HOFSTEDE SOIOO.YE 3 ANGLETERRE. ESPAGNE. IIOVENIER H0F EN ZAEILANDEN HUIS EN ERVE r qui l'habitaitsans qu'aucun des voisins ait eu connaissance de ce fait qui présente des cir constances assez remarquables. Le nommé Lemarié, dont le corps venait enfin d'être découvertexerçait la profession de cui sinier aux barrières. Il restait souvent plusieurs mois absent de son domicile et comme il avait toujours bien payé son propriétairedans la maison duquel il demeurait depuis longtemps, celui-cimalgré l'arriéré des termes ne s'était pas inquiété de lui. Les voisins de leur côté avaient bien senti depuis quelque temps une odeur fétide, mais ils l'attribuaient au mauvais entretien des plombs et des fosses d'aisance et n'y faisaient pas autrement attention. Ce fut donc la longue qu'on remarqua l'absence prolongée de Lemariéet qu'on crut devoir avertir le commissaire de police. Cette mort, comme nous l'avons dit, présente quelques faits dignes d'observation. Le corps du défunt, au lieu de se décomposer entière ment s'était momifié la peau dure et sèche comme un parchemin offrait une couleur de bronze. Il paraît probable que Lemarié est mort d'un coup de sang, lorsqu'il était couché, et comme tous les effets qui approchaient le corps étaient dans un état de pourriture très-avancé, M. Gilles a jugé prudent de les détruire. Cette maison semble fatale car il y a sept ansune femme y est morte de la même ma nière et lorsqu'on est entré chez elle, on a trouvé son corps demi dévoré par son chien qui s'y trouvait renfermé. Ap rès quatre-vingt seize heures de séjour dans le pays où il s'était vu enseveli vivant, et où, par une providence extraordinaire, il avait vu se former au-dessus de sa tête une voûte composée des matériaux, des décombres même qui devaient l'écraser, Marc Gricour, le Dufavel de la chaussée Tirancourt, a été rendu au jour. On ne sait comment expliquer ce bonheur, mais il n'a aucun membre fracturé et des con tusions qui n'auront pas de suites sérieuses l'ont seulement atteint. L'eau sucrée et le vin qu'on était parvenu lui faire tenir ont suffi sa subsistance pendant ce long supplice, où chaque coup de pioche donné pour le sauver, pouvait provoquer un nouvel éboulement dans un terrain sans consistance, rempli de fissures, qui menaçait par son poids d'écraser la voûte protectrice. Trois faits inléressans, dit le Journal des Débatsrésultent de la publication officielle adressée par le général Bugeaud au président du conseil. Le général n'a pas été surpris en personne avec ses troupes par Abd-el-Kader, comme on l'avait d abord écrit d'Oran. puisqu'il a, au contraire, marché vivement contre l'émir mais le chef arabe lui avait dérobé son mouve ment en se jetant tout coup sur le territoire de Tlemcen, pendant que le général opérait dans une direction toute différente. En second lieu, si, avec ses 2,500 hommes de troupes françaises, les Douairs de Mustapha et les goums (contingens) alliés, il est assez fort pour attaquer l'émir, et le battre même avec trois bataillons seulement, comme il vient de le faire, il ne 1 était pas assez pour couvrir tout le pays contre ces invasions des tribus marocaines, fanatisées et soulevées par Abd-el-Kader. Enfin la difficulté de sa position est assez prouvée par le double renfort qui lui est donné, le général Bugeaud détachant pour Tlemcen un bataillon de sa propre colonne expéditionnaire, ainsi que nous l'avions annoncé, et ordonnant en outre au général Lamoricière d'envoyer sur le même point un des bataillons de la division de Mascara Une mortalité très-grande sévit depuis quinze jours Paris. Les médecins ont signalé quelques cas de choléra dont les symptômes néanmoins semblent avoir dégénéré et sont moins effrayants qu'à l'époque de sa première apparition on remarque que la température est la même qu'au mois d'avril 1832 et qu'il fait un froid vif et sec comme cette époque de triste mémoire. Tous les hôpitaux de Paris sont encombrés de malades. Le nombre des décès s'élève par jour depuis, quelque temps près de 50 par arrondissement ce qui n'avait pas eu lieu depuis dix ans. -'j (Corresp.) La chambre des communes s'est occupée, dans sa séance du 5, du bill sur les droits d'au teurs. Après une assez longue discussion elle a rejeté la clause proposée par lord Mahon, et en vertu de laquelle lesdroits d'auteurs subsistaient, en faveur des héritiers, pendant 25 ans après la mort de l'auteuT, pour adopter la période de sept années seulement après la mort de l'auteur, proposée par M. Maçaulay en fixant 42 ans la durée de ces droits.' Dans la discussion qui a eu lieu sur les amen- demens ce bill M: W-akfey a donné l'énumé- ration suivante des droits d'auteur perçus par quelques uns des principaux écrivains de l'An- gleterrè. Pope a reçu pour son Iliade', 5,300 liv. st.; sir Jh. Mackentosh, pour lès fragmens de l'His toire d'Angleterre 5,000 h'v, st. Bironpour ses poésies, 23,000 liv. st.; Walter Scott, pour ses œuvres, 250.000 liv. st.; Lingard, pour son histoire d'Angleterre4,600 liv. st. Les