NOUVELLES DIVERSES.
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FRANCE.
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De Gand, le chemin de fer aurait dû aller
Thielt, et de là se bifurquer d'un côté sur Brilges
et Osteude, et de l'autre sur Courtrai et la fron-
lière de la France de cette manière on aurait pris
les Flandres au centre. Au lieu de cela, ou'a fait
un chemin de ffer'de Gand Bruges et Oslende,
qui 4pnne aux t'iVangers la plus triste idée decette
belle Flandre. De Gand Aeltre, on rencontre
bien quelque population, mais d'Aeltre Bruges,
on esj dans les bruyères, et de Bruges Ostende
dans les marais.
Les Simples Noiespubliées ;par l'administration -
locale de la ville de Thielt, oîffeté en quelque sorte,
provoquées par l'aveu spontané de M. le ministre.
Aujourd'hui, dit l'auteur de ces notes, que l'ex-
périence est faite et les résultats connus, la Flandre
centrale aspire voir réparer l'erreur commise
au préjudice de son commerce de sa prospérité
matérielle de sa civilisation, en même temps que
du trésor public.
Depuis que les Simples Notes ont été publiées, la
dépulalion provinciale a parle dans ses rapports an
nuels, chaque lois dans un sens favorable l'impor
tante question qu'elles ont soulevées.
M. Desmaisières, depuis son avènement au minis-4
1ère des travaux publics, aii^si, a lait entendre des;*
paroles consolantes pour les réclamants.% -
Espérons que tout cela s&ra couronné desuccès, et
que justice sera faite la Flandre centrale.
Communiqué.)
Nous empruntons encore aux -journaux de
Liège les détails suivants sur le séjour du roi en
cette ville
Le roi a visité les bâtiments en construction
du nouveau collège, il s'est rendu au pont du
Val-Benoît, ensuite l'Université, et la statue
de Grétry a été l'objet de l'attention toute par
ticulière de S. M. Parti des Guillemins, le roi
s'est arrêté la station du Haut-Pré, pour y
visiter les belles machines qui servent a remonter
les convois sur les plans inclinés M. Maus
présenté S. M., lui en a expliqué tout le mé
canisme. M. Brialmout, un des sous-directeurs
des ateliers de Seraing et qui a dirigé la con
struction de ces machines, a été également
présenté S. M. par M. Pastor, directeur de
cet établissement.
Le conseil communalétant réduit neuf
membres par suite de l'époque des vacances,
Al. le bourgmestre a dû se borner, en son nom
personnelappeler l'attention particulière de
S. M. sur les grands intérêts qui se rattachent
la dérivation de la Meuse, au quai d'Avroy et
l'établissement d'une nouvelle station vers les
Auguslins. Il a insisté sur l'utilité de ces grands
travaux qu'il a signalés comme une question
d'avenir pour la ville, sous le double rapport
de l'industrie et du commerce.
Le roi a paru être persuadé de cette utilité et
il a donné l'assurance de son bienveillant appui
pour mener bonne fin celte affaire importante,
dont le vole de la chambre bâtera, nous l'es
pérons la solution.
On écrit de Flawinne(Namur) qu'une maladie
des plus graves (la dissenlerie) y sévit dans ce
moment avec la plus grande intensité: déjà
quatre personnes, dont trois la fleur de 1 âge,
y ont succombé en quelques jours et plus de
vingt personnes en sont encore atteintes. Jus
qu'à présent les secours de l'art n'ont guère
triomphé de cette cruelle maladie. Ne convien
drait-il pasdans l'intérêt de l'humanitéque
la commission médicale en fit étudier les symp
tômes et qu'elle prescrivît ensuite le traitement
qu'elle jugerait le plus convenable guérir les
nombreux malades qui existent dans cette com
mune?
Le prince de Chitnay informé de la détresse
des habitants de quelques communesoù l'ex
trême sécheresse a détruit tous les moyens de
nourrir le bétailvient de donner l'ordre de
permettre le pâturage dans plusieurs tailles non
rendues défensables contenant ensemble mille
hectares.
