SEGHMS, ENTREPRENEUR BELLES COLONNES EN MARBRE D'ITALIE, EXTERIEUR. FRANCE. M AVIS. (T D'YPRES A C0URTRAI, INSTEL. YPRE BUITEN, gehuchte de Kruisstraet. STAD YPRE. BSUIS. A Vendre avec souiassements et clupilaui en maître tlanc. Au paragraphe concernant la liberté de la presse on a ajouté les mots Que la censure ne pourra être rétablie. [Belge.) On écrit de Muskau, le 12 mai Le prince Puckler qui, depuis 6 mois, a pris son service le fameux coureur Mensen l'a fait partir ce matin pour le Caire, en lui donnant des lettres de recommandation pour plusieurs personnes de distinction. Mensen passera par Jérusalem. Il est chargé par le prince de découvrir les sources du fleuve blanc, ainsi que de détermi ner la véritable situation de la montagne de la Lune qui, jusqu'à ce jour, est restée pour ainsi dire, dans le domaine des fables. On se rappelle la course de Mensen travers l'Afghanistan, la Perse et la Syrie, il était parti de Calcutta et n'avait pas éprouvé le moindre accident. Il peut faire aisément 20 milles d'Al lemagne par jour, n'ayant besoin que d'un pain pour toute nourriture. En s'embarquant sur le Nilil pourra aisé ment atteindre Karthum, et comme la préten due montagne de la Lune n'est éloignée que de 5 dégrés de latitude de Karthum il pourra y parvenir dans 4 jours. On annonce la vente prochaine du beau domaine de Postel situé sur le territoire de Mollarrondissement de Turnhout. Celte pro priété est d'une superficie d'environ 4,500 hec tares d'un seul bloc. Paris, 25 mai. Le roi a fait remettre M. Rumpff, ministre résidant des villes anséatiques en France, la somme de 20,000 fr., destinés au soulagement des victimes de l'incendie de la ville de Ham bourg. On se plaint tous les ans de la rapiditéavec laquelle la chambre des députés discute et vote le budget, mais jamais elle n'avait fait un tour de force pareil celui d hier. Dans le courant de la séance on a voté 3 budgets. Celui de l'intérieur n'a pris qu'un quart d heure. Il reste encore quatre budgets discuter, et finir celui du commerce dans la séance d hier. Il n'y a pas de raison si l'on continue avec la même précipitation pour que la chambre n'ait terminé ses travaux avant la fin de la semaine prochaine. Les dernières nouvelles de S^Domingue sont «lu 16 avril et nous apprennent que le président Boyer a ouvert la session des cham bres, en maintenant l'exclusion des députés déjà déclarés indignes en 1839, et que l'insurrection fomentée par leurs partisans, et qui menaçait le pays de l'anarchie, a dû céder devant les forces imposantes réunies parle gouvernement au Port-au-Prince. II paraît que l'on fait venir les préfets des déparlements Paris, tour tour et pour ainsi dire par fournée. On en compte en ce moment une quinzaine Paris, mais ce ne sont pas les mêmes que ceux qui s'y trouvaient il y a un mois, et la plupart d'entre eux vont retourner immédiatement auprès de leurs administrés. Comme il y a déjà plusieurs mois que ce ma nège dure il est probable que les 86 préfets ne tarderont pas avoir pris les ordres de M. Du- chatel. Variétés. LE REDRESSEUR. Un petit homme, au teint chaudement coloré, s'avance Ut biû*rê.iNi teu tenant sous le bras un paquet qufil s'eiiijffesse dîpuvrir dès que le juge lui a lait les q u Estions d vùsa gç.y Diujà^J^.