m cles des jambes. Mais il a. pour ceux qui s'y l'un des artistes dont le crayon facile s'est fait livrentle leger inconvénient de s'exposer se distinguer l'exposition. D'un côté un directeur casser le cou. Je ne parle pas des peintures abi- 1 J~' mées, par suite des hiéroglyphes et des arabes ques que ces jeunes artistes tracent avec un talent tout particulier, il faut bien que les pein tres vivent. Je vous prie M., de signaler ces faits, afin que la police locale prenne desn^jjres pour faire cesser ces abus. Agréez, etc. un M. Denys, directeur Anglaises Y près est paroisse de Rolleghem, le c étant devenu inhabile rempli ses fonctions. M. Van Renyngh l'église de S'-Nicolas, Ypresest recteur des Dames Anglaises en la Et M. Aernoudt, coadjuleur Rollei nommé vicaire de S'-Martin, On nous écrit de Boesinghej Un jeune homme de cette cc suicidé par strangulation dans la maisoT parents, aubergistes. On ignore la cause de cet acte de désespoir. Une jeune fille de la commune de Wevelghem, de prison se délivre lui-même un mandat de dépôt, un geôlier s'enferme dans un cachot en passant le bras l'extérieur par une lucarne, un bourreau se guillotine, et un agent de po lice, qui vient de se saisir au collet, ne se lâche pas et se conduit au \\Q^g^{Coni»i. d'Anoers.) On écrit de Bladel ^ilollande), le 9 novem- az— trois figures de l'après-midile accompagné d'une autre ej^srivé Beusel. Le géné- i te bourgrôçstre etle n celte commune d'où, le au bourgmestreil a i cabriolet pour Eindho- e se rendre Maestricht fc qui avait accompagné^^jénéral, iture la route de TurnH>nt et les été renvoyés par un autre chemin. [Noovd-Brabander.) jt i Paris le 3 novembre, la Ga- •usse est notre opinion sur le projet projet a poussé dans l'es- t^!f>roforideS racines il est impos- ll'y renoncer définitivement, et nous som- convaincus qu'il n'eayùourné qu'à très-court A M. le ministre de la justice. Monsieur le ministre, Dans la nuit de mardi mercredi dernier, 8 aiv'i) courant, une brigade de gendarmerie est venue cer ner mon château de Golzines, commune de Bossière, province de Namur, et en a gardé toutes les issues; je me trouvais Bruxelles, pour y assister, en ma qualité de sénateur, l'ouverture de la sessjôirv législative. Le lendemain, 9 novembre, au matinprécédés du bourgmestre, les gendarmes ont procédé une visitfrdomiciliaire, sefus ^prétexte: d'y chercher le général Vandersmissen qq'jls ont eu l'extrême désappointement de ne pas tro'fi ver chez inoi, malgré la probabilité, la quasi-certitude qui devait exister dans la conviction de vos agents de l'y rencontrer. une démarche aussi brutale devant sans cela rester aussi inexplicable qu'inexcusable aux yeux dé l'opinion publique, par l'inconvenance dont elle est empreinte. Ayant eu l'honneur de faire partie, hier, delà députation chargée de présenter au roi l'adresse du COlfO t î'oî nm'n 1 nn n n A t n 1 1I f 1 sénat, j'ai pris la res -liberté de* lui faire qu'un fol amour occupait depuis quelque /délai. On laisse passer l^ge et on cède pour temps, s'est jettée dans la Lys pour se donnerai un moment l'émeute industrielle. Celte union avi 1 ..I I MA «m ni n n/>l> rvf in 1 1t- n A. I- Un rv.inmivN l la mort, mais son sinistre projet a échoit grâce au dévouement du cultivateur d Hondt de la même communequi est parvenu la sauver. Philippe Yanhove, jeune homme âgé de 21 ans, demeurant chez ses parents, fermiers Vars- senaere, qui était en traitement chez lui depuis quelque temps pour aliénation mentale s'est précipité dans un puits d'où il a été retiré sans vie. Monsieur le général Langermann comman dant la province de la Flandre occidentale, est arrivé Ostende, jeudi dernier, pour inspecter lès casernes et autres bâtiments militaires. Le général, qui est descendu Y Hôtel de Flandre est parti le lendemain pour Bruges. On écrit de Coui trai Hier entre upe et deux heures de relevée, Auguste Dtailleur, Marché au bois en cette ville, s'est tiré dans la gorge un coup de pistolet chargé de pointes de Paris. Cet infortuné qui n'avait que 26 ans, a été aussitôt transporté l'hô pital et n'a survécu que quelques heures aux blessures qu'il s'était faites. 