NOUVELLES DIVERSES. pour lui rendre sa magnificence primitive; mais en restaurant avec goiit ses restes précieux, en conservant religieusement, ce qui existeon réussira peut-être un jour attirer l'attention du gouvernement et obtenir, gj exemple de plu sieurs villesdu royaume, un subside qui permet tra d exécuter des travaux plus considérables. Le refus fait plfr le clergé d'accorder un .ecclésiastique pour enseigner la doctrme chré tienne au collège communal avait donné lieu quelques personnes de croire que le conseil chercherait se venger en refusant.les supplé ments aux traitements de deux curés et des vi caires de la ville... Le conseil s'est noblement vengé en effet, en accordant les suppléments» ordinaires qui s'élèvent fr. 2,400. Nous le demandons maintenant, de quel côté est la modération Nous prenons acte de cette décision et nous aurons soin de la rappeler l'époque des pro chaines élections, alors que l'on cherchera sans doute encore dépeindre nos candidats comme des hommes qui ont juré haine tout ce qui est religion. Les frais de l'instruction publique donnée par la ville sont évalués fr. 18,750; savoir: 1° traitement du principal des professeurs au collège communal; distribution des prix et au tres frais relatifs cet établissement fr. 15,050, 2° subside l'école primaire, Logefr. 1,800, 3° académie de dessin et d'architecture 1,900. En déduisant des fr. 15,050, alloués au collège communal, le produit du minerval (fr. 4,511-94), cet établissement coûte en réalité la ville fr. 10,538-06. Et l'on accuse cette institution d'être une cause de ruine pour les finances communales Il y a quelques années chacun le sait, des efforts inouïs ont été tentés pour renverser cet établissement et asseoir sur ses ruines le collège de S1 Vincent de Paule. Si ce projet avait pu réussir, disent nos adver saires le budget de la ville eut été considéra blement dégrévé. Cette assertion nous paraît exagérée si non complètement fausse. En effet, le collège épiscopal figurait au budget pour une somme de 3,000 fr.; en supposant qu'on se fut contenté de ce subside, l'économie considérable eut été de 17,538 fr., mais il est plus que pro bable que ce secours eut été bientôt jugé in suffisant si l'on en doute que l'on examine le budget de quelques autres villes et la délibé ration du èonseil communal de Malines accordant près de 17,000 fr. au clergé qui a bien voulu se charger de son collège. Après de tels exem ples, nous avons lieu de croire que l'économie eut été bien minime. 11 est vrai de dire tou tefois que l'administration eut acquis le droit de n'en avoir aucun sur l'établissement qu'elle subsidiait. Au chapitre des dépenses inprévues figurent plusieurs régularisations de sommes payées durant l'exercice précédent, tels que subsides accordés des artistes, frais de réparations d'un tableau de Mr Sinave, fr. 300; frais extraordinaires pour les fêtes de la kermesse 1841, fr. 4,000. etc. Lorsqu'après I avènement du roi de Hollande, on vérifia la situation financière des villes et communes, jl fut constaté que la dette charge de notre ville s'élevait fr. 950,000. Grâce l'établissement de la caisse d'amortissement celte dette énorme fut réduite fr. 338,308-59. Par sa résolution du 7 Mai 1841 l'adminis tration résolutpour libérer la ville dans le plus bref délai possible, d'adopter un nouveau mq^le de remboursement. Par suite de cette résolution, approuvée par arrêté .royal du 8 novembre dr, (indépendam ment'des fr. 61,186-69 reverser par la caisse d'amortissement)il figure au budget une sommé de fr. 15,000; au moyen dépareillé allocation durant sept années, la dette ancienne sera totalement éteinte. Le chapitre IV, travaux extraordinaires et dépenses d'agréments'élève la somme de fr. 357,580-56. Dans cette somme le subside pour la chambre de commerce et du conseil des prud'hommes 0) dont l'établissement sera un véritable bienfait, figure pour fr. 1,100. Frais d'arrangement et de plantation du nou veau jardin public fr. 1,000. Deuxième tiers du subside alloué pour la reconstruction de l'église de S1 Nicolas fr. 1666-66. Il est peu de villes qui fassent pour les scien ces, les arts et les artistes, ce que fait notre ville d'Ypres une somme de fr. 6.200 figure au budget pour cet