des ressources provisoires pour 1843 ont paru indis pensables. Les nouvelles dispositions législatives ont permis d'introduire dans le personnel de l'armée des modi fications avantageuses son avenir, et ont amené un avancement légitimement acquis. Ces mesures ont excité une noble émulation, qui, jointe la discipline, l'instruction et au dévoue ment dont l'armée fait preuve, coutinuè la rendre digne de ma confiance et de votre sollicitude. Reprenez, Messieurs, le cours de vos délibérations momentanément interrompues ;jm milieu de vous, je n'ai qu'un vœu former, c'est qu'a^ous égards, la session nouvelle ne soit, pour le pays et pour moi, que la continuation de w session précédente. Après avoir prononcé ce discour--, S. M- s'est re tirée et a été saluée des mêmes applaudissements qui avaient signalé son entrée. Après le départ du' roi, les membres du sénat se sont retirés dans.le local de leurs délibérations ordi naires, et la chambre des représentants a procédé l'organisation de ses bureaux. Les journaux ont eu constater souvent des malheurs causés par rimprunjssaje des parents, qui laissent des armes feu portée de leurs enfants. Un nouveau malheur de ce genre vient d'ar river. - Le dimanche, 6 de ce mois, Charles Lowage, âgé de 13 ans ét demeurant avec son père, cultivateur et échevin de la commune de Wou- men s'étanl, l'.insçu de ses parents emparé d'un fusil, voulut se donner le plaisir de tuer des moineaux. Eu traversant une haie, il traîna l'arme après lui, une branche loucha la détente, le coup partit et fracassa la tête du jeune Lowage, qui ne donna plus aucun signtf de vie. Une jeune blanchisseuse vient d'être arrêtée et écrouée la maison d'arrêt, prévenue d'avoir volé ung quantité de beurre, au préjudice d'un habitant de cette ville, chez qui elle travaillait la journée. «—g. C {9 .^Charles Capitmendiant incorrigible, et qui ^epuis quelquesjours, accostait le soir les dames dans les rues de cette ville, pour demander l'au mône, a été arrêté le 8 du c1, et écroué la maison d'arrêt. JearoiBaptiste Duflou ouvrier cultivateur âgé de 29 ans né Zuydschole prévenu d'a dultère*, avec la nommée Lamoot, épouse Haze- wyndt, a été arrêté le 7 du c'10 heures du soir, sur la plainte que l'époux de celle-ci avait faite la police. Le nommé François Hullaert ouvrier au quai sujet des attaques d'épilepsie, est tombé le 7 de ce mois dans le bassin du canal et est mort des suites de cette chûte. g.'' g Le général Vandersmissen s'est évadé le 7 de ce mois de la prison des Petits-Carmes. On assure que l'épouse du général avait re vêtu les habillements de son mari, et s'était couchée ainsi sur son lit, afin de tromper l'at tention des gardiens pendant que Vander- smissen également déguisé gggnait la porte de la rue. La substitution de personnes n'a été reconnue que fort tard. L'autorité envoyé des estafettes dans toutes les direction^ avec le signalement du fugitif. ~?nt de meltrç sous presse nous rece- von^S^-hxelles l'avis que la dépulation per- ipanençU dans sa séance du 3 dé ce mois, a rejeté les réclamations que les électeurs de la 4me section lui avaient adressées et prononcé en même tempn validité de nos élections. Le succis est doiiu c nplet l'intrigue, le désap- pointeqj^Rftl, .la colère, rien n'ébranlera l'écla tant trior^he obtenu par l'énergie et le zèle éclairé des électeurs Louvanistes. Journal de Louvain.) Décidément la nouvelle organisation du con voi de la li^ne du Midi ne vaut pas mieux que l ancienne i«3 heures nous n'avions pas encore reçu l'estafette de Paris et il reste prouvé tout le monde'qùe la malle-estafette arrivait en moyenne une heure et demie plus tôt, l'épo que où de modestes chevaux de poste nous ap portaient les correspondances parisiennes par les routes ordinaires. E#cc la faute de la va peur, ou est-ce la faute de ceux qui dirigent le service (Globe. La convention entre le gouvernement belge et la Société Générale est définitivement