l'exposition sera ouverte dimanche 11 heures et le sojr, au bal, vous me direz si vous avez été moins surpris que moi. Vous^rez fiers, Messieurs, vous serez heureuses, Mesdames, d'être nés dans une ville que l'on traite parfois d'arriéréemais dont les— habitants se montrent toujours prêts secourir le malheureux qui souffre et l'indigent que la misère accable. j A l'occasion de la tombola..tous les habitans d'Ypres ont rivalisé de zèle. J'ai vu sur un lot le n° 700 et tous les objets n'étaient pas encore envoyés! Bien que la Commission directrice art annoncé que tous les objets devaient être remis avant le 10 de ce mois, espérons qu'elle ne refusera pas les dons qui lui seront envoyés après celte époque. Ce serait priver les pauvres d'une partie des secours qu'on leur desline, et ôter plusieurs personnes chari tables le plaisir de faire une bonne œuvre. S'il m'était permis, Monsieur, de donner,un avis, je me permettrais de conseiller la Commission di rectrice de faire imprimer, çonune çela se fait par tout, le catalogue des objets qtgflfcoft) posent l'expo sition, ainsi que les noms des donateurs. Par là, tout en reqrfant justice chacun, on conserverait le sou- veni"»d'iine œuvrede bienfaisancèqui bien longtemps encore fera honneur la ville d'Ypres. Veuillez, Monsieur l'éditeiir, insérer ma lettre dans votre plus prochain numéro vous la trouve rez un peu longue peut-être, maissongez, je vous prie, que je suis femme. Lne Dame. Nous avons annoncé que MM. les Commis saires de l'exposition avaient fait des démarches «auprès de MM. jes industriels d'Ypres, qui avaient exposé ààS&'uxelles, l'effet de les prier de vouloir bien déposer ces«nèmes objets dans les salles de l'exposition au bénéfice des indigents de notre ville. Nous apprenons que ces démarches ont été couronnées d'un plein succès et que nous aurons la satisfaction de voir par là l'exposition.au bénéfice des indigents, les produits de l'indus trie de notre cité. Nous extrayons d'une note communiquée ce qui suit Parmi les objets, qui méritent d'attirer l'attention des visiteurs de l'expositiou au profit des pauvres, on cite un quir.quet en forme de lustre. Ce meuble faitetdonnéparM.Ramoen, ferblantier, nepeutman- querpar sa construction, lalois simple et élégante, de produire un bel effet dans la place qu'il sera des tiné orner. «s»©*»» A Monsieur F Éditeur du Progrès, Monsieur, Les personnes qui désirent recommander des in digents la sollicitude de la commission directrice de la Tombola, sont priées de vouloir se conformer l'avis inséré dans le n* 68 du Progrès et défaire parvenir le plutôt possible, l'un-des commissaires, les noms et les adresses des pauvres qui ne reçoivent aucun secours des administrations charitables. Les lettres de recommandationssignéesseront seules D'après Iss renseignemens que nous av me pris, nous pouvons donner l'assurance que les dons pour l'exposition seront teçus, avec gratitude, jusqu'au jour du tirage de la tombola. prises en considération. Je vous prie, Monsieur l'éditeur, de vouloir bien, par la voie de votre jour nal, porter cet avis la connaissance du public. Le Secrétaire de i.a^Jommiesidk J. DÎT CO£I. L'ex-colonel Borremans. pi^enu de compli cité dans l'affaire du complot, s'est réfugié Rotterdam. On prétend qu'il vient d'écrire uhe personne de Bruxelles, qu'il ne s'est mis que provisoirement l'abri du coup de la justice afin de ne pas subir une détention préventive, mais qu'aux débats du procès il se présentera, certain, dit-il, qu'il n'a pas de condamnation craindre. La cour d'appel de Bruxelles première chambre), présidée par M. Espital, a rendu hier son arrêt dans l'affaire des avocats Roussel et Yervoorty La ctjur a déclaré constants les faits articulés par le ministère public et a, en conséquence, condarpoé les intimés deux mois de suspen sion et aux dépens. L'avocat général d'Anéthan avait, conclu trois mois de suspension. Nous avons dit dans notre numéro d'hier