objet savoir subside la bibliothèque fr. 1,200 l'académie de dessin fr. 1,900; la société des beaux-arts fr. 1,000; divers artistes fr. 2,100. En rendant comptele plutôt possible du budget de notre ville, nous avons voulu, non- seulement satisfaire la juste impatience de nos abonnés mais encore remplir la mission que nous nous sommes imposésde nous occuper avant tout des affaires locales et des intérêts de notre cité. Le budget dont nous venons de donner un apperçu ne sera définitif que lorsqu'il aura reçu l'approbation de la députalion permanente du conseil provincial. L'affaire du complot contre la sûreté de l'état sera appelée le 28 février prochain. (Observateur.) (1) Dans un proohain N° nous reviendrons sur cet important objet. Le relevé suivantpublié par le Moniteur prouvera que si le désordre règne dans la pres que totalité des affaires de notre paysce n'est pas faute d'Harmonie 11 y a dans la province d'Anvers 4 sociétés qui s'adonnent l'étude de la musique vocale qui comptent premières elU secoures basses, 43 premiers et 2 seconds ténors, en tout 79 membres; dans le Brabant 5 sociétés. 64 basses, 70 ténors, 2 sopranos, (136 membres); dans la Flandre occidentale 3 sociétés, 29 basses et 49 ténors, 16 sopranos, (94 membres); dans la Flandre orientale 29 sociétés, 255 basses, 319 ténors, 77 sopranos, (651 membres); dans le Hainaut 12 sociétés, 87 basfes, 116 ténors, 41 sopranos, (244 membres) dans la province de Liège, 3 sociétés, 37 basses, 43 ténors, (80 mem bres); dans le Limbourg-néantdans le Luxem bourg 2 sociétés, 13 basses, 38 ténors, 16 so pranos, (67 membres) dans la province de Namur néant. Il y a donc dans les sept provinces d'Anvers de Brabant, de la Flandre occidentale, de la Flandre orientale, du Hainaut, de Liège et de Luxembourg, 58 sociétés de chœurs, compo sées de 520 premières ou secondes basses 678 premiers ou seconds ténors, 152 sopranos, formant un total de 1,350 membres. On écrit de Henri-Chapelle, le 27 janvier La nuit dernière la diligence de Liège Aix-la-Chapelle, partie de Liège la veille dans l'après-dînera dû s'arrêter Ciermont cause de la grande quantité de neige qui couvrait le chemin, et les voyageurs ont été forcés de sé- journer dans les auberges qui se trouvent Ksur& la route. La diligence d'Aix-la-Chapelle Liège^ qui part d'Aix le matin, a dû rester aussi f Henri-Chapelle et Ciermont, la chaussée était couverte de cinq six pieds de neige, sur un? longueur de 20 30 mètres; il a fallu em ployer une trentaine d'ouvriers pour frayer un passage ces diligences, auxquelles on a dû encore atteler une dixaine de chevaux. Le re tard a été tel que la diligence, partie de Liège le lendemain, a suivi d'une demi heure peine celle partie la veille. Une lettre de Breslau, en date du 14 janvier, parle d'une brochure publiée par un jeune officier, le lieutenant Set ayant pour titre: L Artillerie prussienne dans ses rapports avec les autres armes d'armée. Le prince-Auguste a exprimé son grand mécontentement sur cet écrit dans une circulaire adressée toutes les brigades de l'artillerie. Il y est dit qu'en général un officier prussien, même avec les meilleures intentions ne doit de l'année. Ce genre de sacrifices étaient nommés februalia Les sacrifices expiatoires en usage Rome étaient de diverses espèces. Il y avait des expiations ordinaires et extraordinaires, particulières et publiques. Tous les sacrifices offerts durant le mois de Février n'étaient pas de même nature; ainsi le 15 on célébrait les faunalia, le 15, les lupercalia, le 17, les quirinalia, etc., etc. Les cérémonies que l'on pratiquait dans ces circonstances sont fort longuement et fort diversement décrites dans une masse d'énormes volumes presque tous reliés en parchemin et auxquels on touche fort rarement. sang doute par respect pour la science, et pour les mittes qui y ont établi leur domicile. Un biographe des tems jadis, un certain Mr Plutarque, a donné, des lupercaliaune description très-pittoresque et très-véridique, au dire des commentateurs. D'abord ou égorgeait des chèvres; deux jeunes gens appartenant aux premières familles de Rome, se plaçaient près de l'autel du sacri fice, le sacrificateur leur touchait le front avec le couteau ensanglanté, aussitôt les