MISE A PRIX.
NOUVELLES DIVERSES.
a o sr a a a,
TE PACHTEN
3
FRANCE.
s'il n'a rien ^répondre la section centrale qui a
présenté un rapport, concluant au rejet de la con
vention.
M. Dumortier trouve que l'indifférence qu'on
montre pour cette quéslion, prou ve qu'elle n'est pas
encore mûre. Il propose donc un ajournement.
Un grand nombre d'orateurs prennent alors la»
parole et s'opposent l'ajournement. M. Dumortier
abandonne sa motionqui est reprise en' sous-œuvre
par M. De Mérode. La discussion continue. MM. Orts,
Verhaegen, Debrouckère, Lebeau, et le ministre de
l'intérieur prouvent que cet ajournement ne peut
avoir lieu. La question leurs yeux, est urgente et
doit être décidée.
On met aux voix la question de l'ajournement,
24 membres ont répondu oui4o, non.
Ont répondu oui 'MM. de Behr, de Garcia, De-
meer-Demoorsel, de Mérode, DemonceauDe INef,
DeSmet, deTerbecq, de Theux, Dubusainé, Eloy de
Burdintie, Huveuers, Lejeune, Mast de Yries, Morel
d'Anheel, Peeters, Pirmez, Raikem, Sigart, Simons,
Trentesaux, Vanden Eynden, Vandensleen.
Ont répondu non MM.Delacoste,Cogels, Coghen,
Cools, de Baillet, de Brouckère, Dechamps, Dedecker,
de Muelenaere, de Renesse, Desmaisièresd'Holf-
schmidt, Douny, Dumon, Duvivier, Jadot, Jonet,
Lange, Lebeau,Lys, Liedts,Maertens, Malou, Meeus,
Mercier, Nothomb, Orts, Osy, Pirson, Puissant,Ro-
denbach, Rogier, Smits, Thienpont, Vancutsem,
Vandenbossche, Van Volxem VerhaegenZoude,
Fallon.
M. Verhaegen î-eproche au ministère de n'avoir
pas défendu son œuvre attaquée par la secLion cen
trale.
M. Malou entre dans quelques explications. Il
croit et c'est son opinion personnelle, que la garantie
d'un minimum d'intêrêteut été préférable. D'ailleurs
la réunion des faubourgs la ville se fera tôt ou
tard, mais le temps n'en est pas encore venu.
La séance est levée.
Les chartistes Cooper et O'neil ont été mis
en accusation pour comparaître, le premier
aux assises de Dudley, et le second celles de
Newcastle. A Manchester et dans les districts
environnants, un très-grand nombre d'ouvriers
persistent ne pas reprendre leurs travaux.
Une dépêche télégraphique reçue ce matin
annonçait qu'hier sept heures et demie du
soir l'escadrille royale qui porte en Écosse la
reine, le prince Albert et leur suite, se trouvait
la hauteur d'Oorforderess. Le Royal Georges
était remorqué par deux Steamers. Vent frais
de l'Esttout allant bien bord.
Les mauvaises nouvelles sur ce qui s'est
passé au Caucase se sont confirmées. L'aide-de-
camp Skarralin les a apportées St-Pétersbourg
immédiatement après l'arrivée de S. M. le roi
de Prusse. La grande expédition que le général
Grabbe a entreprise contre les Lesghiens vers
la mi-juin après s'être concerté avec Tscher-
nitscheff, mais non pas avec le commandant en
chef du corps détaché du Caucase, le général
Golowin a complètement échoué.
Cette défaite doit être imputée au général
Grabbe qui n'écoulant que son courage n'a
pas tenu compte des avis des chefs des Tscher-
':esses des tribus alliées 5 il a voulu absolument
tenYc-vun coup décisif: mais il s'est avancé si
loin qifiiî a été entièrement entouréet qu'il
s'est vu ensuite forcé de se rejeter dans les
défiléssans àcvorder le moindre repos ses
soldats pendant quatre nuits consécutives.
On évalue les pertes 6,000 hommes. Le
nombre des officiers restés sur la place s'élève
dit-on, 80. 11 en est de cette défaite, comme
de celle essuyée par les Anglais dans le Caboul
c'est l'effet moral qu'elle a produit qui en est
le résultat le plus important; la conquête du
Caucase s'en trouve de plus en plus relardée.
