EXTÉRIEUR. FRANCE. La ville de Cartago dans l'Amérique cen trale a été détruite le 2 septembre par un trem blement de terre. Cette ville contenait peu près 10,000 habitans. L'éruption d'un volcan qui n'en est éloigné que de trois lieues a servi de signal la populationqui s'est hâtée de s'enfuir. Cependant quarante ou cinquante per sonnes ont péri ou se trouvent grièvement blessées. Cette nouvelle arrive en Angleterre par le dernier paquebot de la Jamaïque. La ville de San Josésituée une courte distance de Cartago, a ressenti seulement quelques se cousses légères dont il n'est, résulté aucun acci dent. On écrit de Nijne-Tahil (Russie) que, le 31 août dernier, entre une et deux heures du matin un grand nombre d habitans de l'usine entendirent un bruit souterrain semblable celui du tonnerre éloigné, qui fut suivi d'une secousse de tremblement de terre assez forte pour mettre les meubles en mouvement. Au point du jourle ciel se couvrit d'une teinte rose très vive avec des étincelles plus tard lè phénomène atmosphérique prit une couleur jaune, orangée et paille, qui devenait par moment si foncée, que l'on distinguait difficile ment les objets les plus rapprochés. Vers neuf heures du matin, une petite pluie rafraîchit l'atmosphère, mais celte dernière conserva le même aspect jusqu'à une heure avancée de la soirée. Un homme, qui péchait sur la pièce d'eau déclara que oscillation venait du nordet qu'aussitôt après tout le poisson se porta la surface de l'eau, dont l'agitation fut telle'en ce moment mi'il eut.la plQs grarit^éJjeJfclà gagner le bord. Es oujftjMfc qui travaiïïa^nt alors dans les mine de cuivre, enten dant le bruit raKyant qui se faisait autour d'eux crurent qu'un violent orage éclatait au j dessus du gisement des travaux. Les mêmes phénomènes atmosphériques avaient été remarf 'erm et l'usine Wissimooutkinsk, sui^ de. Le feuilleton du Siècle raconte l'anecdote suivante Il n'y a pas de fête au château sans M. et Mad. S..., héritiers légitimesde ce riche Anglais qui a légué au roi Louis-Philippe une précieuse bibliothèque et une magnifique galerie de tableaux. M. et Mad. S... ont gracieusement escorté le legs, qu ils ont voulu remettre eux- mêmes qui de droit. En retour de ce bon procédé, etpar reconnaissance pour le donateur, on accable M. etMad. S... de prévenances etde petits cadeaux. Ils ont été reçus pendant l'été dans toutes les résidences royales, et M. le duc d'Orléans leur a fait lui-même les honneurs de Fontainebleau. On rapporte que le prince, promenant ses hôtes dans le château tout rempli de souvenirs historiques, leur dit Voici la galerie où la reine Christine fit assassiner Monaldeschi. A ces motsles deux Anglais reculèrent d'étonnemenl et d'horreur. La veille, ils avaient, passé la soirée avec la reine d'Espagne.Ce quiproquo a beaucoup réjoui le prince et sa société. Il ne saurait être inutile de faire con naître comment la direction donnée aux débats devant la cour des pairs, est jugée en Angleterre, même par la presse modérée. On lit dans le Sun Les journaux libéraux français de lundi sont pleins de commentaires sur l'interrogatoire de M. Dupoty, éditeur <jlu Journal du Peuple accusé de complicité dans la conspiration, et„de ses associés. 4 JI n'a jamais élcfTt »tr déplorable^contre un n'ont été iHkîçtc dwgçs „.plus fssees. fait que commande M. Bérard, capitaine(de vais seau qui s'est si distingué l'attaque de Saint Jean-d'Clloaa sauvé-l'équipage du navire anglais la Vibilianaufragé sur l'île Magotta., L'effectif de cet équipage était de vingt hommes. On nous écrit de LofedréS en date du 8 décembre On adepuis peubeaucoup parlé des préparatifs considérables d'armemensqui se foûf dans tous les arsénaux et sur tous les ohantiers de l'Angleterre ces bruits ne sont que trop fondés. Maisce qui est moins connu c'est qu'une activité prodigieuse, correspondant celle des armemens, règne dans toutes les divi sions du ministère des affaires étrangère*. Lord Aberdeen passe ses journées et une partie de la nuit travailler avec une ardeur infa tigable, sans qu'il ait été jusqu'ici possible ses amis les plus intimes de découvrir quels objets particuliers absorbent ainsi toute son applica tion. Rien de ce qui se passe entre nos hommes d'état ne transpire le plus grand mystère en veloppe tous les projets du cabinet. (Univers.) Un courrier de notre ambassadeur Lon dres vient d'apporter des dépêches dont le contenu doit être d'une haute importance, si l'on en juge par l'immense activité quidepuis leur arrivéerègne parmi nos ministres. Ceux- ci se sont assemblés pour tenir conseil. Dans la soirée M. Guizot a réuni "chez lui plusieurs des ambassadeurs et consuls des grandes puis sances, et le ministre plénipotentiaire de la Grande-Bretagnelord Cowley. Celte confé rence extraordinaire a duré fort longtemps mais on preUArid savoir que son résultat n'a j>as contenté tous ceux qui y ont pris part im- pfôMjatement après M. Guizot s'est reàdu chez «Rrdrè àf Projet d^^^^Hiurait ià,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3