que les industriels français sont hostiles tout arrangement commercial avec notre pays. Des nouvelles bien graves et bien tristes viennent aujourd'hui confirmer nos assertions. Dans la séance du 9 janvier le conseil général d'agri culture a volé l'unanimité le maintien des droits sur les importations de la Belgique. On peut donc, dèsà présent, regarder comme avor tées, toutes les négociations commerciales com mencées avec la France. Journde Bruges.) Un arrêté du 31 décembre porte le traile- tementdes capitaines de première classe 3,300 fr. et celui des capitaines de deuxième classe 2,900 fr. ce traitement ainsi fixé leur sera payé dater du 1er janvier courant. On assure que samedi prochain, des four gons dépendants de la suite de S. M. le roi de Prusse, arriveront Liège,- ils se rendront im médiatement par le etiemin de fer Ostende. Le roi de Prusse doit arriver Liège, le 19 courant il y logera. L'ouverture et l'inauguration du nouvel hospice des aveugles et des incurable^, et la translation de l'ancien hospice des vieillards au nôuveau local, rue aux Laines, est fixé au di manche, 3 avril. Il a été décidé qu'une première distribution de cartes de pains et de houille, serait faite domicile par les visiteurs des pauvres et les da mes de charité de la société. Le 9 de ce mois le sieur Jean-Joseph Francarddemeurant dans la commune de Trivière près Rœulx (Hainaut)a trouyé dans sa cour Louis Dacirée, jardinier, né Belœil, âgé d'environ 80 ans, ne donnant plus aucun signe de vie ce malheureux était actuellement sans domicile et travaillait dans plusieurs com munes. Il était cinq heures du matin lorsque le poignard, el en dirigea la pointe sur sa gorge, en loi disant Je pourrais maintenant te tuer et purger le Danemarck d'un m<«)stre; mais, même envers toi, j'observerai les lois de la chevalerie. Relève-toi et prend ton épée. Rolf, encore étourdi de sa chute, ne se défendit que faiblement. Au troisième coup que lui porta Adolf, il fut atteint 1 endroit où le gantelet rejoint le brassard. Sa main sanglante tomba et rougit la poussière. C'est la maiffqui a prêté le serment de fidélité au roi, s'écria le peuple en foule, brave chevalier d'Allemagne, le ciel a dirigé votre bras pour punir le traître. Dieu vengeur murmura Rolf d'une voix éteinte, en levant vers le ciel son moignon sanglant, punis-tu si cruellement le parjure? Déjà le peuple s'avançait pour s'emparer du vaincu, lorsque tout coup les chevaliers qui avaient combattu pour celui-ci, sortant de leur stupeur, fondirent sur Adolf, et l'entourèrent en lui portant les coups les plus multipliés et les plus terribles. Adolf se défendit vaillamment: mais, fatigué, épuisé par la perte de son sang et n'ayant plus en main qu'une épée brisée, il allait suc comber lorsque dix cavaliers débouchèrent sur le lieu du combat, au cris de: Dachsburg! Dachsburg! Victoire l'Allemagne! Le comte reconnut ses serviteurs A moi, Leuihold, cria-t-ildonne-moi une épée, une bâche d'armes, que je punisse ces lâches et ces traîtres Le combat recommença avec un nouvel acharnement. Presque tous les chevaliers Danois qui défendaient la cause de Rolf, succombèrent. Alors seulement, la victoire se déclara pour Adolf mais, aiors aussi, il connut toute l'étendue des pertes qu'il venait de faire. Leuthold, le brave et fidèle Leuthold, avait eu la tête fendue dans la mêlée. Trois écuyers avaient également succombé et du reste de la suite d'Adolf, un seul serviteur était sorti du combat sans blessures. Le comte fit éclater les transports de la plus vive douleur j mais bientôt le désir de la vengeance l'emporta sur ses regrets. Rolf, au milieu des plus affreuses tortures, avoua ses crimes. Il avoua que ses actions n'avaient eu pour but que de chercher rendre le roi odieux, afin de le faire détrôner, et s'emparer ensuite du roy aume. Il fut condamné au supplice alors en usage contre les nobles cri minels. On le révêtit d'une riche armure5 ses armes