^rjôjjJous allez voir, vous allez un peu voir d^îS-qsleFélal il a mis mon pauvre habit... C'est dire que maintenant c'est une loque, un hail lon... ça n'a ni devant, ni derrière, et c'est vraiment uiie posk><flÇa#>8iUepouv un babil. (Rires). Regardez moi le^çfâron/tPetele aux yeux de l'assemblée un vêle^pt; en. tnillèjJHices). Si ça ne rappelle pas avec avantage un drapeau français après la batailled'Aus- terlilz. (On rit). Je demande des dommages... je demande quinze fr. pour faire faire des reprises per dues ce cost urne. (Rires). Fadard, défendeur. Ça fait pitié, ma parole d'honneur, ça fait pitié... Rendez donc service Soyez donc un bienfaiteur de l'humanité!... Con sacrez donc votre existence secourir votre sem- -blable pourêtreàce point payé d'ingratitude (A son adversaire.) Ah fi! monsieur, fi je vous croyais un cœur, mais je vois maintenant que vous êtes loul-à-fait privé de ce viscère. (Hilarité). Le juge. Reconnaissez-vous le dommage causé? Fadard. Moi, je ne reconnais rien du tout... Possible que j'ai déchiré l'habit de monsieur., mais ça tient ma profession. Le juge. Quelle est votre profession? Fadard. Philanthrope. (On rit). Le juge. Expliquez-vous? Fadard. Je participe la fois de M. saint Vin cent de Paule et des chiens du Mont-saint-Bernard. En un mot, on m'a surnommé dans le quartier de la place Maubert, le Redresseur. Le juge. Tout ceci ne nous dit pas.... Fadard. Ah! dam... c'est qu'il me semble que tout le monde doit me connaître. Voilà l'histoire... c'est le dimanche et le lundi que l'ouvrage va le plus fort... je me promène comme ça Vers onze heures, minuit, aux environs des barrières, des boulevards extérieurs, partout onfin où le dieu Bacchus est joy eusement fêté.... Là l'œil au guet, j'interroge la démarche et la tenue de tous les passans... Dès que je vois un pauvre diable dont les jambes flageollent dont les genoux tricotent, et dont les yeux font tric trac, je dis Bon voilà mon affaire.. Toi, mon bon homme, tu ne peux pas aller loimcomme ça mais c'est égal la Providence m'a placé sur t'a roule, lu peux être tranquille; et je me mets suivre mon ivrogne. Au bout de quelques centaines de pas, ça ne manque presque jamais... mon individu perd son centré de gravité et s'écroule sous lui... Alors moi j'accours... si ses idées sont encore assez claires, il me donne son adresse, je le charge sur mes épaules et je le dépose son domicile, sinon je lui donne asile dans mon propre loyer... Un matelas, un oreiller, une cuvette, je ne lui refuse rien, et le lendemain si c'est un homme com^ne il faut, il me donne un franc cinquante centime pour ma peine., le prix d'une course de fiacre, ce n'est pas trop. Le juge. Est-ce en pareille aventure que l'habit du demandeur a déchiré? Fadard. Mais certainement; il a le vin mauvais, cet homme... Je ne lui çn veux pas pour ça., c'est dans la nature... Les uns ont la boisson caressante, les autres ont le liquide, tapageur je suis fait ces vicissitudes... C'est donc pour vous dire que je ren contre monsieur, il venait d'échouer contre une porte cochère du boulevard Mont-Parnasse... Je veux le ramasser... il se débat... Moi qui connais les devoirs de ma profession, je le hisse d'autorité sur mon dos, et me voilà parti... II se trouve qu'à force degigotter pendant le trajet, il a rompu quelques coutures de son costume Tant pis pour lui., ça ne me regarde pas... J'ai fait ce que l'humanité exigeait de moi... SolennellementMa conscience est tranquille et Dieu nous jugera Les faits racontés par Fadard étant affirmés par plusieurs témoins, la demande de son adversaire est repon ssée. Fadard. Merci, monsieur... on a beau dire, voyez- vous, la vertu trouve toujours sa récompense. ANNONCES. naissances. Etat civil «1* Wpres* Du 22 Mai au 28 iuolus. Sexe masculin. 