NOUVELLES DIVERSES. 3 Pour faire cesser cet état de choses, je viens vous pi ier, messieurs, de vérifier si votre admi nistration se trouve dans le cas que je viens de citer, et dans l'affirmatived'envoyer au plus tôt au greffe du tribunal de première instance et celui] de la justice de paix une expédition des ordonnances de police que le conseil de -votre commune aurait faites depuis le 30 mars "1836. Nous sommes heureux de n'avoir pas déplo rer un très-grand malheur, qui aurait dû être imputé, comme bien d'autres du même genre l'imprudence des parents. Samedi passé une mère de famille dè Rolleghem-St. Antoine quitta sa maison ety laissa seuls sesdeux jeunesenfants. "Après quelques momeiAs d'absence, elle y rentra et la trouva remplie de fumée, an point de ne plus pouvoir distinguer aucun objet. Elle eut la hardiesse d'avancer jusques dans la chambre où un incendie s'était déclaré et où elle espérait trouver ses enfants. Elle parvint, non sansbeau- coup de peine et de danger, en tirer l'aîné, et le porter dans une chambre voisine que le feu n'avait pas encore envahi. Sur ces entrefaites, un jeune hommes'aperçoitde l'incendie, accourt promplemenl l'habitatipn et en errfonce la por te, que la mère avait fermée sur elle. Ce qui le frappe d'abord, c'est le cri de cette malheureuse moitié asphyxiée mon enfant.mon enfant!.. Ne consultant que son courage et son dévÂme- ment, il s'élance dans la chambre déjà tout en feu arrache du milieu des flammes la pauvre petite créature que la mère n'avait pu retrouver et a le bonheur de sauver la vie ces trois in fortunés menacés d'une mort certain®. Il n'y a pas longtemps que ce généreux jeune homme arracha la mort un petit enfant, dans des circonstances à-peu-p^ès semblables. L'au teur de ces actes de dévouement, qui, nous l'es pérons, ne resteront pas sans récompense, est le tonnelier de l'endroit Pierre De Bouderengien, (Petites Afjiches de Cour Irai.) Le directeur et trois gardiens de la prison des Petits-Carmes ont été suspendus de leurs fonctions par suite de l'évasion du général Yandersmissen. Une instruction judiciaire a été immédiate ment commencée et se poursuit. Des circulaires porlantde signalement du fugitif ont été expé diées sur divers points. Ce matin dix heures, le général Vander- meeren, condamné dans l'affaire du complot, a été reconduit de sa maison, rue des Cendres, la prison des Petits-Carmes. Sous peu de jours, il sera transféré avec Ver- praet et Van Laethem la citadelle de Bouillon. Le commandement de la prison des Petits- Carmes vient d'être confié provisoirement au sous-directeur de la maison de détention mili taire Alost; il est déjà en fonction. (Indépend.) 11 est certain que Vandersmissen est parti avec les deux chevaux du sieur Bovyloués dimanche dernier par les fils Vandersmissen pour une partie de promenade ce qu'ils ont dit; les chevaux jusqu'à présent ne sont pas re venus. Quant Mme Vandersmissen elle est partie en voiture lundi après sa sortie immédiate de la maison d'arrêt et a pris, en compagnie d'un de ses fils, la route de Louvain. On dit que le fils du condamné Vandersmissen s'était rendu le jour de l'évasion de son père chez un maître de manège de celte ville où il avait ioué deux chevaux qui auraient servi précipiter la fuite de l'ex-général vers la fron tière On ajoute que ce maître de manège a été interrogé hier au parquet de M. le procureur du roi, et que par suite, le fils Vandersmissen a été arrêté par la police et écroué la prison des Petits-Carmes. (Journal de la Belgique.) Le steamer de la marine anglaise Spitfire s'est perdu sur les côtes de Belise ayant bord 200 soldats du 3"? régiment. Un seul homme a péri. Le tunnel sera livré la circulation des piétons dans le commencement de janvier. La dernière récolte du vin en Portugal, a été la meilleure que l'on ait eue depuis 1811. Il paraîtrait qu'aux grandes manœuvres du Rhin, le roi de Prusse ayant, avec une géné rosité sans égale, dgfljavé ses hôtes étrangers, quelques intrus anglais?)abusant de cette géné rosité, se sont permis (j^bîmer dans .de. felle.t courses, des chevaux que le roi de Prusse a position de ses hôtes. En parlant gouvernement anglàr le Times s'exprime com' Nous n'avons jamais la manière dont il convenait a tagne d'appuyer une demande faut j3oipjt biaiser avec les traîtreuSes popula tions d'Asie, il faut les subjuguer tout prix. Par une force inflexible, par des .étions écla- cdntes, par un châtiment exemplairc^ÛTcessaiaf, inévitable, et s'il le faut ruineux.Er^^^wj" vmis le trouvez L ûS dis— 'rnbôurg r par le, s d'Asieïf lime. bon mais allez, en EXTÉ^SI] IIBAACE. L'opposition suscitée par le projet d'uni douanière avec la R^pfcîque, commence contrer des contradicteurs qui ne seront pas dédaigner les hommes impartiaux et pré voyants. On sait déjà que Bordeaux et Lyon se sont prononcés pour l'union douanière. Mais voici un fait qu'il importe de signaler c'est la réunion générale des manufacturiers et fabricants de Rheims; la suite d'une discussion approfondie, l'assemblée a chargé ses délégués de présenter au gouvernement une lettre dans laquelle est hautement proclamée la conviction 1° que Rheims n'a rien craindre directement de la concurrence des fabriques belges 2° que cette ville n'a rien craindre indirectement de cette concurrence, pareeque