de combat, son écu hlasonnéétaient portés par des varlets. Le bourreau marchait en tète du cortège. sieur Francard l'a trouyé-, il l'a transporté aus sitôt chez le sieur Adrien, tailleur, son voisin, où il est mort vers neuf heures par suite du froid qui l'a saisi. Cette nuit une patrouille a trouvé sur la voie publique, un homme qui est resté inconnu, ne donnant plus aucun signe de vie transporté la permanenee, on a constaté qu'il était mort. C'est probablement un malheureux qui. pris de boisson, sera tombé etaura été saisi par le froid. Un thon de 50 kil. a été péché très-ré cemment Dunkerque. Ce poisson appartient la Méditerranée. On ne sait comment cet in dividu isolé est venu se perdre dans la Manche. Dans les états du grand duché de Hesse- Darmstadt, on compte, sur 50 députés, 37 fonc tionnaires publics. Gand, 12 janvier. L& Gazette van Gend annonce que la veuve du lieutenant-colonel Guilick, ex-commandant du 9erégiment, décé dée ces jours derniers en noire villea légué une somme annuelle de mille francs pour l'entretien de son chien, de sa chèvre et de son perroquet. Hier vers les sept et demie heures du soir, le feu a prisaux vèlemensdela nommée Jeanne Healhcote, âgée de 7 ans, fille de Samuel, mé canicien anglais, demeurant au faubourg de la porte de Bruges, n° 283 privée des secours, en l'absence de ses parents, qui l'avaient laissée seule la maison, cette malheureuse enfant est morte dans des douleurs atroces. On écrit de Courtrai, 11 janvier: Un des allumeurs d'éclairage du gaz, le sieur Petit vient de périr misérablement, samedi soir, dans l'accomplissement de son devoir. En préparant l'un des réverbères de l'Esplanade ce qui consiste introduire de l'esprit de vin dans le bec et s'assurer par une aspiration que le gaz s'échappe l'orifice, le malheureux est tombé du haut de son échelle. la tête sur le pavé. On l'a relevé et transporté dans une maison voisine, où donnant encore quelques signes de vie, on s'apprêtait lui donner les secours requis, lorsque par un mouvement con- vulsif, il s'est dégagé des bras de ceux qui le soutenaient, s'est Jevé et l'œil hagard, gesticu lant et grommelant comme un maniaque, s'est précipité hors de la maison et a pris sa course avec une rapidité extraordinaire vers la porte de Gand, où on l'a vu descendre dans le fossé et traverser la glace. On s'est douté qu'un trans port au cerveau l'avait saisi, on s'est mis sa recherche dans la campagne, et au bout d'un bon quart d'heure on l'a trouvé gisant "par ter re, sans mouvement, mais respirant grands efforts. Transporté dans une maison de la ville, on a cru comprendre de quelques mots pronon cés dans son délire qu'il demandait de 1 eau, on lui en a donné boire et il l a vomié aussitôt avec une matière noirâtre sentant le gaz. Con duit dans une vigilante sur un matelas, son domicile, rue de Bruges, l'autre bout de la Arrivé sur le lieu Ju supplicele comte Tiorn mit un genou en terreet entendit dans cette humble position les imprécations de la multitude. Ensuite le bourreau s'avança, lui arracha son casque et l'ayant brisé coups de marteau, dit Ceci est le casque d'un traître Il arracha et brisa ainsi toutes les pièces de l'armure et les armes de combat du condamnéen prononçant chaque fois les mêmes paroles Lorsque tout fut brisé, le bourreau prit l'écu de Tiorn, en ôta les marques distinctives de sa noblesse, en disant Ceci est l'écu d'un traître Tiorn est déchu du rang de cheva lier il ne mourra pas par le glaive. Le patient fut ensuite pendu au gibet. Tout ceci se passa en moins d'une heure, tant la justice du peu ple est expéditive. Cependant, le roiaccompagné de quelque* chevaliers fidèles et dévoués, sortit du palais et vint au-devant du vainqueur de Rolf, du héros de la journée. A la vue du faible monarque, le peuple laissa éclater son mécon.- tcntemcijtj de violents murmures s'élevèrent de toutes parts autour*

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2