On assure que le rapport soumis au mi
nistre des travaux publics parles fonctionnaires
de l'administration des chemins de fer qui ont
parcouru, il y a deux jours, la section de Cour
trai Mouscron, conclut retarder de quélques
jours l'ouverture de cette nouvelle voie. L'on
pense donc que l'inauguration de la ligne de
Courtrai Mouscron n'aura lieu que dans les
premiersjours d'octobre.
Lés révélations du détenu P. Janssens,
qui déclarait les nommés J.-B. Geens et Bonne
père et filsinnocents du crime commis la
cure de Cortenberg, et pour lequel ils ont été
condamnés, ayant été trouvées non-fondées par
'suite de l'instruction et des recherches de l'au
torité judiciaire, ces trois individus ont été di
rigés ce matin, sous l'escorte de la gendarmerie, -
de la prison des Petits-Carmes sur la maison de
forcq de Gancl.
—.-.Un incendie a éclaté avant-hier soir, 10
septembre, vers 10 heures 30 minutes, àlatour-
nerie de l'arfcenal de Mjtlinés. Les moyens de
secours ont été dirigés avec tant d'ensemble que
la partie incendiée ne s'étenclque sur 40 mètres
de longueur. Cél accident aurait pu avoir les-
suites les plus graves, saps les secours empressés
du Tégiment de lanciers, des pompiers de la
ville et de la station, ainsi que des bourgeois
qui tous ont rivalisé d'ufi zèle au-dessus def tout*
éloge et qui sont parvenus;, en coupant le feu
en. deux endroits, se repdre maître de l'incem,
die. vers une heure du fiajih. .V- -
On écrit de Dour a la Gàzètté de Mons
Une catastrophe épouvantable a^eq lieu Dour
le 10 de ce mois. Un jeune homme de 14 ans
descendit dans un puits de 6 mètres,enyirôn de*'
profondeur qui fournit l'eau toutle voisihage;,
pour en retirer un sceau, il y fut asphyxié! Trois
autres individus, n'écoulant que jei^r dévoue
ment, descendirent successivement et eurent le
même sort. Tous quatre furent retirés l'aide
de crochets on leur administra tous les secours
possibles, mais on ne put les rappeler la vie.
L'un de ces malheureux était père de hpit en
fants, un autre de cinq enfants en bas âge.
Dans l'audience du 3 septembre les assises
du département de la Sarthe ont présenté un
spectacle qui donne lieu de bien pénibles
réflexions.
Nous ne donnerons pas les détails de l'affaire
dont il s'agitnous nous bornerons dire
qu'elle a amené sur le banc des criminels la
fille Lemonnier, sous l'accusation du crime
d'infanticide, et le sieur Romagné, curé de la
chapelle au Roux, accusé de complicité du
même crime et de tentative d'avortement sur
celle fille.
La fille Lemonnier, déclarée coupable d'ho
micide par imprudence, a été condamnée 2
ans d'emprisonnement.
Le prêtre Romagné, déclaré coupable, a été
condamné 5 ans de la même peine. Le jury a
bien voulu admettre en sa faveur des circon
stances atténuantes.
Le sieur Gauthier de la Genaudièrese
disant étudiant en médecinea comparu au
jourd'hui devant la cour d'assises, comme ayant
participé la fabrication des fausses lettres
attribuées Louis-Philippe.
L'accusé s'était réfugié Bruxellesmais on
a obtenu son extradition. La femme Bulle, avec
laquelle il vivait maritalement, et qui a été con
damnée le 14 mai dernier 8 années d'empri
sonnement, pour la fabrication des dites lettres,
a comparu l'audience.
Me Jules Favre est chargé de la défense.
Au départ du courrier l audience continuait.
La maisonnette de l'épicier Lecordier, où
est mort le 13 juillet S. A. R. le duc d Orléans,
vient d'être démolie moins le mur de façade.
La porte et les deux croisées qui s'y trouvaient
ont été bouchées cela forme maintenant un
mur de clôture qui masque un grand chantier
derrière. On est en train de construire la cha
pelle expiatoire'sur l'emplacement de la maison
déjà les fondations sont arrivées au niveau du
sol.
ffiXTERIElR.