arrêtée tous les points sont résolus et les différentes questions aplanies. On assure qu'elle sera sou mise incessamment la signature des parties. Plusieurs journaux se sont occupés du voyage récent de M. le ministre des affaires étrangères, et ont fini, force d'explications, par rendre assez intelligible, un incident fort simple en lui- même. fj Appelé Paris par des intérêts de famille très-urgens, M. le comte de Briey y est resté trois jours, pendant lesquels il ne s'est occupé ni directement ni indirectement d'aucune autre affaire, et il était de retour Bruxelles depuis mercredi, deux courant. (Moniteur.) On assure que la commission d'exposition des beaux-arts a terminé hier son travail sur les récompenses. Eljle a proposé de décerner dix-sept médailles d'or, dont douze pour la peinture en tous genres, trois pour la sculpture, une pour la gravure en médailles et une pour la gravure au burin. Le nombre des médailles en vermeil est de trente-neuf, qui toutes sont réparties entre les peintres et les graveurs en médailles. Les récompenses pécuniaires ont aussi occupé la commission. 11 y aura 6,500 francs de distribué. malheureusement on attribue cela aux conciliabules qui se tiennent dans votre taverne; les mécontens s'y réunissent. Mais, monsieur, est-ce ma faute tout le monde est mécontent, tout le monde cherche se distraire un peu. Ceux qui paient la taxe des pauvres se plaignent de perdre une portion de leur revenu; les autres, qui prolitent de cette taxe, ont du temps de reste et vien nent ici pour se divertir. M. Jay l'apothicaire, qui est, comme vous le savez, uu savant et un grand orateur, profite de cela pour se faire écouter, tout le monde est malheureux, mais en vérité, si l'on fer mait ma taverne demain matin, personne n'y gagnerait rien. A qui appartiennent maintenant les chaumières que Blogg a construites? La paroisse les a achetées l'exception d'une seule qui appar tient Sewel. Toutes les malheureuses créatures qui viennent s'y loger y dépérissent c'est vraiment une pitié. M. Jay prétend que'la paroisse se plaît faire mourir ses pauvres, et l'irritation augmente. Tout le monde'est donc également irrité Oui, les fermiers qui soutiennent les pauvres; les malheureux journaliers comme Goodman, qui en cultivant la terre ont peine de quoi vivre; les pauvres que Ton oblige charrier du sable... Ceux-là ne font absolument rien, uu enfant dans sa journée fe rait plus d'onvi âge qu'eux. Ils disent qu'ils sont esclaves et qu on les conduit comme des nègres. L'inspecteur assailli de réclamations se fâche, alors même que les réclamations sont justes; enfin tout va mal, monsieur, et les choses ne peuvent pas durer longtemps ainsi. M. Manning se retira en donnant quelques mots de consolation et d'espérance la veuve Brand. C est un brave hommes'écria l'un des buveurs qui se tenaient près de la croisée. 11 est toujours prêt servir le pauvre c'est lui qui défend les droits du peuple contre l'inspecteur. Oui certes, il ne ressemble pas au fermier Goldby qui au con traire prend toujours parti contre nous, et qui ne veut pas que l'on nous emploie. Présentez-vous chez le fermier Goldby, vous êtes sûr de ne tien obtenir; la taxe des pauvres est écornée par sou conseil. Maisinterrompit un troisième, il faut observer que la bien faisance de M. Manning ne lui coule rien, et que Goldby, au con traire, supporte les charges dont vous parlez. Ah! si ce fçrmier avait un bon cœur, il ne se conduirait pas ainsi envers les pauvres Mais, ne voyez-vous pas, reprit celui qui s'était chargé de défen dre la cause du fermier, qu'on le force n'être utile personne, en lui imposant des aumônes légales trop considérables pour sa fortune? Oui; interrompit un politique de village, Goldby vaut mieux que le squire. S'il est riche, il ne doit pas sa fortune au privilège, mais son travail, et il n'a ni chausses-trappes ni garde-chasses qui envoient en prison un pauvre homme coupable d'avoir tué