Jean-Baptiste Geens, Bonné père et fils,
et Pierre Janssenssont, par suite des révélations
de ce dernier, tenus au secret le plus rigoureux
la prison des Petits-Carmes l'instruction se
poursuit, mais elle n'a jusqu'à ce moment encore
rien constaté qui confirme la déclaration de
Janssens.
En affirmant que les deux Bonné et Geens
ne sont pas coupables du crime pour lequel ils
ont été condamnés, et en désignant d'autres
indivitkis, Janssens s'est accusé d'avoir participé
lui-même la perpétration de ce crime.
On lit dans la Gazette de Cologne:
Notre exposition de peinture s'enrichit chaque
jour de nouveaux tableaux. On a reçu il y a
quelques jours uti nouveau tableau de genre
;'de M. de Keyser Rubens au milieu de sa fa
mille et de ses amis.
Pour la composition comme pourl'exéculion,
ce tableau forme l'ornement de notre exposition.
Si. l'on se rappelle la Bataille de Woeringen
on a peine se persuader que c'est le même
artiste qui a exécuté avec cette précision et sur
une aussi petite échelle ces détails délicats. C'est
un de ces tableaux qui par un charme tout
particulier par la magique vérité du coloris
transporte chacun au premier aspect.
Nous apprenons que M. Materne, directeur
des affaires politiquesM. Partoes, directeur
des consulats, au ministère des affaires étran
gères, et M. Verlets, chef de la division du com
merce au ministère de l'intérieur viennent
d'être pommés par le roi des Français, officiers
de la Légion-d Honneur.
Il nous arrive de Paris des nouvel les fort dé
sagréables pour la Belgique. La concession
gratuite que le ministère belge cru pouvoir
faire l'Allemagne a fortement indisposé le
cabinet françaisSerons-nous donc tou
jours victimes d'un système déplorable qui d'un
côté doit nous aliéner infailliblement la bonne
volonté de nos amis, sans nous obtenir d'autre
part la moindre bienveillance? (Globe.)
EXTERIEUK.
Le duc de Nemours, avant été mis tout d'un
coup sur le premier plan, par suite de la mort
de son frèreon doit s'attendre ce que les
ennemis de la dynastie d'Orléans chercheront
tous les moyens possibles de le rendre impopu
laire. 11 n'est malheureusement pas difficile d'y
parvenir, car le duc a su se faire peu d'amis
lorsqu'il étaitpar sa positionl'abri de la
jalousie, et qu'il se trouvaitpour ainsi dire,
l'ombre derrière le duc d'Orléans.
Les légitimistes se servent principalement de
la duchesse d'Orléans pour jeter de l'odieux sur
la personne du duc de Nemours. Il est certain
que si la loi qui vient d'être votée, avait adopté
la duchesse d'Orléans au lieu de son beau-frère
pour la Régencela pauvre veuve serait déjà
accablée par les calomnies détournées de la
presse.
On plaint généralement la duchesse d'Or
léans et ce n'est pas, il est vrai, sans raison. Car
depuis la perle de son époux ses volontés se
trouvent très-souvent en opposition avec celles
du roi ou du futur Régent. La fausse position
où elle se trouve maintenant a contribué
beaucoup augmenter l'indisposition dont elle
souffrait déjà lorsqu'on l'avait envoyée aux eaux
de Plombières.
Toutefois nous pouvons affirmer que tous les
"membres de la famille royale ont pour elle les
plus grands égards, et qu'il a fallu des consi
dérations très-graves pour s'opposer quel
ques-uns de ses désirs. (Correspondance.)
On écrit de Paris
Un journal annonçait hier la démission que
veut donner de ses fonctions de député M. le
marquis de La Rochejacquelein, pair de France,
démissionnaire depuis 1830 pour refus de ser
ment. Ainsi finirait la triste et courte comédie
jouée en 1842 par le représentant d'un nom
célèbre deux époques dans les fastes de la
Vendée. Ce qu'on connaît assez peu dans le"
publicc'est le derrière du rideau de ce petit
drame qui n'a pas été sans de péripéties très-
diverses.