11 lui est resté ce pendant assez de présence d'esprit pour mani fester son repentir et il est mort 6 heures du soir, muni des sacrémenls de la sainte église. On attribue cet acte de désespoir la misère où il était plongé. La suspension de M. Deglain, directeur de la prison des Petits-Carmes, et l'arrestation de plu sieurs geôliers, propos de la fuite de M. Van dersmissen, ont inspiré une caricature plaisante douanière est assurément beaucoup moins im portante pour la France, qui peut s'en passer, que pour la Belgique. Le roi Léopold y voit l'unique remède contre le mal qui menace ses sujets. I La tempête de S.-E. qui règne depuis quatre jours sur les côtes de l'Angleterre a été cause de beaucoup de sinistres. Dans la journée du 11, plus de 200 navires, dont plusieurs ayant de fortes avaries se sont réfugiés dans le seul port de Ramsgate. Un grand navire trois mâts était échoué l'entrée du port et l'on s'attendait chaque instant le voir mis en pièces. Les 2 vaisseaux de ligne de 120 canons mouillés devant le château du duc de Wellington Deal, où se trouve en ce moment la reine Victoria ainsi que le prince Albert, ont chassé sur leurs ancres et se sont vus dans la nécessité d'apareiller et de prendre le large. Parmi les navires belges entrés au port de Ramsgate par suite du mauvais temps et des vents contrairesse trouve le brick Charles de notre port, capitaine J. Rickmers, ayant un chargement d'écorces et autres marchandises en destination de Liverpool. Nous trouvons les lettres suivantes dans le Moniteur Au directeur Monsieur, s Tout ce qui se rattache la visite domiciliaire qui a eu lieu chez moi, devant se traiter au grand jour, je vous prie de vouloir faire insérer dans le numéro de demain du Moniteurcopie de la plainte que j'ai eu l'honneur d'adresser M. le ministre de la justice ce sujet. Veuillez, etc. Vicomte Desm.vnet de Biesme, sénateur. connaître les faits ekrcs réfle^iahs qu'un tel acte me suggère. S. M. a accueilli mes plaintes avec sa bonté accoutumée; elle.s'est plue, dans cette occasion, me renouveler les assurances de sa liante estime, dont elle m'a si souvent donné les marques les plus flatteuses. Vous m'avez ensuite, M. le ministre, fait donner par M. le secrétaire-général de vol ré ministère, votre parole trl/onneur que non-seulement vous étiez étranger a ce mauvais procédé, mais que vous n'en aviez aucune connaissance. Il paraîtrait qu'il n'est dû qu'au génie d'un fonctionnaire subalterne de votre administration. t Si je me trouvais dans toute autre circonstance, si un membre de ma famille ne subissait une capti vité dontr*}à' rigueur a été doublée fort injustement par l'évasion de Vandersmissehsi je ne voyais aussi dans l'acte accompli une méchante pensée mon égard, je me bornerais vous demander le nom du magistrat intelligent qui a fait chercher chez moi, j'insiste sur le moile mercredi seulement, le fugitif du dimanche; et livrant ce nom la risée publique, je serais satisfait; je rirais, et d'un franc rire, M. le ministre, de ces lions gendarmes.qui, par une froide nuit de novembre, soufflant sur leurs doigts et l'œil aux gouttières, crurent