une per- diix bas Manning La commission s'est ensuite occùpée de l'ac quisition des tableaux pour la loterie. Le nom bre des objets qui avaient attiré jusqu'aujour d'hui son attention, représentait une valeur de 23,000 fr., mais la somme disponible ne s'éle- vant qu'à 6,000 fr., il est fort craindre que beaucoup d'artistes soient trompés dans l'espoir qu'il avaient de vendre leurs ouvrages. (Globe.) r».t. On écrit de Namur, le 5 novembre On as sure que la députation du conseil provincial de Namur sera forcée d'annuler une assez grande quantité d'élections de caugjiagne, eu égard aux irrégularités dont sont entachés les procès-ver baux de ces opérations. L'administration ^èommîinale de Tournay donnera, le 14 de ce mois, jour de l'inaugu ration de son chemin de fer, un dîner de 150 couverts. Le prix en est fixé 60 francs par tête. É'otlverture de chacune des sections du chemin de fer a été célébrée par une fête de même nature; mais il faut-reconnaître que l'i nauguration dedïf section de Tournai aura été, sous le rapport du banquet au moins, l'une des plus somptueuses, puisqu'on voit qu'il s'agit d'une dizaine de mille francs au moins pour le dîner. ^Le reste sans doute sera en proportion. ■-gBïOPOrîïr-» ^es États-Unis comprennent l'erreur qu'ils ont commise la British-Çueen apporte la nouvelle que le gouvernement de Washington a consenti la restitution .du droit extraor dinaire du tonnage qui a été perçu sur nos navires. (Globe.) On a remarqué celte année une augmentation notable dans le chiffre des baigneurs Ostende et Blankenberge. 'il» même observation a été faite au Hâvre et Dieppe. Un journal hollandais nous apprend aujour d'hui que les bains de mer de Scheveningen ont été fréquentés d'une manière extraordinaire pendant la dernière saison, Un total de 13,381 bains y a été pris. Ce mouvement est très-remarquable si l'on observe que les bains de Scheveningen n'ont été fondés qu'en 1834. On peut attribuer l'aug mentation constatée soit la température, qui a été très-favorable cette année, soit une plus grande facilité de communication soit ces deux causes réunies. Avant 1830la ville d'Oslende ne possédait pas d'établissement de bains. Les premières charrettes ont été vues sur la plage en 1832, si notre mémoire est fidèle. C'est le séjour par le roi et la reine des Belges dans celle ville pendant une partie de la bonne saison qui y a mis les bains de mer en vogue. En août dern'", on y comptait au-delà de cent charrettes. Les entrepreneurs se proposent d'en construire en core cinquante pour 1 année prochaine. Cependant un grand bruit .se faisait entendre dans le village; une trentaine d'hommes mal vêtus poussaient devant eux des brouettes pleines de sable il était évident qu'une seule charelte traînée par deux chevaux et conduite par un homme, eût fait ce même labeur en moins de temps. On pouvait lire sur la physionomie de chacun des membres qui composaient cette procession, une irritation vive, une ironie amère et le besoin de la vengeance. Que diable siguifient toutes vos brouettes, demanda l'un des ouvriers Wild que nous connaissons déjà, et qui était la tête de l'armée Vous voyez l'ouvrage de Ml'inspecteur. Pourvu qu'il fatigue le pauvre il est content il ne demande qu'à nous tourmenter. -h Heureusement, reprit le second traiiieur de brouette, que nous nous sommes cotisés, et avec l'argent de la paroisse nous avons acheté un livre où sont imprimées toutes les lois sur les pauvres et sur la taxe des pauvres. Le voici, ajouta-t-il, en tirant de sa poche le vo lume, et nous comptons bien faire un procès la paroisse, et l'empê cher de dépasser les limites de la loi. Et vous ferez bien s'écria l'un des buveurs Me3 amis, un verre de bierre et prenez courage. Oh dit Wild, M. l'inspecteur Donkin va bien être étonné tout l'heure, et vous ne vous doutez pas de ce qui va arriver. i> [La suite au prochain /V».)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2