lr (SUPPLÉMENT AI IV0 66.) JOIMAL D'YPRES. RAPPORT "V -V. - a; Sur l'administration et la situation des affaires publiques dans la Tille d'ITpres pendant l'année 1141, pré senté an conseil communal par le col lège des Bourgmestre et Éclievins en conformité de l'article ÏO de la loi communale, le 9 novembre 1841. (SUITE ET FIN.) COMMERCE ET INDUSTRIE. L'état du commerce et de l'industrie a subi peu de va riations depuis le dernier rapport que nous avons eu l'honneur de vous faire. Nous avons cependant remarqué un plus grand dé j^loppement dans nos transactions com merciales; le mouvement de notre bassin surtout, a pré senté cette année une activité inaccoutumée, due satis doute au grand nombre de constructions qui se sont fai tes en notre ville et l'influence de la nouvelle usine qui s'est élevée dans le voisinage de nos quais. La ville d'Ypres était autrefois une des plus populeu ses et di s plus commerçantes cités du pays. Elle est des cendue aujourd'hui au rang des villes du second ordre; Les causesde cette décadence doivent être principalement attribuées" des déplacements d'industries que des cir constances politiques i revivre celte an-, peuvent-ils cou-. côté s'était engagée maintenir dans un état continuel de viabilité, la partie du chemin situé sur le territoire fran çais, mais ce projet qui dans d'autres circonstances aurait pii fixer votre attention, mis en parallèle avec celui de Neuve-Eglise dont il contrariait la combinaison ne put mériter vos sympathies et l'unanimité de vos mem bres présents, vous avez décidé qu'il n'y avait pas lieu de dévier des principes qui ont dicté vos résolutions des 9 mai et 12 octobre 1888, 26 mai et 16 juillet 1839, que la ville d'Ypres en maintenant le subside de fr, 45,487, votés pour l'exécution d'une voie de communication qui de cette ville se dirigerait par Voormezeele, Kemmel, Dranoutre et Wulverghem sur Neuve-Égjise, et de là la frontière française, renonçait s'associer aux efforts des communes de Dickebusch, Reninghelst, Locre et West- outre, pour obtenir le pavage de la lacune de Bailleul. Vers la même époque se réunit dans nos murs une commission d'enquête, chargée de rechercher les avan tages et les inconvénients que pouvaient présenter trois projets de route vers la frontière française, pour lesquels des subsides avaient été démandés au gouvernement et la province; c'étaient i" Celui par la route communale de Voormezeele, le cabaret le Plas, les hameaux Groote Vierschaere et Gra- venslinde, le village de Neuve-Église au cabaret le Seau, route de Dunkerque Lille. 20 Celui d'Ypres par la route de 2" classe Warnêton, la route communale dite de Messines, le village de Neuve- Eglise au cabaret le Seau et finalement 3° Le projet dont nous venons de vous entretenir, d'Ypres^^Bfcpute de a'jùasse de cette ville vers Pope rinaiiç^^^^^MLcomni^B^bde Dickebusch jusqu'au limeur leur Nos fabriques de fils rétors ont émigré en France par suite de la prohibition dont ce pays a frappé ces sortes de fils leur entrée. Nos trois distilleries se soutiennent, mais les distilla teurs se plaignent de devoir se défaire de leurs fabricats des prix qui ne leur laissent qu'un bénéfice fort modi que. Ils se plaignent aussi de quelques dispositions des lois qui les régissent et qui sans nécessité, suscitent des entraves au libre exercice de leur industrie. La labricationdesrubansquiautrefois occupaiten cette ville une foule de bras est toujours souffrante. Les vices de notre système douanier ont porté un coup mortel cette industrie autrefois si importante repoussés l'étranger, ou parla prohibition ou par des droits qui y équivalent, nos rubans ont lutter l'intérieur contre la concurrence que leur suscitent sur notre propre marché les fabricats de l'Allemagne. Cinq fabriques de rubans existent encore en cette ville, mais leur importance est minime. Il est pénible de songer que cette industrie ne reclame pour se soutenir qu'un droit protecteur de 12 p. sur les rubans alle mands et que ces réclamations sont restées jusqu'à ce jour sans résultat. Les fabriques de MM. Depoorter-Roffiaen et Verrue- Lafrancq et C° ont envoyé l'exposition de Bruxelles des produits de leur industrie, dont le mérite, nous en sommes persuadés, sera apprécié par les connaisseurs. Nous possédons encore cinq savonneries mais nos fabricants de savon disent que la concurrence de l'huile do baleine leur lait un tort considérable.: .ils prétendent que ces huiles ne sont propres qu'à fabriquet\un Savon Nosjjjg^^péclainent contr'elles des droits cUaRtrée tienr Guerre au nombre de^^rant la main au chiffre de la Reinedeux mouchoirs en batiste avec bords brodés la main et dentelles. Fidel-Amand Mahieu, tonnelier, un baril fort ingé nieux pouvant contenir trois sortes de liqueurs. Louis Verdonck, cordonnier une paire de bottines en drap bleu pour homme. Louis Lapiere, une paire de bottines en soie pour femme. La veuve Gervoson et fils, marchands poëliers et chau dronniers une casserole étamée d'après un nouveau procédé. Tous ces industriels ont bien voulu répondre l'appel que nous leur avons fait cet égard et nous nous plaisons leur en témoigner ici publiquement toute notre recon naissance. L'année dernière nous avons entretenu le public des difficultés qu'avait éprouvées l'érection d'un four chaux non loin des abords du bassin de notre ville ces difficultés ont été aplanies et aujourd'hui cette usine se trouve en pleine activité. Les préventions que son érection avait fait naître se sont dissipées, et déjà l'in fluence de cette nouvelle industrie se fait avantageu sement sentir. Le changement que nous avions sollicité dans les jours des foires des bestiaux qui chaque mois se tiennent en cette ville, nous a été octroyé par arrêté royal du 10 août dernier. Ces foires seront désormais fixées au pre mier samedi de chaque mois. Nous allons nous occuper incessamment d'un projet de règlement qui aura pour but de leur imprimer une plus grande activité dont les dispositions; calquées sur celles des règlements dau- wmuf ner d'atteindr." but- bassin et l' I" CeUe et.l encombrement du fait sentir l'absence d'un le maintien de l'ordre jjjy^le la conservation l-éléj d'autr vo'

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 5