prêtres essuyaient ces tâches de sang avec de la laine imbibée de lait. Le programme portait qu'après cette cérémonie les jeunes gens de famille devaient se mettre rire ce qui ne leur était pas fort difficile, sans doute. Après les chèvres on immolait un chienles luperques coupaient ensuite en lanières les peaux de leurs victimes encornées, et munis de ces disciplines d'aneien modèle, ils couraient par la ville, frappant droite et gauche tous ceux qu'ils rencontraient. Les jeunes femmes surtout se pressaient autour d'eux, persuadées que les coups des luperques pouvaient contribuer puis samment l'accroissement de la population romaine. Cette coutume vousparaît absurde, mesdames, vous la trouveriez inconvenante si je vous disais que les luperques portaient un cos tume tellement simple que la police de nos jours ne croirait pas même pouvoir le permettre aux baigneurs d'Ostende....: ne rougissez pas, de grâce»... Vous croyez peut-être qu'ils couraient tout.., ma plume pudibonde se refuse tracer l'indécent monosyllabe), eh bien, rassurez-vous... c'est une erreur, Plutarque nous apprend qu'ils portaient uDe ceinture de cuir. Le même auteur nous dit le,pourquoi, la cause de chacune de ces cérémonies, mais que nous importe Tous les quatre ans Février se voit gratifié d'un jour de faveur, pareeque l'année est bissextile ou plutôt, cette année s'appelle bissextile pareequ alors Février a un jour de plus. En effet, dans cette année, les Romains qui comptaient rebours, appelaient le vingt quatrième jour de Février sexta calendas Martiiy le sixième jour avant les calendes de Mars), et le vingt cinquième, bis sexta calendas Marliide cet usage est venu sans nul doute le nom de bissextile, car dans les années [ordinaires ce même 25mc jour de Février s'appelait le 5,ne jour avant les calendes de Mars qui nia; calendas Marlii.) Les Grecs ne comptaient pas par calendes, nones et ides, aussi, renvoyer aux calendes grecques est un proverbe connu de tous surtout des débiteurs. Malheureusement pour eux les créanciers commencent devenir antiquaires, et sous rapport et sous plusieurs autres encore aussi ne se laissent-ils plus payer de pareilles promesses. Un de mes camarades d'étude, garçon charmant s'il en fut, et qui avait plusd'esprit que d éçus sonnants, parvint néanmoins faire, grâce au mois de Février, un tour digne d'être inscrit au livre scientifique, philosophique et pratique, intitulé l'Art de promener ses créanciers. Gustave par suite de son amour exagéré pour le Champagne, la chaumière, les bals Musard, et les demi-tasses; les FifinesTitines, Lolottes, etc., etc., avait senti la nécessité de doubler ses revenus. Son père lui donnait 2,000 fr.; il faisait cha que année 2,000 fr. de dettes, ce qui lui faisait 4,000 fr. de rente. Malheureusement le prêteur que nous appelions le père Escompte ne put admettre longtemsle calcul de mon ami Gustave. Il réclama le remboursement, on le laissa réclamer; il insista, on lui offrit un verre de Madère; il exigea des garanties, on lui présenta un vieux costume de postillon y compris une perruque en étoupe, bref le père Escompte se fatigua et Gustave était sur le point d'aller passer Ste Pélagie les beaux jours du carnaval.... quand il lui vint une de ces idées mirifiques que la nécessité seule peut faire naître... Il courut chez son ours homme vénérable et vénéré, lui dit.. M'apportez-vous de l'argent, s'écria l'ours. De l'argent pas pré cisément. De l'argent ou S1® Pélagie, choisissez, monsieur.— Ilommc philantrope, écoutez-moi de grâce...Je viens décrire monsieur mon respectable père, propriétaire, électeur, juré et garde national de la ville de Votre père vous enverra promener. Et parbleu, croyez-vous que l'auteur de mes jours n'a pas d'en trailles Mon estimable père qui veut que je poursuive mon cours de droitpourrait-il permettre que j'aille m'égarer dans les cor ridors tortueux de Sle Pélagie Et quand pourrez-vous me remettre mon argent? Le plutôt possible, car je ne puis souffrir d'avoir des dettes..., la fin du mois, par exemple. Et si alors.... Si alors je ne vous paye pas, être grâcieux et charmant, je me livre vous pieds et poings liés, je vous abandonne tout mou avoir,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2