AVIS. VERKOOPING il O 41 a 3 a, BEDDINGEN EN HERBERG-THIG, 4 Eiken, EÎsschen, AbÉÉlèn en Popelieren-Boosien, VERKOOPING COMMUNE DE BOESINGHE, près de l'église. COMMUNE DE LANGEMARCQ. VILLE D'YPRES. TE S' JANS, NEVENS YPRE. BUREAU DES POSTES D'YPRES. saurait suffire le vêtir! lia mieux aimé garder ses guenilles que déporter les vôtres. Mais, en ce cas, dites-vous toujours, pourquoi rester Paris quand on est si pauvre? Il est resté Paris parceque c'était son droit. Paris était lui comme il est vous. Le Palais royal était sa demeure souveraine, et là ce pauvre déguenillé jouissait au moins de toutes les apparences du luxe; cet or, cet argent, ces billets de toutes les banques du jnonde, ces cuisines odorantes, ce Véry brillant, ce Chevet tentateur, ces boutiques pleines de livres, d'habits,de broderies, de dentelles, de diamants et de perles, ces amours qui passent, ces musiques errantes, ces parfums passagers, voilà son domaine: de quel droit vouliez-vous ajouter l'exil la misère? Puis, l'été venir, ce pauvre hom me avait les arbres du jardin, l'ombre des arceaux, la fraîcheur et le munqure du bassin", les cygnes le '.saluaient d'un coup d'aîle; il savait le nom des plantes et des fleurs; son arrivée le canon parlait on croyait que le capon annonçait l'heure de midi, il^isait bon jour ce pauvre homm*1! Quoi de plus juste et de plus légal? Jt;.- V Vous croyez donc que Paris n'est fuit que poul ies heureux,qiqor les riches de ce monde, pour-lës habits bleus, les habits noirs, les bottes vernies et les gants jaunes? Paris était fait pour ce paùvré-diable qui n avait pas d'autre consolation pas d'autre amitié, pas d'autre spectacle, pas d'autres amours, Dans cette foule il vivait seul, tout seul, après avoir, été le compagnon des jetinés-gens lés plus hardis, les plus brillants après avoir appelé AI. de Martignac son ami, et M. de Peyronnet son ami. Seulement de temps autre, Charles Nodier, le'plus bienveil lant des poètes et le plus facile vivre, cette espèce de vagabond dans les domaines de la pensée, faisait l'aumône d'une poignée de main et d'une heure de conversation l'homme la longue harhé. Et nous autres de nous presser au bras de Nodier pour en tendre ce que Duclos allait dire. Duclos parlait comme tous les hommes qui partent simplement et qui se promeneirf uniquement pour le plaisir de la promenade. Le public les voyant passer tous les deux, Nodier et l'autre, ne s'étonnait guère; le Parisien de Paris aimait. Duclos parce qu'il était mal heureux et calme, et,avec lelact qui ne l'abandonna pas, le Parisien savait très bien que le galant homme qui se promenait en causant avee une créature si abandonnée faisait une belle et bonne action. Ne criez donc pas au cynisme Plaignez plutôt, plaignez profondément tant de misère, et de tant de courage la supporter, l'avouer en public! la 'pauvreté servait de sauvegarde cet homme. Le haijlon était sa parure. Jamais, pendant vingt-cinq ans que sa promenade a duré, Chodruc-Duclos n'a entendu autour de lui un murmure, une menace, une ràîllerie. Les enfants eux-mêmes, race sans pi tié, passaient devant ce malheureux vieillard tout blanchi.Nlmitez les enfants dans leur silence et dans leur pitié; J. Janin. M. LOUIS LORDEZ Horticulteur-pépiniériste Hooymille, près Bergues (nord), a l'honneur de porter la connaissance du public que cette année il ne sera pas tenu de vente Ypres, des productions de ses pépinières. MM. les amateurs qui désirent se procurer des Arbres fruitiers de toutes espèces, des Rosiers de Bengale et