M. de La Rochejacquelein est légitimiste
avoué, et 011 peut croire sans l'affirmer qu'il n'a
pas été étranger l'espèce de conseil supérieur
qui a dirigé en France pendant les premières
années de la dynastie nouvelle les affaires de
la branche aînéeet essayé de donner une
impulsion moins imprudente aux tentatives
aventureuses de là duchesse de Berry. On se
rappelle que Mrae la marquise de La Rochejac
quelein fut même arrêtée deux foisune fois
entr'autres au château de M... appartenant
M. le duc de N... l'un des pairs assermentés de
la droite qui gênent le plus le cabinet.
Or, depuis six ou sept ans M. de La Roche-
jacquélein avait paru déserter complètement
la politique il avait tenté en Vendée de grandes
entreprises agricoles, et créé pour la navigation
de la Loire l'association des Inexplosibles iqui
la première a remonté ce fleuve jusqu'au-dessus
de Nevers. M. de La Rochejacquelein s'était en
'outre intéressé dans l'introduction en France
(Jes draps-feutres, cette affaire produite d'abord
sur des dimensions colossales et qui s'est si vite
réduite rien or, dans cette carrière nouvelle,
M. de La Rochejacquelein s'offrait au ministère
sous un aspect intéressant; on croyait voir en
lui le. civilisateur de la Bretagne et tout ce qu'il
demandait lui était accordé.
C'est dans cet état que les élections de 1842
le trouvèrent candidat Ploermelet que le
cabinet crut devoir en faiî'e son protégé autant
par Haine de "M. de Sivry que par la croyance
où il était qu'un homme auquel il avait tout
accordé ne pouvait jouer dans la chambre que
le rôtè de Conciliateur entre les centres et l'ex
trême droite. On sait comment cette attente a
été trompée; comment M. de L'a Rochejaque-
lein a trouvé moyen de se brouiller la fois
avec la gauche lors de la vérification des pou
voirs plus tard avec la droite eten dernier
lieu avec le ministère pour avoir très-irrévé-
rentieusement traité la dynastie. Dans cette
positionil n'avait plus qu'à retourner ses
Inexplosibles et c'est ce qu'il paraît disposé,
faire si la chose n'est faite déjà.
-
Le Mardi, 6 Septembre i842, 5 heures de
relevée, en VHôtel de la Châtellenie sur la Grand'-
Place, Ypres, il sera procédé la Mise a prix
avec gain de prime, d'une TRÈS-BELLE MAISON
avec porte cochère et grand jardin, située Ypres,
au midi de la rue dite Vieux Marché au Bois,
occupée avec ledit Hôtel la Châtellenie.
L'acquéreur entrera en jouissance le i5 Novembre
1842.
Les conditions de la Vehte sont déposées en l'étude
du Notaire Petite Place, n" 26,
Ypres.
OVERSLAG.
Zalerdag, ioen September i84î ten twee ureri
namiddag, in de al'spanning de Drie Koningen, op
de Groote Markt, te Ypre zal'er voortsgevaeren
worden tôt den OvEitSLAG van eene schoone patri-
moniele VETTE WEIDE, gelegen in de gemeenle
Wulveringhemarrondissement Veurne bekend
op liet kadasler seclie D 110 121eerste klasse, ter
grootte van 2 heclaren 97 aren 60 centiaren, ge-
bruikt door Eugenius Brutsaertte Hoogstade,
zonder pàgt, aen 36o francs byjaere.
Ingesteld 14,100 francs.
De voorwaerden der Verkooping berusten ten
kantoore van den Nolaris Lente-
Markt, n° 26, te Ypre.
Den Overslag zal geeindigd zyu voor het vertrek der diligentie
van Veume.
Den bemuerden Hovenier-hof der abdye te Zon-
nebeke, groot 1 h. 5 a. 10 c. of 2 g. il. 20 r.,
wel bestaen met allerbeste Fruitboomeneenen
Bo'omgaerd daer by gelegen groot 1 H. 74 A. 90 c.
of 3 g. 2 l. 20 r., een Woonhuis met afhangelyk-
heden dezen eigendom by welken nog Zaeilanden
zullen verpacht worden indien men het begeert,
is door zynen goeden opbrengst en gelegendheid in
de nabyheid van Ypre, eene voordeelige plaets voor
eenen hovenier.
Voor andere inlichtingen zich te adresseren by
den lieer Ivo De Laveleyele Gheluvelt, by Ypre.