procès du
Nationalque nous sommes tombés dans le
procès de M. Ledru-Rollin. En même temps
c'était l'Impartial du Nord qu'on jugeait
Douai, Metz le Courrier do la Moselle. A Car-
pentras une éloquente plaidoirie de M. Labouillie
obtenait du jury l'acquittement éclatant de M.
le marquis de Forbin des Issarts. Sans avoir eu
même le temps de respirer, il nous fallut courir
Pau, où le ministère public accusait de rébel
lion la mairie intérimaire de Toulouse qui se
défendait en arguant d'illégalité l'ordonnance
de dissolution du conseil municipal.
Et maintenant nous avons sur les bras trois
procès nouveaux Aixle procès dit la Vil—
lette complot contre la sûreté de l'état
cinquante quatre accusés. A Paule procès
des troubles de Toulouse insurrection dix-
huit accusés. A Parisle procès Quéuisset,
tentative d'assassinat, société secrète, complot;
quinze accusés.
Après quoi il nous restera encore le procès
des troubles de Clèrmont-Ferrand Là les arres
tations se comptaient parcentaines. Combien y
aura-l-il d'accusés
Ricntôt les juges vont manquer aux criminels
d'état. Déjà la publicité de la presse manque
aux procès car il n'y a pas de journal dont le
format, quelque grand qu'il soit, puisse suffire
une telle abondance de débals judiciaires.
Encore allions-nous oublier les procès pour
ruptures de ban, le procès, entr autres, de
M. Kersausie, qui nous a valu cette déclaration
du tribunal de première instance du départe
ment delà Seine: que l'amnistie de 11137 est
une grâce et rien de plus.' II a fallu quatre ans
de discussion devant la policé correctionnelle
'"Tur découvrir que le met àmnn.tie qui com-
l'article premier dâ 1 ordonnanceétait
fision. if
[situation, n'est ce ct hien digne
du génie des Pedanls professeurs
J RjVnl..t$* a transformes
-> hévolutr «iiiMuimes
{Quotidienne,
en
v .MUIJL SI
Le bruit s'est répandu la bourse que des
arrestations assez nombreuses ont eu lieu la
nuit dernière et ce matin. Des perquisitions ont
été faites chez plusieurs affiliés des sociétés se
crètes démocratiques que depuis quelques jours
la police savait s'être constituées en permanence.
Les procès politiques foisonnent. Vraiment
les journaux ne savent plus auquel entendre.
Procès de la presse, procès d'émeuteprocès
de conspiration procès d'assassinatprocès
l'occasion d'une élection, procès sous prétexte
de récensementprocès pour usurpation de
pouvoir, procès de toutes sortes qui occupent
la fois les juridictions les plus diverses,'h
police correctionnelle, le jury, la cour des pair/'
Le préfet de VaucluseM. le ministre des
i travaux publics.
Avignon4 décembre.
Le Rhône, très-gros depuis plusieurs jours,
a débordé cette niiil et envahi quelques quar
tiers de la ville. 11 est 5 mètres 10 centimètres
au-dessus de 1 étiage. La Durance a rompu de
nouveau la digue du canal de l'hôpital. Les
eaux couvrent la plaine je vais sur les lieux
avec les ingénieurs.
Mous lisons en même temps dans les
journaux de Lyon, du 4, que par suite de la
pluie tombée ces jours-ci, et notamment le 3
la Saône qui était déjà notablement grosse
s est encore élevee et menacé dé nouveau d en
vahir les quais de Lyon.
Un ouvrier tailleur père de famille, de
meurant passage St.-Guillaumedénoncé par
Quéuisset comme ayant trempé dans l'affaire du
13 septembre, plutôt que de se laisser prendre
par les agents de police, s'est jeté par la fenêtre
d'un étage fort élevé et s'est tué. Ce malheureux
laisse une femme avec plusieurs enfants.
On lit dans le journal le Globe
Les nouvelles que l'on reçoit de Nottingham
et de tout le district dont cette villg est le chef-
lieu, sont désastreuses la misère la plus pro
fonde se fait ressentir parmi la classe ouvrièrç.
Tous les jours on rencontre dans Nottingham
des bandes de 2 300 ouvriers la face amai
grie. au regard sombre, parcourant les ruesxle
la villeprécédés d'un écriteau où sont tracés
ces mots La misère et pas d'ouvrage! On est
épouvanté des malheurs que peut amener un
tel état de choses, car la générosité deshabitans
les plus aisés du district est impuissante.a sou
lager une pareille détresse. Une réunion des
principaux fabricans de Derby, dé Leicester et
de Nottingham doit avoir lieu dans celte der
nière ville, pour aviser ce qu'ils ont faire
dans les circonstances présentes.
La Gazette de Montréal annonce qu'un
conseil avait été tenu, par ordre de sir Richard
Jackson chargé ad intérim du gouvernement
du Canada et commandant les forces militaires,
afin déjuger M. Johnston, officier du corps du
colonel Gvogan, étant sur le territoire des Etats-
Unis. Déclaré coupable, après avoir produit sa
défense, il a été condamné être renvoyé du
corps.
A P-artsmouth et Plymouth on se dis
pose éSepédier des navires chargés de troupes
pour la Clyne. Il serait possible que ces renforts
^pangeassâjit de destination i car les derniçrês
xfeuvelles dfes Indes font considérer une guf^&;
«ïR Sfenaatt conTme imminente. Il paraisse
1ue yfbjfenvaJiÉA- de monarque aux piedjv
(gokt«PfooL S^PFrei^g)croyant q^/fhvér-
sion de I expédition qontre les Chinois lui offrait
une.ocças'on opportune de se mesiWconlre
i a hse mesurer contre
lesJAnglaismenace Molmain. On est déiidé
frapper un rude coup. 12 vaisseaux de-Wier^e
d'artiHe 6mille h°rrimeS JeHle;^0 niéll
aitillene, mettront aisémentàla rajsori^fe mo-'
narque aux pieds d'or.
r:r,A'"s', que nous l'avon^dit, YOrîentàL ar
rive dans la nuit du 28 novembre'rferûier/ a
apporte de I Inde des nouvelles qui anflo^egut
que la guerre avec les Birmans est imminente
Le roi était a 70 milles de Rangoon où ij était
attendu dans quinze jours. Il est suivi de son
rrnee, forte de 20,000 combattants. Ces trou-
Les princes de Prome et Pekhan coinfnan^'
dent l avant et 1 arrière-garde. Le premier est
eni avait d une journée et le second en ar-
neie dune jojgg^glu camp royal. Le mt
eut
auprès
Sidft«N
Ils examiné^
espagnol. t-Ud
prisonnier adressa7.