NOUVELLES DIVERSES. FRANCE. par suite de décès de démissions oii change ments de domicile. Par divers arrêtés, S. M. a pourvu cinq places de bourgmestres et seize places d'échevitfs. Actes du collège échevinal.Il nous est. agréable de pouvoir faire connaître que depuis votre dernière session, aucun acte d'un collège échevinal n'a exigé que M. le gouverneur usât du pouvoir que lui confère l'article 36 de la loi du 30 mars 1836. Nous devons signaler un progrès dans la rédaction du rapport annuel. Quelques uns se distinguent par la variété des renseignements et les vues d'amélioration qu'ils renferment. Comptabilité. Les conseils communaux pro posent dans leurs budgets toutes les dépenses obligatoires; lorsqu'il arrive par exception qu'une de ces dépenses ne s'y trouve pas com prise, il y est pourvu par notre collège. La ville d'Ypres ayant faire face aux dom mages résultés des pillages* en 1831, a été autorisée percevoir pendant 10 ans cinq centi- mesadditionnelssur la contribution personnelle, pour parvenir au remboursement partiel des indemnités dues du chef-de ces pillages. Elle obtint également l'autorisation d'aug menter quelques articles du tarif des taxes municipales et d'établir une nouvelle taxe sur les engrais et les vidanges la sortie, ainsi que celle de contracter deux emprunts; le premier de*fr. 49,881-34 c. 4 1/2 pour °/0 et le se cond defr. 40,000 3 pour °/0, ont été succes sivement remboursés. Une rente de fr. 4,000 4 1/2 pour °/0 a été créée sur une maison acquise par la ville et dont le fonds devait être incorporé dans les nouvelles écuries de cavalerie bâties en 1833. Ce capital réduit fr. 3,000, sera probablement remboursé en 1843. Enfin un nouvel emprunt de fr. 50,000 a été récemment autorisé sous la réserve qu'il sera éteint en -deux ans. Il est destiné couvrir une partie des^frais' de constructions de la route pavée de Iu:mmel vers la frontière française. Au reste l'état financier de la ville d'Ypres est satisfaisant. Les recettes s'élèvent d'après le budget de 1842 la somme de 303,433-94 Les dépenses celle de fr. 303,061-40 L'excédant -. 372-54 (La suite au prochain N") exclusivement aux bourgmestres conformé ment la loi apportant des modifications la loi communale et qui, promulguée le 30juin, sera exécutoire le 11 du courant. CONSEIL PROVINCIAL. Nous avons annoncé dernièrement que M. le ministre des travaux publics, M. le gouverneur et M. l'inspecteur-général étaient allés Rou- lers pour inspecter les tracés de la route de cette ville Dixmude ils étaient accompagnés dé M. l'ingénieur iNoël. Le principe de cette route a été définitivement arrêté; quant au tracé, elle ira de Roulers Staden de Staden Zarren et de Zarren Eessene. Il sera fait en outre un embranchement qui .prendra de Cappelle de Poele travers les bois de M. le sénateur de Ridder, et les bois doma niaux jusqu'à Clercken, puis ira se joindre au pavé de Dixmude. L'administration des domaines, assure-t-on donnera 50,000 fr. et M. le sénateur Cassiers dont les propriétés sont un quart de lieue de Clercken, donnera, 15,000 fr. On pense que les travaux commenceront l'été prochain. LL. MM. le roi et la reine, débarquées hier Ostende, après une traversée pendant laquelle la mer avait été très-houleuse, sont arrivées hier vers 4 1|2 heures de Papr.ès-dîner la sta- le^' d^| notre ville "par un Al lion du chemin dei convoi spécial. LL ment Bruxelles. M. se rendaient dirëcle- On nous écrit de Bruges samedi 9 juillet Le conseil provincial a adopté hier, dans sa séance du soir une adresse au Roi, tendant protester contre l'ordonnance française qui me nace d'anéantir la principale industrie de notre province et de réduire la misère les popula tions pauvres mais laborieuses qui la composent. Cette adresse respectueuse maisqui ne manque pas d'énergie, a été adoptée l'unanimité des membres présents. Elle sera déposée aux pieds du trône par une députalion composée de MM. Massez, président du conseil Vandamme et Vandenbulcke,secrétaires, Vercruyssenet Ernest Vandenpeereboom. Ces 5 membres avaient été chargés de la rédaction de l'adresse. Une audience a été demandée au députés du conseil delà Flandre-occidentale ne tarderont pas partir pour Bruxelles. On lit dans VÉmancipation On nous apprend l'instant une nouvelle de la plus haute importance on nous assure que M. Kindt, dont nous avons annoncé le retour Paris était porteur d'un traité conclu avec la France. Mercredi soir, quelques instants après l'arrivée du roi M. Kindt a été reçu Laeken par S. M. il doit retourner après-demain Paris. C'est partir de lundi prochain que les col lèges échevinaux seront dessaisis des lois et rè glements de police, qui dès ce jour, appartiendra Bruxelles, 7 juillet, 2 heures. Ce matin les députations des vingt-quatre principales localités linières de la Belgique se sont de nouveau réunies l hôtel de 1 Lluivers. En ce moment elles sont encore en délibéralion et attendent toujours 1 indication de l'heure laquelle S. M. pourra les recevoir. Une commission pour la rédaction de l'adresse au roi a été nommée. Elle se compose de MM. Devettere, Delehaye, Couvreur Van Maldeghem, l'abbé de Haerne et M. Vandekerkhove de Thielt. Voilà tout ce qu'il y a de nouveau jusqu'à ce moment. (Globe.) ■-!L» Il I Treize bourgmestres du canton de Thieltsont arrivés mardi Bruxelles pour réclamer auprès des ministresdans l'intérêt de 1 