JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. JEUDI, 16 DECEMBRE 1841. y M.. Ri On s'abonne Ypb.es, rue du Temple, 6, et chex tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypreafr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-05 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adr«asé,/ran«. l'éditeor du journal, Ypres. - Le Progrèi paraît le Dimanohe et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, le 15 Décembre. Jamais débats de la chambre des représen tants n'ont offert autant d'intérêt, que ceux qui se sont élévés l'occasion du budget des voies et moyens. Pour la première fois, deux partis bien dessinés s" sont trouvés en présence. Deux partis, résumant les opinions du pays.se sont pri? :orps corps et commencent ainsi la U.te entre les intérêts anciens et nouveaux. Cette di- ision si fortement tranché n'est pas un fait malheureux «M-e avlâ; iljljjn est un que pour mjsaddjHr'esqui, en enclormant l'opinion pubïuju^J^ilaienl détruire les garan ties que nous donne la constitution et asservir le pays. L'esprit public est maintenant éveillé: chaque *èt<^ent sur nos libertéschaque fait ré- iversaires, Lk.uvy- le ministère actuel ne peutétre conciliateur. Nos gouvernants ne peuvent inspirer aucune con fiance l'opinion libéraleparce qu'ils ont été nommés pour remplacer un ministère qui avait les sympathies des libéraux. Ils se sont montrés, dans les élections, les dociles instruments du parti clérical, qui voulait vaincre les libéraux en masse. Eux-mêmes ont avoué par M. Nothomb leur organen'être arrivés au pouvoir, que pour empêcher la chambre des réprésenlants dêtre envahie par une majcftité libérale. Ah! NI. Nothomb, ou» prétendez faire partie d'un ministère de côn et vtnis tomb; un tel aveu d Lhaut de Iu Vous rvouez donc que ^chambre set)tac' s ne représente p faction Vous reconnais^ aviez neurjque Nous sommes arrivés voir professer ouver tement des doctrines anti-constitutionnelles la chambre et cela par des ministres qui devraient être les gardiens et les exécuteurs fidèles des lois. Une pareille immoralité politique ne peut se concevoir que quand on voit le gouverne ment s'appuyer sur une majorité fanatique et passionnée, prête commettre toutes les injusti ces, consommer toutes les illégalités qui sont de son intérêt. CHAMBRE DES REPRÉSENTAIS. vuus Dans sa séance du 11 décembre, la chambre 11) tri& '*o/. -, adopté le budget du département des finances, ides r 11^205.385 fr., celui des non-valeurs «fi. 1.872,000 fr., celui des dépense# pour ~"\p5fr. - ams u lldl-5 Accompli ou tenté /dre a. a présenté Je tant les!

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 1