l'union projetée ne peut entraîner la ruine des autres fabriques françaises rivales de celle de Rheims. Toutes les craintes exprimées ce sujet, sont ou exagérées ou dé nuées de tout fondement. Le commerce de Rheims appuie ces deux assertions d'arguments nombreux et pressants, basés sur l'autorité des faits et des chiffres. La réunion qui a eu lieu le 2, chez M. Fulhiron, s'est ajournée définitivement, dans l'espoir, dit-onqu'aucun projet de réunion ne serait présenté cette année aux chambres. Cet ajour nement donne lieu, dans la presse, des com mentaires trop peu sérieux pour occuper en ce moment l'attention des hommes consciencieux. M. de Montebello, ambassadeur de France Naples, qui vient de retourner son poste a été chargé de faire quelques démarches de la part du prince de Capoue auprès du roi des deux Siciles, afin d'amener une réconciliation entre les deux frères. Le gouvernement Belge vient d'envoyer 3,000 fr. M. Laignel, ingénieur, comme ré compense pour son invention d'un nouveau svstème de freins qui vient d'être adopté défi nitivement pour les chemins de fer de Belgique. Le Siècle critique la résolution prise par les promoteurs de la réunion tenue avant-hier rue Richelieu de n'admettre celle réunion que les représentants des industries opposées l'union douanière. Ce fait seuldit-ildonne la mesure de l'importance qu'on peut attacher aux actes et aux résolutions de cette assembléed'où toute contradiction a été soigneusement écartée. Il termine par le plaidoyer suivant en faveur du projet d'union L'union franco-belge, dit-il, amenée par une série de mesures prévoyantes n'aura nul danger sérieux pour aucune de nos grandes in dustries si elle modifie les prix l'avantage des consommateurs, elle modifiera également les conditions du travail et du marché l'égard des producteurs, et l'équilibre se trouvera ainsi rétabli. En 1839 la fabrication des fers s'est élevée 330 nîijle tonnes de fonte brute. Il en est sorti 80 mille tonnes de fonte mêlée et 200 et quelques mille tonnes de fer forgé. Le relevé officiel de cette quantité de fer sa sortie était d'environ 100 millions de fr. Ce chiffre de 100 millions se décompose arnsi 45 millions s'appliquent au combustible seuldont 34 miflions au combustible végétal et 11 millions au combustible minéral ,11 mil lions aux transports. Le Moniteur publie une ordonnancé en date du IS'Octobre dernier^ portant que les tableaux dépopulation y annexés des départe ments, des arrondissétnents et des cantons du royaume, seront considérés comme seuls au thentiques, partir du 1er novèmbre 1842. tableaux sefoftt publiés dans en résulte que la population me s'élève 34 millions 494,875 rtis dans les 363 arrondissements, 2,T14(Tcantons ^87,040 communes. Les récensements du royaupaè depuis 1700 offrent les chiffres suivants 1 eiMohiteut toi haij Eu 1700 la populaliou était de. a 1762 1784 1801 1866 a H a 1821 il 1826 1831 a 1836 19,660,320. 21,769,165. 24,800,000. 27,349,003. 29,187,425. 30,461,875. 31,858,937. 32,569,225. 33,550,010. Ainsi la population de la France a presque doublé dans l'espace de 142^ ans malgré les convulsions politiques de toyle espèce et les guerres désastreuses qui ont deciipé si souvent sa population depuis un siècle eUnemi. On prétend que M. de Larff»rline a l'in tention, lors de l'ouverture des chanïbresde présenter une proposition relatTvé"^'la question du traité de commerce avec la Belgique. Les travaux de la première portion du chemin de fer de Paris la frontière du nord ayant enfin été adjugés une compagnie, il n'est plus possible que l'administration songe se charger elle-même de celte construction. Il paraît du reste que les entrepreneurs dont les soumissions ont été écartées, ont si-jné une pétition adressée M. Teste potfr l'engager ne pas ratifier l'adjudication, attendu que l'ad judicataire M. Sherwood est étranger et qu'il ne remplit pas les conditions indispensables. Le bruit se répand que M. Royer-Collard est gravement indisposé. On lit dans une lettre particulière d'Alger, en date du 30 octobre Nous ne pensons pas que M. le lieutenant- général gouverneur attende le retour de la belle saison pour aller faire occuper par nos troupes la place de Tenez. On croit générale ment qu'une expédition dont fera partie M. le duc d'Aumale, qui doit arriver incessamment, sera dirigée sur Tenez vers la fin du mois de novembre. Déjà, il y a quelques jours, des per sonnes en position d'être bien informées, assu raient qu'une nouvelle expédition allait avoir lieu dans la province d'Alger; mais il y a eu contre ordre, selon toute apparence, et ce contre ordre a été motivé par l'annonce de la prochaine arrivée du jeune prince. La petite ville de Tenez, située sur la côte ouest d'Alger, peu de dislance de Cherchcll est considérée comme un point important; de là nos troupes maîtriseront diverses tribus im portantes qui, pour vivre tranquilles, seront forcées de faire leur soumission. On se trouvera aussi en position de protéger les tribus alliées contre toute tentative de la part de l'ennemi. On parle également de la prochaine occupa tion de Dellys. Un bâteau vapeur amené de l'ouest cette semaine, a annoncé que les colonnes aux ordres des généraux Lamoricière et d'Àrbouville étaient

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3