COLLECTION DE TABLEAUX g «S g S HISTORIQUE ET LITTÉRAIRE. H 'W H <5 1 4 \CE. chez Lambin, fils, imprimeur-libraire, rue du Temple.,6, VENTE PUBLIQUE GRAND NOMBRE D'ARBRES MONTANTS ET FRUITIERS. en p Efa S? 2 1 1 Au piilieu des désordres commis Beyrouth, les Albanais avaient aussi insulté un officier de la marine royale française, lieutenant bord du brick la Surprise. M. le baron de Bourqueneya immédiatement adressé unenoteà la Porte pour demander réparation de l'injure faite. Cette note, dit le Journal de Smyrne du 9, a donné lieu de longs pourparlers avec l'ambassadeur de France, et une réunion du conseil et le gouvernement de S. H. ayant re connu la justice de cette demande, a accordé la réparation réclamée. En conséquence, lagoëlelte de guerre française la Mésange, en station dans le Bosphore, met la voile demain matin pour aller porter Moustafa-pacha l'ordre de livrer les deux coupables qui seront conduits Con- stantinople pour y recevoir un châtiment exem plaire. La nouvelle de la commutation du régi cide John Francis ne s'est pas confirmée. D'après les journaux de Londres les shérifs ont au contraire fixé au 4 juillet prochain l'exé cution de l'arrêt de mort. Si donéd'ici cette époque la reine n'a point usé de sa prérogative en faveur du con damné, il sera pendu en même temps qu'un autre assassin du nom de Cooper. On avait dit, il y a quelque tetnps, que le roi Guillaume II avait le dessein bien arrêté de nommer le seeond de ses fils la lieutenance du grand-duché. On commençait-croire que le roi grand-duc avait renoncé ce projet, et lorsqu'on vit nommer un gouverneur définitif, on crût uniquement que le projet a'vait' été en tièrement abandonné. Aujourd'hui l'on apprend que la nomination du prince a déjà réellement eu lieu et qu'elle date même des derniers mois de 1841. Tout paraît annoncer d'ailleurs que la ré conciliation entre l'ex-roi et notre reine n'a été qu'apparente l'accueil que se sont fait ces hauts personnages a été le plus glacial du monde et l'on a même observé que la reine n'a pas une seule fois adressé la parole Mme la comtesse de Nassau, quoiqu'elles se soient trouvées ensemble deux fois, au château de Loo et au pavillon de Soestdyk. M. de Dielrichsteinenvoyé autrichien près la cour de Bruxellesvient d'épouser Vienne, la comtesse Sophie Poloka. La bénédic tion nuptiale a été donnée aux nouveaux époux par le nonce du pape. Le comte et la comtesse de Dietrichstein ont pris ensuite la route de Bel gique. Une demoiselle d'une bonne famillle de Tirlemont vient d'être enlevée par un fourrier de lanciers on ignore où elle est. Rien n'annonce encore que les quatre condamnés politiques quittent bientôt les Petits- Carmes pour passer leur nouvelle destination. Un vol des plus hardis vient d'être com mis Bruxelles, rue des Capucins. M. E possède dans cette rue un jardin avec un pavillon entièrement meublé mais qu'il n'habite qu'en passant, et dont il se borne bien fermer les portes en sortant sans y laisser de gardien. Il y a quelques jours, une charrette de déménage ment s'arrête devant la porte du jardinvers 3 heures du matin, et trois individus se mettent charger tous les meubles qui garnissaient le pavillon tels que chaises, canapés, litteries, gla ces, cadres, etc., etc. les voisins qui sortaient vers cette heure, s'étonnèrent de voir opérer un délogement aussi matinal, mais là se bornèrent leurs observations il en fut autrement, lorsque, dans la journée, M. Evint visiter son jardin et trouva le pavillon complètement dégarni. Malgré toutesjg&j;echerches de la police, on n'a pu découvrir jusquîbi, ni les voleurs, ni aucun des objets enlevés^ On prétend que le traité de commerce avec la Belgique s'élabore activement et qu'il paraîtra avant les élections. L'absence du prince de Joinville ne doit durer que deux ou trois mois et il paraît qu'on a renoncé pour le moment au voyagede circum navigation qu'il devait faire et la croisière qu'on devait établir dans la mer des Indes. Peut- être les observations de l'amirauté anglaise sont- elles encore pour quelque chose dans cette ré solution du gouvernement français. Au retour du prince de Joinville Toulon, plusieurs vaisseaux seront mis en commissjon de Rade, et la Belle Poule recevra une mission particulière. Le Moniteur publie ce malin l'ordonnance sur l'importation des fils de lin et de clfenvre et des toiles. Cette ordonnance contient aussi quelques modifications peu importantes pour d'autres marchandises. Les fils et tissus de lin ou de chanvre importés par les bureaux de la frontière de terre situés d'Ârmentières la Malmaison, près Longwy inclusivementne seront