autres tant en pots que greffés sur églantier" hautes liges ou tous autres arbres d'a grément propres orner les jardins anglais, sont priés *de lui adresser leurs demandes par lettres affranchies; il y sera satisfait avec exactitude et promptilude. La bonne réputation dont il jouit, le fait espérer d'obtenir la préférence pour les commandes. Un messager part toutes les semaines pour cette ville il se charge de tous les transports quelconques de l'établissement d'Hooymille. Le catalogue de cet établissement sera envoyé aux amateurs qui en fe ront la demande. Pour plus amples informations, vçjr les affiches, parcellaires, et s'adresser au bureau dudit.Notairô, VAN EECKE. van TE DICKEBUSCII, Dicjt by de herbery het Hallebas£ Men maekt een ieder bekend dat op Maendag, 2 Novemhqr iSf^, len negen ueren 's morgens, zulleu verkocht wordep op de gewoond conditien en met eeh jaer tyd van lîétaelitjg, 35-4 koopen Iepen, voornaemelyk djenstig voor waegenmaékerstito me r- en inolenvyerkcnwelke staen iu de weiden eu op de Ianden, der»liofstedqn. yederzydelyk ge- bruikl door Frarieis.D as sonne ville eu Maximilianus LES BOURGMESTRE ET ÉCHEYINS DE LA VILLE D'YPRES, Rappellent aux intéressés que les délais pendant lesquels doivent être remis aux administrations communales les réclamations en indemnité des perles causées par les événements de guerre de la révolution, expirent au icr novembre prochain, pour lesjvuhi.tjh^s du royaume ou les personnes qui se tratfcent dÂnfjHs autres états de l'Europe et au i"r mai pqurîves intéressés qui se trouvaient houp d'Europfe an mànent de la promulgation de la loir j/appartiendraient la première catégot«i(2gJxdiiitfuraient des droits faire valoir, sont prévenus- qu'il n'ont aucun moment perdre pour faire inscrire feurs réclamations avec les pièces requises par la dite'foi et l'arrêté royal de la même date, dans le régi sire déposé cet effet au secrétariat de'Ja ville, puisque! ce registre doit être arrêté le i" Novembre prochain minuit et transmis le lende>q^in-M. le Ministre de l'Intérieur par l'jn- termédiaî?S~ire l'autorité locale et qu'après cette époque aucune réclamation ne sera plus inscrite, si ce n'est celles des personnes comprises sous la deuxième catégorie. Fait en séance du 2o Octobre 1842. par ordonnance: Les Bourgmestre et Échevins Le Secrétaireb. v a nde r s t ich ele. h. de codt. inrysn notaire tre - i Ie Dickebusch district Ypre by de «Çperbei^ fiet flallebajt en dus uiet verre van den a ypres. Par le ministère de Mtre VAST EECKE JKW Notaire, Ypres, on vendra publiquement: Primo. VENDREDI, 28 OCTOBRE i84a, pour 1'Adjudication, r Hôtel de la Châtelleniesitué sur la Grand'place, Ypres, 3 heures de relevée. A. D'une belle Ferme delà contenancede 22 hec tares 27 ares 63 centiaresdivisés eu 20 lots, située dans les communes de Moorslede, et une partie sur Passchendaele et Becelaereoccupée par Dionisius Masscheleinavec droit de bail jusqu'au 1" Octobre 1843, moyennant le minime prix de 1,200 francs par an, outre les contributions. Mise prix seulement 41,300 francs. B. D'une partie de Terrf. Moorslede, de 1 hec- tare 34 ares g4 centiares, occupée par Sr De Grave au prix de 70 francs par an, non compris les contri butions. Mise prix 3,600 francs. C. Dans la commune de Becelaere 7.3 ares de Terre, occupée par Pierre Fandenberylteau prix de 21 francs par an plus les contributions. Mise prix 930 francs. PS- Gezien -fie groote-lioeveelheid der koopen, de verkooping zal juist op de gestelde uer aeuvang nemen. van Secundo. SAMEDI, 29 