4 féruiuin MARIAGES. BurettePierre-Jean, âgé de 26 ans, garçon bouclier, et Serlouten Adèle-Sophie, âgée de 57 ans domestique. ffuyykeboerty Pierre-François, âgé de 28 ans, maître cordonnier, et DebruyneAmélie-Adèle, âgée de 58 ans, domestique. décès. DeswaeneJean-François, âgé de 70 ans, tailleur, veuf d'Anne Parrin, rue ie Meniu. MeersâomPierre-Jean, âgé de 61 ans, journalier, époux de Ca- théi ine- Françoise Gryson, St. Jacques lez Y près. DebackerRosalie, âgée de 52 ans, couturière, veuve de Basile Aunoot, rue de Liège. Couvrgy.rColelle-Jorphineâgée de 62 ans, marchande, veuve d'^udré-Emuianuel Bossaertrue au Beurre. Juspul) ^ïarie-Thérè.Ne, âgée de 51 ans, taillcusc, épouse de Martin- François Taccoen, rue de Meuin. DelbecqueSophie-Colette, âgée de 27 ans, tailleuse, St. Jacques lez xpres. iSexe masculin. 1 1 féminin 4 J '5 a2 A l'honneur d'informer le public, qu'à dater du irJuin iS4i, la voiture dont le départ se faisait tous les jours sf.vt heures du malin de Y Hôtel de la Tête d'or, ne partira plus qu'à neuf heures, et corres pondra de cette manière avec le convoi du chemin de fer partant de Courtrai une heure de rélévée. Cette modification ne portera aucun changement .au départ d'une seconde voiture onze et demie heures du matin, correspondant avec le convoi qui quatre heures de rélévée se dirige de Courtrai vers les autres parties du royaume traversées parle chemin de fer. Le prix des places est fixé UN FRANC CINQUANTE CENTIMES, pour les deux services. L'entrepreneur ose espérer que l'extrême vitesse qu'il met ordinairement parcourir au moyen de voitures commodes, la distance d'Ypres Lourlrai et vice-persâ, jointe la modicité des prix, le fera jouir, comme par le passé, de la préférence que MM. les voyageurs ont daigné lui accorder jusqu'à ce jour. Zaturdag, 4" Juny 1842, ten 5 tiren namiddag, in de herberggenaemd La renaissance, op bel plein te Ypre ,zal er doorden nolaris REVU Y_, vourls- gevaren worden lot deu INSTEL der volgende goederen, le weten Eenheclareài aren g3 cenliaren en volgens kadas- ter 1 hectare 34 aren îocentiaren aWerhesleffuvenier- en JVey-landeuHovinge en Huis-grondgelegen te Ypre buiten, paroohie S' Nicolaus, ter gehuchte de Kruysslraet, laugs de kalsyde leidende naer Vlamertinghe, gebruikt te weten bel Hovenier-land door Joannes Monkerhey bel liuys in twee-wonnsle daerop staendedoor Joseph Carlier en Francis Ver— helst; bel Gras door Pieler Leroy; de Hovinge door dè wed" en kinders Leroy en den Huis-grond door Mansuetus Gillioen; al verdeeld in 5 koopen en in massen. Een Huizeken en Erve slaende aen de ooslzyde van Jiet Deurgank-straelje, geteekend n" 5, bewoond door Catherine Chefi'ers. De vooricaerden der Verkooping hernsten ten kantoore pan den gezegden Notarié RE NT Y, Lente- markt, n° 2l>, le Ypre. DAER ZYN INSTEL-PRE MIEN TE WINNEN. de POUVANT SERVIR DE SUPPORTS ï>ORG JE OU A UN AUTEL, etc. S'adresser au Château de Woesten, près Yprcs. Enfants au-dessous de 7 ans. Marché d'Ypres. nu 28 Mai 1842. NATURE ■l t Prix Par DES GRAINS. LÉGUMES. VIANDES ET PAIN. z -a S c moyen. fr. c ri. c. Fioment par rasière. 205 22,80 id. 4-3 14,50 id. l> l> id. 25 10,60 id. 22 8,50 Pommes de terre id. 29 0,67 Idem blanches id. 6 5,00 n Foin ^par 100 livres.) par cent liv. 0,00 Paille id. id. 0,00 par kilo. 0,00 1,55 id. 0 00 Bœuf id. 0 00 1,00 id. 0,00 0,98 id. 0,00 1,10 id. 0,00 0,98 id. I) 0,00 0,96 d.i 0,00 0,26 Ypres, imprimerie de LAMBIN, Fils,éditeur, rue du Temple, G.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 4