NOUVELLES DIVERSES.
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FRANCE.
ANGLETERRE.
Sa*-.
pour un perfectionnement dans la fabrication
et le collage des bières, principalement du
faro, au moyen d'un extrait de houblon.
Il résulte d'un tableau publié par le Mo
niteur que les recettes des bagages et des mar
chandises sur le chemin de fer, se sont élevées
du Ier au 10 avril 63,309 fr. ces receltes*
avaient produit du 1er au 10 mars dr 66,232 fr.
On écrit de Malines, le 13
Hier au soir 3 heures, un incendie s'est
déclaré dans notre ville dans la maison et le
magasin de farine de M. de KeyserMarché-
aux-Grains. Une grande partie de la maison a
été détruite par le feu. Malgré le fort vent qui
régnait on est parvenu épargner les maisons
attenantes. Le tout était assuré.
On écrit de Courtrai, 12 avril
Un terrible incendie, qui s'est déclaré hier la
nuit Moorseele entre onze heures et minuit,
y a détruit de fond en comble une grande et
belle ferme avec écurie, établesgranges et
autres bâtimensappartenant aux enfans Van-
tomme, vieux et riches cultivateurs, exploitant
leur propre ferme. Seize bètes cornes et deux
génisses ont péri dans les flammes. On n'a sauvé
que les deux chevaux et une misérable charrue.
On pense généralement que l'un des deux frères,
aliéné et qui a encore été colloqué Bruges
y aura mis le feu. Il paraît qu'il en a souvent
fait la menace.
compositeur mécanique. II paraît que la chose
introuvable est trouvée; M. Gaubert, de Paris,
distribue et compose en 2 heures une feuille
d'impression quipar les moyens ordinaires
exige 30 40 heures de travail, ou 5 6 com
positeurs par jour. Déjùjtcelte machine foncti
onne Londres et Paris et un échantillon se
voit Bruxelles. Celte invention vient point
pour tirer les journaux du mauvais pas où ils
ont été jetés par la presse 32 francs.
On écrit de Stockholm. 1er avril
Ouverture des papiers délaissés par le roi
Gustave III.
L'ouverture des deux caisses, qui. suivant
l'ordre de Gustave III ne devait se faire que
cinquante ans après sa mort, a eu lieu le 29
mars Upsala, en présence des délégués de
l'Université et de l'archiviste du royaume. Le
plus grand des deux coffres renfermait: 1° une
bourse cachetée lors du départ du roi pour
l'Italie avec celte inscription Tous les
paquets marqués d'une croix ou de ces mots
Papiers de franc-maçonneriene pourront
être ouverts par aucun autre que par le roi
régnant de ma race.n (Par conséquent ni
Charles XIV. Jean, ni Gustave Wasa, ne les
peuvent ouvrir.) En outre divers papiers et
lettres datant de 1760; un discours; manuscrits
de feu Beylon; correspondance pendant le
voyage Spa, 1780 papiers de voyage en
Finlande, 1783; une liasse portant écrit de la
main du grand chancelier Sparre laquelle devra
être ouverte par le Roi; papiers concernant la
rupture du mariage entre le duc Ostsog et
Mllcla comtesse de W., 1782; papiers remettre
au comte de Creutz ou au baron de Ramel
trois rouleauxrenfermant des plans pour la
defense du pays 2° et 3". papiers du conseiller
du royaume comte Liewem, décembre 1781
4° documents concernant le mariage en Tur
quie de Hoepken et de Carleston 5" papiers
du comte Liewem; 6" lettres du général-
lieutenant Sprengtporten et autres, avril 1787;
7* lettres ministériedes diverses; 8° affaires
diverses; 9° journal de la guerre de Finlande
1742. cartes, etc. 10° discours du conseiller
du royaume SchefiFer, l'occasion d'une création
de chevaliers; 11° sur le projet d'un comptoir
d'escompte 12" lettres autographes du roi au
conseiller Scheffer pendant l'enfance de S. M.