OCTOBRE 1842, pour la Mise a Prix, et SAMEDI2 NOVEMBRE i«42 pour I'AdjudicatioN, Y Hôtel de l'Épée royale, sur ia Grand'place, Y'pres, 5 heures de relevée. A. Une Maison usage de cabaret, occupée par le sieur LVoelssans droit de bail. B. Une autre Maison, près de la précédente, occupée par les sieurs Renier et Cttveele, au prix de 145 francs par an plus les contributions. C. Une Partie de Bois de 44 ares 10 centiares, aboutissant aux bois de M. Becquaert, Carpentier la veuve De Bandtet Jacques Peene. D. Au côté nord de la place dite Zaelhof. Deux Maisons N"* 12 et 13, non occupées, très-propres et bien situées pour en construire un cabaret. E. Rue d'Eylau. Une Maison tenante celle qui précède, occupée par François Deflou, sans droit de bail. F. Marché aux Bêtes, côlé oriental. Une Mai son, etc., N" i5, occupée par Jacques Loonitsau prix de 12 francs par mois. Op Maendag, 7" November i842, ten negeu uren s'inorgens, ten liuize van Sr Jacobus Lorrainher- bergier in het Wethuis, te S' Jans, zal Verkooping gehouderi worden van aile de Menage-goederen, Bed- dingen en Herberg tuig, voortskomende van zyne laetsle woonirig te Zillebeke, beslaende in Stoeleu, Tafels, Banken, Kassen, Commoden, Slaghorlogie, Stove, Kaders, Matrassen, pluimeu Bedden, Hoofd- peuluweti, Lakens, Dekens, dubbel en enkel tinnen en galeysche Liters, Toog, Buffet en veel meeraudere objeclen te lang om le inelden. Deze Verkooping zal gehouden worden met ge- reeden gelde. Tertio. MERCREDI, 2 NOVEMBRE, 1842, midi, une grande quantité de Matériaux, prove nant de la démolition d'une ferme, située près du cabaret het Groot-Hooge, Zillebeke. où la vente se fera, consistant en Portes, Fenêtres, Poutres et Soli ves, Ancres et Colonnes en fer, etc., très-propres la construction. départs et arrivées des courriers PENDANT LA PÉRIODE D'ÉTÉ. départs. 6 1/2 heures du matin, pour Bruges. 8 heures da matin, pour Poperinghe et Warnêton. 9 1/2 heures du matin pour Anvers, Bruxelles, CourtraiGand, Meiiiu lu France et la Hollande. 3 1 ;4 heures de relevée, toute la correspondance pour l'intérieur et l'étranger. 3 1/2 heures de relevée pour Dixmude Furnes, Poperinghe, Dunkerque, Calais et Boulogne-sur-mer. r ARRIVEES. 8 heures du matin, la correspondance de l'inté rieur et de l'étranger. 10 heures du matin, Dixmude Furnes et Poperinghe. 3 1/4 heures de relevée, Anvers, Bruxelles, Courtrai Gand, Mous, Mrnin, Tournay, Ostende, Poperinghe, Warnêton et' la correspondance française. 8 heures du soir, Bruges. Service rural. Départ: 8 1/2 heures du malin. Rentrée 6 heures du soir. NB. Les lettres affranchir et charger, pour ne point éprouver de retard, doivent être transmises au bureau un quart d'heure au moins avant la olôture des dépêches, l'afFranehissement est obliga toire pour l'Angleterre, l'Autriche, l'Espagne, le Portugall'Italie, la Turquie et les pays d'outre-mor. Les lettres sujettes l'affranchissement obligatoire, pour lesquelles on ne remplit point cette formalité, ne sont point expédiées. 11 est défendu de renfermer des espèces ou des bijoux dans les lettres, celles présumées en coutenir, trouvées la boite, sont mises au rébu t. Les dépêches administrativescontresignées par les fonc tionnaires publies, doivent être remises la main au guichet, celle, trouvées la boite sont sujettes la taxe. Le bureau est ouvert de 8 heures du matin jusqu'à midi, et de C heures du soir. Ypres. imprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, rue du Temple,g.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 4