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-Le tribunal dé police correctionnelle de
Gand,_a jugé samedi dernier les individus arrê
tés pendant les troubles du 8 novembre dernier.
On voyait sur le banc des prévenus François de
\VevercolporteurJacques de Clerq Henri
Bastier, Piçrre de SmetGuillaume Reynaert,
ouvriers de fabrique et Antoine-Jean Martin,
musicien; tous domiciliés en cette ville, et pour
suivis comme auteurs ou complices des dégra
dations d'objets d'utilité publique qui eurent
lieu à'-cette époque et qui constituent le délit
prévu j>ar l'article.2o7 du code pénal.
A côté d eux figurait Donat Meulenyser, com
mis-voyageur âgé de 24 ansdemeurant
Gandet inculpé de s'être rendu coupable
1° de rébellion envers des agens de la force pu
blique pendant la nuit du 8 et 9 du même
mois; 2° de tapage injurieux et nocturne. Sa
défense était confiée Me Delhougne, qui a sou
tenu d'abord qu'en admettant que l'on pût re
procher son client d'avoir proféré quelques
cris, ces cris n'avaient aucun caractère séditieux;
ensuite que le délit de rébellion et de tapage
nocturne n'était pas dûment caractérisé ou
établi dans l'espèce.
Le ministère public avait cité plusieurs té
moins pour prouver les faits imputés aux pré
venus. Il a invoqué le jeune âge et l'inexpéri
ence comme circonstances atténuantes l'égard
des 4 prévenus, contre lesquels il a demandé
l'application de la peine portée en l'art. 237 du
code pénal, tout en abandonnant la prévention
l'égard des 2 autres.
Quant au sieur Meulenysercommis-vova-
geur le ministère public a requis contre lui
1 application de la peine portée aux art. 212 et
496, n° 8 du même code.
Le tV'bunal a condamné trois prévenus, sa
voir trançois de Wever colporteur.
et Henri Bastien,.ouvriers
lerq
cun
tuf
Quelques jours après l'union T la jeune dame
prie son époux de souscrire un billet en faveur
de Mad. N. sa mère: on se présente ensuite chez
Mr F. pour recevoir des billets créés par Mad.
N.; celui-ci paie, signe, avance encore des fonds,
endosse d'autres billets.
Le tribunal de commerce d'une ville du dé
partement du Nord, domicile social, déclare la
faillite de Mad. N. et comp. Mr F. reçoit quel-r
ques jours après, un avis qui lui enjoint de
comparaître avec son épouse, devant les créan
ciers de la maison N. et compagnie. Mr F. pro
teste que sa femme' n'est pas associée qu'elle
n'est pas commerçante et qu'il veut rester
étranger ces affaires. On lui répond simple
ment par l'acte de société. Le malheureux Mr F.
ne sait que dire et produit 1 assemblée des
créanciers des titres de créances qui s'élèvent
30,000 francs.
Quelque temps après, les porteurs de billets,
endossés par Mr F. l'assignaient devant la ju
ridiction consulaire en paiement de 28 billets,
ensemble 16,000 francs.
Sans être jurisconsulte chacun peut décider
quelacaution doit payer, saufson recours contre
celui pour lequel elle s'est engagée. De sorte
que Mr F. fera valoir une créance totale de
46,000 francs contre sa belle-mère.
Puisse ce fait garantir quelques jeunes gens
de se laisser prendre un tel piége.(Modérateur.)
CHAMBRE DE* REPRÉSENTANTS:.
Sèancedu o/i décemhr(Présidence M. Taflôn.)
La séance est ouverte midi et quart par
procès-verbal et
ureau la première
is&ion d'enquête,
en est ordonnée,
artie pour en
31. David appuie de tous ses efforts l'allo
cation de 100,000 fr. il s'étonne de l'extrême
parcimonie avec laquelle quelques membres de
la chambre accordent des subsides quand il s'agit
d'encourager le commerce et de développer nos
relations. L'allocation demandée est bien faible
pour le but auquel nous voulons atteindre, ce
n'est qu'une goutte d'or là où il faudrait des
millions.
31. Eloy du Burdtnne. L'honorable préopi
nant vous a dit, messieurs, que 100,000 fr. ne
sont qu'une goutte d'eau. (On rit.)
31. David. J'ai dit une goutte d'or...
31Eloy de Burdinne. N'importe avec des
gouttes on fait la mfer. (On rit plus fort.)
L honorable orateur raconte l'histoire du voya
geur qui. en extrayant goutte àgoutte le jus des
citrons dans un champ de citronniers, avait
fini par ne plus laisser que les écorces il com
pare ensuite les citrons au pays qui n'aura bientôt
plus rien force d'accorder des allocations.
(Nouvelle hilarité.)
31David. Nous savons que nous ne pour
rons jamais nouséntendre avec l'honorable pré
opinant quand il s'agira d'encouragements pour
le commerce pour soutenir les doctrines qu'il
professe, il faut n'avoir jamais perdu de vue le
clocher de son village (oh! oh!) M. Éloy n'a
pas fait de grands voyages, je pourrais répondre
son histoire de citrons par la poule aux œufs
d'or. (Explosion d'hilarité
31. le président. Tâchons, messieurs, de ne
pas faire de plaisanteries,
ment dans la discussion.
31. le ministre de l intérim
tion gui a pour objet de
navigation vapeur et dej
31. Éloy de Bai
œufs d'or, c'est'
avait cessé recomf
l agriculture fait v^
Après l'adoption]
la chambre passe-
-ainsi conc