13° sur la défense de la Finlande, 1340
discours; 14° lettre du cardinal de Bernis;
15° instruction du roi lettres de Worosoff et
de Roepcken sur l'expédition russe, 1739;
16° papiers datés de La Haye le 23 juin 1788,
l'occasion du voyage après la guerre de
Russie; 17° papiers divers non mis en ordre;
18° papiers et lettres divers rassemblés pendant
le voyage de 1784; 19' 23° lettres, comédies,
poésies, brouillons; 24" une liasse de lettres
renfermant la correspondance du roi, intrigues
1768 1772, fêles de la cour 17761777, etc.
Dans le plus petit des deux coflFres, on a
trouvé une bourse renfermant des lettres des
brouillons, des dépêches, etc.parmi lesquels
le brouillon d'un opéra avec prologue intitulé
Gustave Wasaécrit de la main du roi.
(Ijfou'i. Gaz. de Hambourg.)
Un meurtre horrible vient d'être commis
Putneyhearh, dans le hameau de Rochampton.
Un homme, du nom de Daniel Good, cocher
depuis deux ansau service de M. Shiell, est soup
çonné d'en êtrel'auteur. Lecrimeaélécaràctérisé
par des circonstances épouvantables. Le corps
de sa victime a été rétrouvé dans une écurie
la tête, les bras et les jambesr étaient séparés du
tronc; la tête avait été brisée, les entrailles
retirées du corps mutilé de la manière la plus
effroyable. Voulant faire disparaître les indices
qui pouvaient le trahir, le meurtrier avait
cherché brûler sous un peu de paille |a tête
et les mains de la victime. Les chirurgiens ont
déclaré que le corps devait appartenir une
femme de 24 26 ans, qui n'avait jamais été
mère; mais était-elle en 4ptat; de grossesse
l'époque.de sa mort? C'est ce qu'il était impos
sible de déterminer, par suite des. mutilations
pratiquées même dans l'intérieur du corps.-Le
meurtrier, dont le signalement a été donné àr
la justice, est un Irlandais de 40 ans. Il est
difficile de reconnaître la victime. On n'a point
retrouvé la moindre parcelle de ses vêtemens.
Un fermier de Puthey prétend avoir vu Good
avec une jeune femme. Le fils de cet homme,
âgé de 11 ans, a dit que depuis deux années
il demeurait avec une femme que son père
appelait sa sœur. Dimanche dernier, son père
avait amené celle femme, disant qu'il lui avait
trouvé une bonne place. L'enfant ne peut rien
ajouter; il n'a pas revu celte femme. La police
croit être sur la trace du meurtrier. Good a
pris deux voitures, dont la dernière l'a conduit
l'embarcadère du chemin de fer de Birmin
gham. Il était si pâle, que le cocher lui a de
mandé s'il ne serait pas malade; il a répondu
que des amis l'avaient fait trop boire. Sans
doute quelques heures suffiront pour mettre le
meurtrier dans les mains de la justice.
(Standard.)
EXTÉRIEUR.
On parle de nouveau du mariage du duc de
Bordeaux avec une princesse russe. (Teings.)
On assurait aujourd'hui aux Tuileries qu'il
doit être accordé une amnistie en faveur de
diverses catégories de condamnés politiques
l occasion du Ier mai.
On écrit de Toulon
Il ne reste maintenant que peu de troupes
dans nos environs; mais depuis deux mois il
en a été embarqué un très-grand nombre pour
le nord de l'Afrique. On pense qu'après la
campagne qui a eu lieu en ce moment plu
sieurs régimens qui se trouvent dans la nouvelle
colonie depuis longtemps, effectueront leur
retour en France.
Il est toujours question de donner un
successeur M. le comte Lehon ambassadeur
de Belgique, et l'on dit que le nouveau titu
laire sera provisoirement envoyé Paris avec
le litre de commissaire spécial, chargé de re
nouer les négociations commerciales.
Il paraît décidé que le Panthéon qui est
resté fermé depuis 1830v sera prochainement
rendu au culte catholique.
Le Calcutta Englishman du 16 février, assure
que Ukhar Khar ayant tenté l'aide de forces
considérables de s'emparer de Jallalabadil
s'en est suivi une bataille, dans laquelle il au
rait subi une défaite complète.