Les joqrnaux ministériels et le 'Moniteur en-
tr'autresdéclarent que la nomination d'un
banc de pairs ecclésiastiques serait inconstituti
onnelle, puisque le haut clergé n'est pas. com
pris dans les catégories stipulées par la charte.
On ne pourrait pas en effet élever un arche
vêque la dignité de pair de France errsa qua
lité de prélat mais s'il était membre de quelque
académie on se croirait sans doute en droit de
lui donner un siège au Luxembourgpuisqu'il
se trouverait ainsi compris dans une des catégo
ries de la.charte. Corresp
Quelques journaux annoncent que l'on
va créer, lors de la prochaine promotion de
pairs de Fraûce, un banc de pairs ecclésiasti
ques. Nous apprenons en effet, qu'il a été gran
dement question de cette mesure dans le sein
du cabinet; mais qu'elle y a rencontré une forte
opposition. Ce sont même les discussions aux
quelles elle a donné lieu qui ont tardé la pu
blication de l'ordonnance. On assure aujourd'hui
que cette création de pairs ecclésiastiques est
abandonnée au moins provisoirementjusqu'à
ce que la question ait été discutée sous toutes
ses faees par la presse quotidienne ou qu'on
puisse faire' cette innovation sans courir le
risque de rencontrer une opposition trop forte.
Tou.l le monde a été étonné cpie [e prince
de Joinville ne se soit pas rendu au château
d'Eu, afin d'être présent la visite du bâtiment
La Licorne.
Le bruit est: généralement répandu_<jue ce
jeune homme a eu une; discussion tres-vive
avec son père,' qu'il est pour-le moment en dis
grâce la couj\ 1
On ajoute même que la question de Régence
serait le motif de celte brouille. Le prince de
Joinville s'est toujours mo.ntré.hostile au sys
tème du gouvernement de son père. Ainsi,
après le traité de juillet, son retour de l'expé
dition de Ste-Hélèneil s'est prononcé ouver
tement pour la guerre et pour le ministère du
lr mars.
On assure que depuis la mort de son frère
aînéil s'est déclaré en faveur de la régence
maternelle, ce qui lui aurait valu deux répri
mandés du roi. Or, le prince marin son franc
parler, et comme il a continué de manifester
clairement ses opinions, on l'a mis aux arrêts
Paris pendant le voyage de la cour au châ
teau d'Eu
Les Kabyles des environs de Bougie se
sont toujours montrés les plus indisciplinés des
indigènes de l'ex-régence d'Alger. Le 25 août,
ils ont encore tenté sur cette ville un coup de
main dans lequel ils ont éprouvé un échec com
plet, grâce aux dispositions prises par M. le
chef de bataillon du Courlhial, commandant la
place. D'après le rapport adressé par ce dernier
M. le gouverneur-général de l'Algérie l'ennemi
aurait eu plus de cent hommes tués ou blessés
mais d'après les rapports verbaux de M. le
lieutenant-général Négrier, les pertes éprouvées
par les Kabyles dans cette journée seraient plus
considérables. De notre côténous avons eu
quatre blessés, entre autres le lieutenant d'ar
tillerie Carpenlier, qui, bien que retenu au lit
par la fièvre, a voulu diriger lui-même une ex
pédition contre l'ennemi. La force des Kabyles
était d'environ 5,000 hommes d'infanterie et
C00 chevaux. Un blockausa été attaqué par plus
de huit cents hommes, et cette attaque a duré
trois heures sans aucun succès contre les quel
ques militaires qui le défendaient. Les nouvelles
des autres points de la régence continuent d être
satisfaisantes.
Lé procès intenté aux administrateurs du
chemin de fer de la rive gauche sera appelé dans
les premiers jours du mois prochain. Cent cin
quante témoins sont citésparmi lesquels les
employés du chemin de fer, les chauffeurs et
quelques-unes des victimes de la catastrophe
du 8 mai.
On écrit de Beaune (Côles-d'Or):
Les chaleurs excessives et continuelles dont