Wilberforce, pour la vie de leur père, 4,000 liv. st.; Moore, pour sa vie de Byron, 4,200 liv. st. Moore. pour sa Lallah Rookh, 3.150 liv. st.; Southev, pour sa vie de Cowper, 1,050 liv. st. Le recrutement est très-actif en Irlande. A Dublin, il a obtenu beaucoup de succès; mais dans le sud et l ouestil paraît que les recruteurs éprouvent beaucoup de difficulté se procurer le nombre d'hommes qui leur est nécessaire. Néanmoins l'émigration est toujours très-considérable surtout parmi les petits fer miers. Globe Un article du Bombay Times du lr mars, contient une longue énuméralion des difficultés qui pèsent sur la Compagnie des Indes. Le manque de chameaux pour le transport des bagages, des vivres et du fourrage, se fait sentir. D octobre 1838 décembre 1839, 30,000 chameaux ont péri au service de l'armée an glaise. Des 12,000 fournis l'an dernier, il n'en reste que 1,000 sur pied que l'on soigne pré-, cieusement. De novembre 1838 décembre 1839 on n'a pas usé moins de 50,000 chameaux et pour une valeur de 500,000 liv. st. (12,500,000 francs.) Les assassinats se multiplient Valence per sonne ne sort plus de sa maison après huit heures du soir. On avait répandu le bruit que le député Bertrand de Lis était lui-même tombé sous le poignard. La nouvelle était fausse mais d'autres ont succombé. Les murs de la ville du Cid récèlent une foule de brigands qui com mettent impunément tous les crimes. Les tri bunaux, les troupes, la milice nationaleles laissent faire. C'est surtout la porte de Cuarte que les assassins se réunissent publiquement. Le chef reçoit, dit-on, dix mille reaux par an. Tous les Valenciens le connaissent sous le sobriquet de el Marpues il fréquente les cafés, et y fait une grande dépense. L'ayuntamiento constitutionnel de Barce lone vient d'adresser aux corlès une pétition contre le nouveau projet de loi municipale le principe de la loi devant être aux termes de l'article 70 de la constilulion, celui de l'élection libre. L'ayuntamiento prétend que les articles 12 15 du projetsont en opposition avec ce principe attendu que si les individus désignés dans ces articles pouvaient être seuls électeurs ou éligibles. une foule d'hommes très-honorables se trouveraient exclus des élections municipales, ce qui entraverait le choix des élections. Le Conslifucional de Barcelonequi de puis plusieurs jours s'occupe avec une ardeur particulière du mariage de la Reine Isabelle 11^ prétend que l'Angleterre et la France ne pour raient raisonnablement se plaindre si la Reine épousait lë fils aîné de l'Infant Don François de Paule et que d'ailleurs ces deux puissances n'auraient point le droit d'élever la moindre réclamation ce sujet, attendu que lé mariage de la Reine est une affaire toute nationale qui ne dépend que du libre arbitre des Espagnols. - Le même journal parle en ces termes du traité de commerce avec l'Angleterre Ce qui prouve qu'un traite dé commerce entre nous et la Grande-Bretagne autorisant l'importation des cotons anglais serait très-aVantageui cette puissance, c'est que le cabinet de S'-James offre notre gouvernement 18 millions et demi de duros et d'autres avantages pour le déterminer céder son désir. Ainsi, le cabinet britannique promettait d'user de toute son influence auprès du cabinet fran çais pour.le déterminer envoyer un ambassa- deurà Madrid et auprès des puissancesdu Nord pour les, engager reconnaître la reine Isabelle. Nous aimons 3 croire quenos hommes de finance ne se laisseront pas aveugler au point de se prêter une pareille cOmbinaisoii nous dirons même que nous recevons ce sujet! de personnes bien informées de Madrid, des lettres qui ûôlis rassurent complètement. MITSGÀDERS EEH TE KOOPEN IBlNNEN YIPIRlEa YPRES'-JACOBS BUITEN. Alvooren eene sçhoone behuisde en beplante Hofstede, groot in lande, volgens de cadaslraele maet, seclie B, nuromers g5 toi en met ioi, io3, io4, 107, 108, 10g, i4o en i53, 11 hectaren 58 aren 78 centiaren, geleeen ophet buiten-grondgebied der stad Ypre, wyk S'-Jacobs, ten deele houdende aen den sleenweg van Ypre op Zonnebeke. Gebruikt door de weduwe van Matheas-Emmanuel Vundepitte, met regt van pacht tôt i"n October 1843, ten pryze van goâ francs by de jare boven de belastingen. Deze Hofstede verdeeld in 10 koopen, wordt in masse en by partien aengeboden. Elke partie is afzonderlyk ingesteld, en de masse staet op 8§^00 francs. BUITEN-GRONDGEBIED YPRE. wyk brleeen. Een Hovenier-Hof met aile de wilgen en bageu daerop staende, groot by titel, 5g aren 60 centiaren, en volgens cadasler, seclie A, nummers 51, 52, 53 en 54, Gi aren 66 centiaren, gelegen op het buiten- grondgebied der stad Ypre, wyk Brielen, nevens den Vaert. Gebruikt zonder pacht door Félix Perche aen welken de gebouwen daerop staende zyn behoo- rende; ten pryze van 75 francs by de jare, boven de belastingen. Staet op 3,ïOO francs. YPRE EN BRIELEN. Eene lange partie Zaeiland, groot by lilel, 1 h. 76 a. 40 c. en volgens cadasler 1 h. 75 a. 60 c. gelegen

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3