industrie li- nière. ERRATUM. Une erreur s'est glissée dans le 2e art., 6e ligue, du dernier N°: au lieu de 4,000 âmes, lisez 2,600. Le nombre des incendies de villes qui ont éclaté en Allemagne, depuis le commencement du mois de mai, s'élève maintenant 22. Le Globe après un récit des massacres de Buenos-Ayres, peu prèssemblable celui que nous avons publié, dit que l'amiral Brown, dé goûté de ces atrocités, avaittrailéavèc l'ennemi pour déserter la cause de Rosas et emmener sa flotte Montevideo. Lord Ponsomby n'a fâitque traverser Brux elles, avant-hier au malin, se rendant directe ment Ostende, où il a dû s'embarquer aussitôt pour Londres où le rappelle subitement une maladie de sa sœur. On nous assure que dans plusieurs des réunions d'électeurs qui viennent d'avoir lieu Paris, plusieurs électeurs se sont élevés avec force contre le laissé-aller de là plupart des députés qui arrivent la chambre dans le plus grand négligé et cpii toutes les fo^y^ue la tri bune n'est pas occupée par un orateur en vogue comme les Thiers, les Guizot, les Ber- ryer, les Odilon-Barrot, etc., font la conversa tion entr'eux, lisent des brochures, écrivent tout autre chose que des notes sur la question l'ordre du jour, ou même se permettent de faire des caricatures sur l'orateur. Dans plusieurs arrondissements les électeurs ont engagé les candidats, appuyfer lors de là prochaine sessionla question .du costume des députés. ENCORE TIN. ATTENTAT CONTRE LA VIE DE LA REINE D'ANGLETERRE!! Nous n'avons point encore de détails positifs sur ce nouvel attentat qui donne lieu plusieurs versions contradictoires. La plus accréditée serait celle-ci: Le 3 juillet,la reineaccompagnéedu prince Albert etde sa suite (d'autres disent que le toi des Belges se trouvait aussi dans la voilure royale), se dirigeant le long de Mail vers la chapelle royale, lorsque, se trouvant en l'ace de l'hôtel du duc de Sutherland, un bossu, d'un aspect repoussant, amorça un pistolet et se disposait faire feu; mais un jeune homme nommé Dasselt, qui s'en était aperçu, réussit s'emparer du pistolet, et appela deux agents de police, qui se trouvaient portée, pour l'arrêter: en ne sait pour quoi, ces deux agents refusèrent de croire Dassett et s'éloignèrent tranquillement. Dans la confusion qui en résulta, le coupable s'é chappa et ce fut Dassett qui fut lui-même arrêté. Mais vers 4 heures de l'après-midi, l'assassin était pris Ratle-Bridgepar uft agent qui le connaissait personnellement. Dassett a été mis en liberté une heure après. Le misérable, dont il a si heureusement prévenu le cri me, s'appelle William Bean. La reine a été, dit-on, très-affectée en. apprenant les détails de ce nouvel attentat. L'exécution de Thomas Coopéra eu lieu le 4 juillet au matin. Aucun fait nouveau de quelque importance n'a transpiré au sujet de la tentative d'assassinat contre la reine. Les témoins, au nombre de neuf, <jnt déposé hier devant le conseil privé. Charles et Fré déric Dassett ont confirmé leur déposition de la veille et reconnu positivement l'accusé pour l'auteur de l'attentat. Le témoin Jones et deux nouveaux té- moins nommés Williamson et Wright, ont déclaré qu'ils avaient entendu le bruit du ressort. Le dernier témoin entendu, Georges Whitmore, apprenti, qui demeure eu face de la résidence du père de Bean, a déclaré que celui-ci l'avait priédi manche, de lui nettoyer son pistolet et qu'il l'avait -fail, n'attachant aucuneimportanceàcettedemande. Les deux officiers de police, Hearn et Claxton qui ont rélusé de se charger du prisonnier, arrêté par Dassett, ont été renvoyés du corps de la police. Hier le père de Bean a obtenu la permission de voir son fils, il lui a demandé quel motif avait pu le pous ser commettre sa tentative coupable mais celui- ci n'a fait aucune réponse, il s'est plaint seulement d'avoir été maltraité par se's frères et soeurs. L'interrogatoire de l'accusé et l'audition des té moins ont été terminés quatre heures moins un quart et seront repris, s'il y a lieu, mercredi. Le signalement envoyé dimanche de la station centrale de police toutes les stations de la capitale, a donné lieu l'arrestation de plusieurs malheureux bossus des scènes assez bizarres ont signalé l'em pressement et la précipitation de la police se con former aux instructions qu'elle avait reçues. Dans Holborn deux officiers de police se sont disputé la capture d'un pauvre bossu qui traversait la rue minuit, et ce n'a été qu'après une discussion très- animée qu'ils ont transigé, et sont convenus de con duire tous les deux leur prisonnier la station de Gardiner's-Lane dans un hôtel de la Place du Palais de Westminster. E1TÉRIEUR. De grandes pancartes, contenant de nouveaux ordres du jour de la place, et une nouvelle con signe généraleviennent d'être affichées dans tous les corps-de-garde occupés par la troupe. Quatre des collèges électoraux du dépar tement de l'Eure ont offert la candidature M. Dupont de l'Eure, ce sont ceux d'Evreux, de Pont-au-Demer, de Bernay et de Brionne. Il n'a pas de concurrents dans le dernier des collèges où il a toujours été nommé la presque unani mité depuis 12 ans. On disait hier que l'on était fort préoc cupé au ministère de l'intérieur des rapports qui faisaient craindre la non-réélection de M. Duchâtel, ministre de l'intérieur, Jonzac, etde M. Cunin-Gridaine, Sedan.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3