soumis aux droits mentionnés au tarif que jusqu'au 20 juil let prochain moins qu'il n'en soit autrement ordonné. On annonce que lors de la réunion des chambres le 3 août" prochainil n'y aura pas de discours de la couronne et que les chambres seront prorogées et la session fixée au mois de novembre. Il paraît que M. Rogier, chargé d'affaires de Belgique, a eu hier soir une conférence avec M. Cunin-Gridaine. Il a fait, dit-on, une der nière tentative afin d'obtenir l'ajournement de l'ordonnance sur les fils de lin. La publication de la dite ordonnance par le Moniteur d'au- jourd hui, prouve que cette entrevue n'a pas pu faire changer la résolution du ministère, cause de l'approche des élections et du besoin de tenir une promessç. faite aux fabricants et aux cultivateurs de lin, BEAUX-ARTS. EXLTÈMÉIEl'B. M. RogieK^rfiàV^gcl'affaires de la Belgique, est allé travailler hier au ministère de commerce. Le public est informé que le service d'Ypres Bruges dont la suppression est arrêtée au i" Juillet i84a, et dont le départ se faisait tous les jours sept heures du malin de la Poste aux chevaux, conti nuera d'être exploité, et qu'à dater du i" du dit mois, une voiture partira journellement la même heure et pour la même destinationde VHôtel de la Tête d'or, rue de Lille, Ypres. Le retour de Bruges se fera de VHôtel du Singe d'or (Schomminkel) tous les jours deux heures de rélévée. JEn Souscription 9e série. HISTOIRE POLITIQUE I)E L'ESPAGNE MODERNEpar M. de Marliani, sénateur, consul d'Espagne Paris, 2 volumes in 8» HISTOIRE DE L'EMPEREUR CHARLES QUINT, par M. AV. Robertsoutraduction de M. J.-B.Suard, précédée d'une notioe par J.-A.-C. Buchon; 4 volumes in-8*. ornés d'un portrait. L'EUROPE PENDANT LE CONSULAT ET L'EMPIRE DE NAPOLÉON par Capefigue, 12 volumes in-8®, ornés de douze superbes gravures. Conbttione. 11 paraît un volume par semaine. Chaque volume du format in-80, se compose de 256 pages. La souscription se fait pour tous les ouvrages composant la série. Chaque volume est dis tribué sans frais, au domicile du souscripteur, moyennant le payemeut de 1 fr. 35 cent. A VENDRE DE GRE-A-GRE. D'UNE NOMBREUSE DES ÉCOLES FLAMANDE ET HOLLANDAISE DÉLAISSÉS PAR FEU M. J.-F. DE COSTER, A YPRES, Qui aura lieu en la maison mortuaire, rue de Meuin,n°7,le lundi ta septembre 18Î2 et jours suivans, de g heures du malin midi et de 2 6 heures de relevée, par le ministère du Notaire EzAJTEDENTYpres, chez qui l'on peut se procurer le catalogue, ainsi que chez l'imprimeur, Ve SMAELEN rue de Dixiuude, audit Ypres. Les Tableaux seront voir la maison mortuaire, le jour qui précédera la vente, de 1 o heures midi et de 2 5 heures de relevée. La vente se fera au comptant avec augmen tation de 10 p. °j0' Le Samedi 2 Juillet i842, 2 heures de relevée, en l'hôtel du Petit Ypresrue de Dixmude Ypres, il sera procédé par le Notaire RENTY, la Mise prix d'une T S-B ELLEFEBJIE patrimonialecontenant parmi lieu manoir, verger, pâturagesterres labourables et prairies i5 hectares 57 ares 22 centiares; située en la commune de Reninghe, près de la place, occupée par le sieur Pierre Pan Eecke jusqu'au l'octobre 1843,au prix de 1,088 francs 45 centimes par an outre les contri butions et l'entretien des bâtiments. Cette Ferme sera exposée en parties et en masse. Les conditions de la Vente et le plan figuratif de la Ferme, sont déposés en l'étude du dit Notaire RENTY, petite Place, n° 26, Ypres. UNE PLANTÉE DUR TOUS EN PLEIN RAPPORT J Contenant en Verger, Paturage, Labour, Mares et Bois, environ 27 hectares, située dans Ja partie sud-ouest du canton d'HoNDSCHOOTE (France), et louée jusqu'aux échéances respectives de 1N45 et 1846 au prix de 33 fr. les 44 ares, susceptible de quelque augmentation. Les bâtiments de cette Ferme, solidement recon struits en neuf depuis peu, sont très-spacieux et dans le meilleur état d'entretien. S'adresser chez le Sr PLANTEPEUE, clerc de notaire, Poperinghe. M PS Pi 8 h 3 M H P a PS fcf es es a 3 v K M PS fa K 9 H t g -w fa O OT p te s Ï2 r.-l M a p o «CD es w J g 55 1 s w H i fa* a s i-3 N B E u H H Z H t» Z W 0* Cl w M -u a, a 5 —1^0 es r 85 H S 85 a O 0 S '-s 25 W - ^3 w a cfi a w 11 J o <n g S. U3 o C™" H T D ûi P ni C-* y o w g O O a S *i H s-* a e D 2 I W f/T ua a D f« .2 Z a S 3 t! i w a a fa* H a H PS W p <y -4 E s o -.z K - a t- 5 w -3 o H in fa* X a 3 a u H x S. 2 <4 a S S u. o -S -1 fa c .2 w Ci r. p* .9 i •o s s s -n I 0 a s 2 v. ^2 S SB 4) 3 1 u 3* :S J ■a i S. .S 21 H 2 K es -a o c/3 h "W s g. u 45 >- a a s •S -a CB et t Ypres, imprimerie de LAMBIN,Fils,éditeur, rue du Temple, 6.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 4