NOUVELLES DIVERSES. m f t4faiuin4csun général attaché de près la personne du roi. Plusieurs médecins» messieurs Tibon, Jobert, Feigneaux etc. ont été interrogés sur des propos entendus mais nue Ift délicatesse de leurs fonctions interdisaiPale révéler, non plus que la retraite d un contumace qui avait été traité de la goutte par un de ces messieurs. lin grand nombre de conducteurs de vigi lantes ont été interrogés sur les courses et visites des principaux inculpés..,, >A1. Jacques Van Caeneghem, l'un des mem bres les plus éminens du barreau de Bruges, vient de mourir Bruxelles, dimanche 16 de ce mois. Jurisconsulte distingué, logicien pro fond il réunissait toutes les qualités de l'avo cat probité savoir et éloquence. 11 emporte les regrets sincères du barreau et de ses nom breux amis. rtn écrit de Bruxelles Une mort inopinée vient d^nlever aux arts M. J -B. Vanmaldeghem professeur de musi que et compositeur distingué. La Société mu sicale la Renaissance établie Ixelles hono rant sa mémoirelui a fait célébrer vendredi en l'église de celte commune un service funè bre en musique les nombreux amis du défunt et l'élite des habitants d'ixelles, assistaient-à cette triste cérémonie. On écrit d'Alost15 janvier Cette nuit les nommés Jacques Vanca'uwen- berg et Pierre VapLCauter, porte-clefs la maison de d.éleo.tionA'nilitaire, Alost, avaient, par imprudences îjvant de se mettre au lit, mis des charbons ardents dans une chaufferette placée au milieu de leur appartement fermé. Ce matin on les a trouvés tous deux asphyxiés. Ce malheur est d'autant plus déplorable que ce sont deux hommes mariés ^dont l'un est père de famille de six enfants. l'art du violon. Le public a applaudi avec le plus vif enthousiasme le jeune virtuose, dont la Belgique peut se glorifig/' juste titre. L'apparition inattendue d'un flûtiste du plus grand^nériteM. Gérolt* dont le nom ne se trouvait pas sur le programme, a donné un intérêt de plus ce concert. £et artiste supé rieur a partagé les honneurs de la soirée avec M. de Smits. Nous lisons dans la Gazette de Metz Le concert annoncé par le jeune et déjà célèbre violoniste belge, de Smitsavait attiré vendredi, au foyer du théâtre, l'élite des dilel- tanti de notre ville. Disons tout d'abord, que l'attente du public n'a pas été trompée. M. de Smits est un violoniste du premier ordre. Doué de ce feu sacré qui n'appartient qu'aux artistes d'éliteil se joue en quelque sorte des plus grandes difficultés en même temps qu'il impressionne profondément son auditoire. C'est surtout dans un morceau de sa com position qu'il a déployé toute sa verve et fait briller la piquante originalité de son archet. Il y a là un efFet de double trémolo admira blement rendu qui a paru le comble de la difficulté aux personnes mêmes les plus initiées CHAMBRE DES REPRESENTANTS. Séance du i5. Toute la séance d'hier, dit Y Indépendant, a encore été remplie par la discussion du projet interprét^iif de l'art. 442 du code de commer ce, et l'on ne sait si la chambre parviendra en finir demain. Voilà pourtant quatre séances consacrées déjà cette discussion. Si linterpré- tation d'un seul article exige un parei^temps, que sera-ce lorsqu il s'agira de réviser les codes en leurtentier? M. Fleussu a présenté de longues considéra tions pour soutenir l'amendement présenté par M. le ministre de la justice; M. Demonceau adoptant les doctrines émises par M. le procu reur-général près la cour de cassation dans son réquisitoirea soutenu que le système admis par les cours d'appel jetterait la pertur bation dans les affaires commerciales et serait presqu un encouragement au vol et la fraude; il s'est en conséquence prononcé pour le sys tème que le dessaisissement ne doit avoir lieu qu'à partir de la déclaration de la faillite. M. Henot a défendu l'amendement de M. le ministre de la justice. M. de Behr rapporteur de la commissiona vivement défendu sa pro position enfin M. Verhaegen par des consi