A JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. Ie ANNÉE. N° 68. JÇUDI, 23 DÉCEMBRE 1841. \<i On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé,/ranca, l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX MS INSERTIONS. Quinze centimes par ligne.,.. YPRES, le 22 Décembre. Parmi les membres de l'opposition qui ont ppis part aux débats de la chambre des repré sentants, aucun ne s'est prononcé d une manière plus formelle que l'honorable MVerhaegcn ainé, contre les tendances rétrogrades de la majorité. Dans la discussion du budget des -voies et moyensil a vertement accusé le ministère et la m ;r-?rité par laquelle celui-ci est soutenu, de rè-N/le retour d'anciens abus tels que main morte, dîmes, etc. Ce nelail point une simple allégation la preuve de ces tendances a été donnée, quand l honorable député a lu latribu- ne nationale une pétition signée par les vicaires- généraux du diocèse de Gand et adressée aux hautes puissances alliées. Elle contenait la de- *|u rétablissement de la dîme. M. Defoere, ila cha ihre des représentants, aie bre a dit que ceux qui avançaient qu'on vou lait le rétablissement de la dîme ne croyaient pas eux-mêmes que ce retour fut possible. Nous croyons que l'on doit s'attendre tout de la part du ministère actuel. Il est prouvé qu il n'a été formé que pour faire les affaires du parti catholique, et pour lui donner ce que ce parti n'aurait jamais osé attendre d'un miuislère com posé d homme» de son opinion. A l'occasion ^des cent mille francs votés pour l'érection du jpetit séminaire de St. Trond, ho norable M. Yerhaeghen ibdiqu- dans uti dis cours remarquable les moyens mis en usage par le clergé pour accaparer le monopc^^L^Lin- struclion publique. 11 projivî sait très-activement tandis que le gouj dans une coup lorsque l'instj du clç, et que le produit de leur travail appartient l'établissement.Celte disposition est juste et équi table puisqu'avant de pouvoir gagner de l'argent les élèves sont entretenues et instruites gratuitement. Ceci paraît contrarier vivement quelques parents qui voudraient jouir du travail de leurs enfants. 11 ne serait donc pas impossible que quelques pères de familles eussent excité leursfilles, bonnes ouvrières déjà, la désobéissance et l'insubordination, dans l'espoir que l'administration finirait par les ren voyer de l'école comme il était arrivé d'autrefois. Nous ne pouvons trop flétrir ces manœuvres. On dit aussi que plusieurs personnes désire- îient voir confier des religieuses la direction établissement de charité, at qu'elles lême les troubles et la discorde jmme un ar- 'uelle- A "V

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 1