l'auteur de la provocation et ceux qui ont com mis ce crime. Que cette disposition fait partie du code pénalaux termes de l'article 26 de la loi du 17 mai 1619, qui en portant abrogation des articles 102.217, 367. 368. 369, 370.371.372, 374, 375, 377 de ce code, ordonne qu'ils seront remplacés par les dispositions de ladite loi. Attendu que la loi du 8 octobre 1830 n'a rien statué sur les provocations au crime suivies d'effets, commis par l'un des moyens de publi cation prévus par l'art. 1er dk jt loi du 17 mai 1819. Que, si la loi du 9 septembie 1835 a réputé attentat la sûreté de l'étatles faits de publi cation qui contiennent des piovocations aux crimes prévus par les articles 83 et 87 du code pénalet les a classés parmi es attentats qui peuvent être déférés la cou' des pairslors même que la provocation n'a p;s été suivie d ef fets, cette disposition a simplement fait entrer dans la compétence de la co«r celte matière d'attentat, et n'a point modifié l'application du principe général en vertu duqiel toute cour de justice, saisie de la connaissanc d un crime, est compétente pour juger les compices de ce crime. Attendu que les Jcrimes d'à tentât et de com plot dont la cour a retenu la onnaissance par son arrêt du 18 novembre (|irtierprésentent les caractères de ^onn^xité revus par lart. J22.7 d'i"f4S^ri"smic.tiQn criiinellc. 1apnrtColom- J ai Condamne Auguste Petit, Jarrasse, Dufour la peine de la déportation. Condamne Martin Boggio, Mallet, chacun 15 années de détention. Boucheron, Launoisdit Chasseur, chacun dix années de détention. Dupoty Napoléon Bazin chacun 5 années de détention. Fait et délibéré Paris le jeudi 23 décem bre 1841en lachambredu conseil où siégeaient.» (Suivent les noms des pairs.) On lit dans le Mémorial de Rouendu 23 décembre «Trois habitans de la commune de St.-Pierre en Port, les nommés Toussaint, Lemarchand et Picots'étaient rendus sur le bord de la mer pour y recueillir du Warech. Surpris au milieu de ce travail par un grain violentils eurent l'imprudence de s'abriter sous une excavation fabriquée sous fa falaise par l effet des eaux de la mer. Ils étaient depuis quelques minutes peine dans ce dangereux asile quand un ébou- lemenl considérable survint soudainement sur toute la hauteur de la falaise et couviit ces malheureux de plus de 15 mille mètres cubes de cailloux et de roches calcaires. A la nouvelle de cet effroyable malheur, presque tous les habitans de la commune se ren dirent, siu^lpj-ij^re et se mirent l'œu line éboulement. Les^u [c un ^^nresseincii é- y- «FNWi'feiiSBwa !ïgg5_jg!gjglg-ac-Bf rible sous les yeux des ouvriers et de les éloigner jamais d'entrer dans les conspirations politi ques et les sociétés; mais il paraît que l'opinion contraire l'a heureusement emporté grâce l'influence personnelle du roi. On dit que les ducs d'Orléans, de Nemours et d'Aumale étaient restés enfermés dans le ca binet du roi pendant une partie de la matinée, et ils ont, dit on, supplié S. M. pourfaire usage de sa prérogative royale afin d'empêcher que le sang coule sur l'échafaud l'occasion dfe'l'at- tental du 13 septembre. M. Dupoty et Napoléon Bazin sont partis dans une chaise de poste, accompagnés de gen darmes, pour la prison de Doullens. Le condamné Boucheron est encore la pri son du Luxembourg. QuénisselColombier et Brazieront tout trois été revêtus suivant l usagé, delà camisole de force. Quénisset et Colombier sont toujours très-calmes. Brazier que le pensée dtysa mère a très-vivement emu, a prié Mr Blot-Lçquesne, son honorable défenseur de vouloir #îen lui porter quelques consolations. Maintenant il est assez tranquille. On lit dans les journaux de Toulouse du 22, que le conseil municipal de cette ville a rer* jeté la proposition qui avait pour objet d'accor der divers particuliers qui la réclamaient, une .indemnité pour les pertes que leur avaient fait 'éprouver les attroupemens du mois du juillet, tï ati-lé reconnu que l'autorité locale n'avait dévastations, parç^cuuu" fbn se.sjfliains

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3