dérations assez étenduess'est attaché défen dre le projet de la commission, amendé par M. le ministre de la justice. La suite de la discussion a été renvoyée lundi. Les pétitions suivantes ont été adressées la chambre Des débitans de boissons distillées deSeraing, demandent l'abrogation de la loi de 1838, re lative l'abonnement sur les boissons distillées. Renvoi la commission des pétitions. L'administration communale de Voorde de mande continuer de faire partie du canton de Grammont. Renvoi la commission chargée d'examiner la loi sur la circonscription cantonnale. L'administration communale de Santvliet re nouvelle sa demande de payement d indem nités pour les pertes essuyées par suite des inondations de 1832 et 1833. Renvoi la commission des pétitions. le cri qui m'est échappé au bauquet royal, vous a déplu vos regards me l'ont dit et vos épigrammes me le confirment maintenant. S il est d'usage en Qanemarck, de sacriûer la flatterie et de mésestimer la franchise, je dois vous paraître bien coupable et comme, s'il en est ainsi, ma présence doit nécessairement vous déplaire veuillez me permettre de prendre congé de vous. De Blonay, salua le prince et se dirigea vers la porle. Restez, Gaston, dit Adolf avec douceur, ce n'est point le prince que vous avez offensé; l'époux seul a été blessé par votre exclama tion. Dites-le moi sans crainte, Géneviève de France est-elle donc beaucoup plus belle que la princesse, ma femme Veuillez me dispenser, sire.... Ne craignez rien, interrompit le priuce, dites-inoi la vérité. Le chevalier de Blonay cherchant éluder la question du prince, répondit Voire royale épouse sire, est parmi les dames ce qu'est le lis parmi les fleurs. La vérité, seigneur chevalier, la vérité! s'écria Adolf avec im patience. Vous l'ordonnez, prince? la voici. La princesse Edvilha ne sau rait être comparée qu'au lis; la reine Génevieve ne saurait l'être qu'à la rose; mais toutes deux sont un chef-d'œuvre de la création. Con naissant tout son prix, la fleur de lis s'élève fièrement sur sa lige; elle sait qu'elle est belle, mais elle s'inquiète peu de savoir si elle est appréciée. Elle répand autour d'elle les doux parfums de son ca lice d'argent, et reste insensible aux caresses de la brise amoureuse; nul désir ne fait rougir son front virginal mais, elle aussi ne veut point faire naître de désirs. Elle lève orgueilleusement sa tête rayon nante, et, grande du sentiment de sa grandeur, trouve sa plus belle louange dans ce ravissant éclat qui fait paraître les autres fleurs lai des auprès d'elle. Sa candeur éloigne toute main hardie; les fleurs, ses compagnes, s'inclinent devant elle comme devant leur souveraine. Toutes, prince, excepté cependant la rose. Celle-ci ne lève pas une lêtealtière comme sa rivale. Elle se pen che pleine de charmes sur sa tige épineuse, et daigne baisser ses vo luptueux regards vers la terre; elle permet an papillon de se poser sur elle, et, balancée par la brise légère, sécouc avec grâce les perles que la rosée a jetées sur ses feuilles soyeusps. A l'aube naissante, elle entr ouvre un sein brûlant de désirs, et se gonfle voluptueusement sous les chauds rayons du soleil. Elle se penche sans orgueil vers ses compagnes dont le feuillage moins éblouissant, lui sert d'ombre en faisant ressortir sa beauté. Le lis cherche la solitude; la rose aime s'entourer d'une cour nombreuse, car là son triomphe est certain. Le lis détaché de sa ti ge souffre et languit la rose par la plus charmante résistance invite encore a la cueillir la main répoussée déjà par son armure épineuse. Vous êtes ménestrelsire chevalier? demanda le prince ironi quement. Ah! prince, qui ne le deviendrait la vue de tant de charmes, si parfaits et offrant si peu de ressemblance enlr'cux! —«Je vous demande si Géneviève de France est plus belle qu'Ed- vitha de Danemarck, et vous me répondez en me jetant plein les mains de comparaisons très-poétiques, sans doute, mais qui