On vient de recevoir la nouvelle que le
général Carmora et le général Heran, président
de la Nouvelle Grenade, sont entrés en arran-
gemens pour la cessation des hostilités et que la
paix de ce côté peut être considérée comme
assurée.
L'amirauté a ordonné la construction d'une
frégate vapeur de la force de 630 chevaux,
d'un tonnage tel qu'elle puisse prendre bord
1000 hommes de troupes avec des vivres pour
quatre mois sans compter 430 hommes d équi
page et la place nécessaire 600 tonneaux de
charbon.
On écrit de Londres, le 11 avril
Hier la çhambre des lords s'est réunie sous la
présidence du lord chancelier. Au commen
cement „de la séance le comte de Ripon
annoncé qu'il ajournait jeudi la seconde
lecture du bill sur l'importation des céréales.
Variétés.
DE LA RAGE ET DE SA GUERISON.
Extrait du Journal de La Haye.)
Depuis quelque temps on entend parler de nom
breux accidents arrivés des personnes qui ont été
mordues par des chiens enragés ét 'sônt mortes de la
rage Lé soussigné n'est pas médecin il ne prétend
pas non plus douner des préceptes médicaux, mais
il regarde comme un devoir d'humanité de publier
quelques-unes de ses expériences qui pourront peut-
être mettre sur la voie pour trouver un remède
contre cette terrible maladie.
La rage paraît ne se manifester que chez les ani
maux qui ne transpirent point, tels que le chien, le
loup, le chat, etc.; les serpents sont aussi de ce
nombre.
Nous citerons ici des exemples de la guérison de
cette maladie parvenue son paroxysme.
En 1819 ou 1820, un chien enragé mordit Ma
drid plusieurs personnes qui tontes moururent de
la rage, excepté une servante qui dut son salut au
hasard. Lorsque la rage se déclara chez elle, on
l'enferma dans une mansarde, où on lui avait jeté
un peu de paille et où se trouvaient par hasard des
aulx que l'on y avait mis pour sécher. La malade
furieuse cria, hurla jusqu'avant dans la huit, puis
elle se calma, et le lendemain matin on l'entendit
prierd'une voix faible qu'on luiouvrit,disantqu'elle
était guérie et qu'elle avait faim et soif. On ouvrit
la porte et on la trouva calme en effet, mais très-faible
et ses habits étaient humides de sueur. Dans sa rage
elle avait déchiré ces aulx avec les dents et en avait
beaucoup mangé, ce quidisait-elle, avait produit
en elle une chaleur extraordinaire, et l'avait fait
suer; puis elle avait dormi quelques heures sur la
paille.
Quelques années auparavant (c'étaiten 1816 ou en
1817) une guérison semblable avait eu lieu Ali
cante. On avait également enfermé une fdle malade
au grenier où la chaleur était très-grande et où
étaient aussi des aulx qu'elle broya et mangea. Elle
avait éprouvé une chaleur intérieure terrible, avait
beaucoup transpiré, puis s'était endormie, et s'était
trouvée guérie.
Le Hongrois Kovats, dont les journaux ont xécem-
ment publié la méthode pour guérir la rage, em
ploie aussi dans son médicament une forte dose
d'ail. Dans une maladie telle que la rage, que l'on
ne connaît qu'imparfaitementcontre laquelle tous
les remèdes connus ont échoué, il serait bon d'es
sayer de tous les moyens, ne fussent-ils fondés que
sur un seul exemple heureux ou sur la possibilité,
même éloignée du succès; car ce n'est que par des
essais réitérés que l'on parviendra découvrir l'an
tidote que la nature a créé contre cette maladie. On
devrait aussi examiner le remède de Kovats et l'ail;
car quand même on ne parviendrait sauver par ce
moyen qu'un seul hydrophobe, ce serait toujours
un profit en faveur de la vie attendu que ces mots
dérisoires: Cela 11e sert de rien» et l'emploi de la
pharmaciesavantene sont bons ici que pour la mort.
Toute la vanité des savants devrait se taire quand il
s'agit de la vi« des hommes.