M. le ministredelintérieurMon intention n'avait pas été de comprendre dans une sorte d'accusation les libéraux de Liège. J'ai rappelé un fait: j'ai dit qu'à une certaine époque I hono- rable membre auquel je répondais avait été proscrit par les prétendus libéraux qui alors proscrivaient l'honorable membre, et mes yeux c'étaient de prétendus libéraux. Voilà mes pa roles avec la restriction qu'il faut y mettre. M. Delfosse. M. le ministre se trompe lorsqu'il croit qu'à l'époque laquelle il fait allusion l'honorable M. Rogier a été proscrit par les libé raux de Liège j'ai fait des recherches dans le Moniteuret j'y ai vu que l'honorable M Rogier n'a été^ cette époque, ni lecandidatde l'opinion libérale, ni le candidat de l'opinion catholique; si donc il a été proscrit, il l'a été par tous, mais le fait est qu'il ne s'est pas porté Liège, parce qu'il était porté dans le district de Turnhout où son élection était certaine. M. Deschamps dans un long discours cherche procéder que la conciliation des partis, le renouvellement de Y union n'était pas impossible lavènement du ministère actuel. Cest par suite de cette opinion qu'il a fait sérieusement de l'opposition contre l'ancien cabinet. La parole est M. Devaux. Nous citons les paroles par lesquelles cet honorable membre a terminé sa brillante improvisation. La .faiblesse du ministère provient précisé ment de ce qu i! s'est mis au service d une opinion passionnée, d'une opinion qui, depius quelque temps, est sortie de la modération pa; ^~<ses'principes, et qui, dans 'a dernière session, eUtélait sortie par ses actes. Il s'est mis la suite des passions quil n'a pas l'excuse de partager; il a remplacé des ministres qu'il n'avait pas eu le courage de combattre et dont au fond les opinions étaient les siennes; de son propre aveu, il a empêché le pays d être représenté seloiugo» vœu. Il n'est pas un ministère modé- ne sera pas non plus, comme il nous ne lui. Mle ministre de l'intérieur. Ce ne sont là que des suppositions M. Devaux. Ensuite on* a" avisé une autre négociation diplomatique. Je ne m'occuperai pas ici même du fond de la négociation, parce qu elle est encore pendante mais pourquoi lui donner un éclat qui, si elle^réussissait, devait peu ajouter ses résultats, et qui, si elle ne réussissait pas, devait rendre l'échec d'autant plus humiliant? Cet éclat avait encore un but politique il fallait montrer tous qu'on s'oc cupait de négociations commerciales, bien plus et bien autrement qu'on ne l'avait fait depuis, six ans. Les négociations avec la Hollande^sont une des affaires les plus.importantes du ministre des affaires étrangères. Or. quand les commissions nommées par les ministres précédents pour né gocier avec la Hollande se réunissent, savez-vous qui les préside ce n'est pas le ministre du dé partement, c'est le ministre de l'intérieur qui remplace son collègue. M. le ministre de l'intérieur. 11 était absent. 31. Devaux. Singulière coïncidence. Pour ^savoir combien au département de la guerre les intérêts administratifs sont do minés par la politique, il n'y a qu se rappeler ce qui a été dit dans celte enceinte sur le bud get de la guerre que pour faire descendre le chiffre..de,ce budget au taux auquel la politique voulait qu'il le fût, on a ajourné des dépenses, par exemplecelles destinées l'entretien des forteresses él la" continu t'ion des forteresses commencées. Au ministère das trav^ix^|^icscomment fait-on les affaires Là d'influence encore, pour des motifs polit missions de lani^ est de telle c d art pouy sence des chambres. Ilrôoleda loi. On réclamait pour une autre industrie intéressant les,Flan dres, une mesure qui aussi nécessitait ta, pré sence des chambres, mais comme la politiquè du ministère voulait que Içs chambres fussent en vacances, on commet tfne nouvelle illégalité. 11 y avait une Sutrc grande affaire pendante au ministère de lintérieiir. l'affaire"du bateau vapeur. Je n'entrerai pa.^ dans le fond de la question, ce n'est pas le'moment de lalrailer, mais je puis parler de la note dû ministre qui se trouve dans le rapport de la section centrale. Que semble-t-il résulter de celle note Qu^ le cabinet n'a pas osé refuser sa ratification l'acte conclu par son prédécesseur, parce qu il ne voulait pas encourir la réprobation qui résul terait du refus; mais qu'il ne veut pas non plus accepter la responsabilité de l'acte parce que depuis il a rencontré quelques adversaires. Comment s'est-on conduit dans une autre question d'administration la convocation des électeurs? 11 fallait dans le mois de la compo sition dn ministère convoquer les collèges qui avaient nommé les réprésentants devenus mi nistres. L'intérêt politique du ministère voulait un plus grand délai. Aussi, de son chef, il déclara l'exécution de la loi inutile. En d autres termes il s'attribue le droit de déclarai'la loi mau vaise, d'en annuler les effets quand il lui plaît. Voilà comment le ministère est dominé par sa situation politique. Voilà commun les atfai res ne peuvent être traitées en elles-mêmes, niais sont résolues par des motifs politiques. Séance du i g. La chambre a adopté quelques chapitres du budget de l'intérieur. AVIS. iondela fête de la Noéllé Progrès 4

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3