ne déci dent point la question, car, tel préférera le lis et tel autre la rose. Les administrations communales de diverses communes de l'arrondissement de Gand re clament contre le projet de supprimer le can ton d'Ooslerzeele. Renvoi la commission chargée de l'examen de la loi sur les circon scriptions cantonnales. Séance du 17. La chambre des représentans s'est réunie le 17 midi trois quarts. M. Zoude, au nom de la commission d'indus trie, a déposé sur le bureau un projet de loi relatif la passementerie, lequel projet devra être joint au projet relatif aux lins, présenté le 18 décembre pour la ratification de l'arrêté royal relatif aux fils de lin et de chanvre. L'im pression en a été ordonnée. La chambre a repris ensuite la discussion du projet de loi interprétatif de l'article 442 du code de commerce. Le second vote de la loi est renvoyé mercredi. Les pétitions suivantes ont été adressées la chambre Le conseil communal de Verviers demande que cette ville soit indemnisée des sommes qu'elle a dû payer par suite de condamnations judiciaires, pour pillages lors de la révolution.Renvoi-la com mission des pétitions, avec demande d'un rapport avant la discussion de la loi sur les indemnités. «Le conseil communal de Vezin, demande la chambre de fixera Noville-tes-Bois le siège de la justice de paixducanton de Huy, etquela commune de Vezin fasse partie de ce canton. Des habilans de Lichtervelde, adressent des ob servations sur la circonscription du. canton de justice de paix deTbourout. Renvoi de ces deux pétitions la commission chargée d'examiner la loi relative la circonscription cantonnale. Le sieur Petit, adjudant sous-officier aii 1 ie ré giment de ligne, demande la naturalisation. Le sieur Dellerre, né Suisse, demande la natura lisation.Renvoi de ces deux pétitions MTle ministre de la justice. Le sieur Watlet,premier lieutenant pensionné, réclame l'interventiou de la chambre pour obtenir une augmentation de pension. Le sieur Devris ancien militaire estropié, de mande l'intervention de la chambre pour obtenir une pension ou un secours. Renvoi la coin— mission des pétitions. Des négocions de la ville de Virtou'demandent l'adoption de la loi sur le colportage. Renvoi la section centrale chargée de'l'examen de cette loi. Aujourd'hui la chambre soccupera de la discussion du tarif pour les fils-du lin. La fabrication du papier est en ce moment dans un état de souffrance en Angleterre. On compte dans le pays 300 moulins papier dont Eh bien, sire! s'écria Gaston de Blonay avec exaltation je donnerais mon bonheur dans ce inonde pour un baiser de la prin cesse Edvilha de Danemarck, et mon salut éternel pour un baiser de la reine Géneviève de France! Vous avez une dame, seigneur chevalier? demanda Adolf étonné. Je vous entends, prince, répondit Gaston d'un Ion convaincu, oui, je suis aimé d'une dame aimable; jeune et belle, mais, jusques dans ses bras je m'écrierais encore Géneviève de France est la plus belle femme de la terre I.e prince demeura stupéfait devant une conviction aussi iné branlable. Il resta pensif comme un homme qui cherche rassem bler ses souvenirs. Tout coup frappant son front de la main, il dit Gaston Connaissez-vous le baron Raoul de Galban? Parfaitementsire Raoul est un de mes compagnons d'armes; il est loyal et brave; mais, puisque vous le connaissez, vous savez aussi quelle est sa folie Sans doute, interrompit le prince; mais, lorsqu'il ne parle pas des ongles de sa dame c'est un homme de sens et d'esprit. Eh bieri? chevalierle baron de Galban avec lequel j ai rompu une lance en Allemagne, m'a avoué que la priucesse de Danemarck était la plus belle des femmes. Je ne puis douter de la sincérité de ses paroles puisque je n'étais alors que le comte de Dachsburg. Prince, vous l'avez dit tout l'heure: 4cl préfère le lis, et lel autre la rose. Mais que faire alors pour décider la question demanda le

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2