un moment, dit-on, consta ter l'identité de Vandersmissen dans la personne d'un vieux matou, commensal de mes greniers depuis dix ans, et dont les longues moustaches ont failli induire la force publique de Belgique en erreur; mais je me vois forcé prendre une autre position mon honneur, tria qualité de mandataire du pays me font un devoir de vous demander une éclatante réparation de l'injure qui m'a été faite. I.e but que l'on se proposait est évident, celte in solente perquisition ne pouvait en avoir d'autre que de chercher faire planer sur moi, dans ma province, des doutes sur mon patriotisme et ma loyauté car, remarquez le, si, sur indications quelconques, on se figurait que Vandersmissen se fut caché dans nos environs, pourquoi n'a t on visité que mon château seul, tandis qu'il y en a trois dans la même com mune, et une dizaine dans le rayon d'une lieue? Pourquoi cette préférence injurieuse? Je suis donc connu, moi, M. le ministre,ou fortement soupçonné par la justice belge, la tête de laquelle vous êtes placé, d'être de connivence avec les ennemis de l'Etal, et c'est donc un traître par qui la province de Namur est représentée au sénat; là est l'insulte dont je vous demande satisfaction ne pouvant plus siéger au sénat et décidé m'abstenir d'y paraître donne le chiffre exact de la répartition, d'après toutes les conditions différentes, selon l'âge et la situation des pauvres. C est fort commode, j'en conviens mais vous me permettrez de vous faire ohseïver que les calculs sont purement hypothétiques, et que nos lois ne les autorisent pas. Vous ne vous inquiétez pas si ce pauvre qui a beaucoup d'enfans, n'a pas d'autres ressources; si quel que pauvre qu'il paraisse être, il n'est pas en réalité, grâce aux au mônes particulières qui lui sont faites, l'un des plus opulens de la paroisse et, si la récolle est mauvaise si, comme cela arrive aujour- d ltui, des fermiers, qui paient la taxe des pauvres, deviennent pau vres leur tour, ne vous trouvez-vous pas dans la nécessité de chan ger votre tarif qui serait exorbitant? M. Manuing répondit d'une manière vague et générale. Fort heu reusement jxtur lui, l'arrivée de l'inspeoleur Doukin et du fermier Goldby vint le tirer d'embarras. Goldby accusait l'inspecteur d'ac corder tout le monde indistincteom nt les secours de la paroisse. "Vous savez, lui dit Goldby euentraut, que je ne vous en veux pas le moins du monde, et si je n'avais pas su que vous étiez appelé ici pour répondre une autre accusation, je ne vous aurais pas cer tainement fait assigner. Répondez seulement la question que je vais vous faire. Pensez-vous que l'homme que vous avez inscrit jeudi dernier sur la liste des pauvrejmérite ce secours? Non, je ne le crois pas. Alors, dans ce cas, vous avez fait ce que vous ne deviez pas faire. Oui, certes mais j y suis contraint; mon déplacement de chez moi ici est si coûteux, quand il plait aux pauvres de m'assigner comparaître devant M. Manuing, que je préfère échapper ces dé penses en leur accordant tout ce qu'ils demandent. Il résulte de là que souvent les gens estimables qui n'osent pat me fatiguer de leurs réclamations, sont négligés, tandis que ceux qui osent tout, et pour qui la honte n'existe pas, absorbent eux seuls tou tes les aumônes. En définitive, dans l'état de choses actuel, la taxe n'est dévorée que par les mauvais sujets. Bientôt ce fut le tour de la veuve Brand, laquelle on reprocha d'avoir donné dans sa taverne un point de ralliement tous les bra conniers et tous les hommes dangereux du canton. Cc qui était ar rivé la nuit dernière justifiait trop hautement les imputations faites la veuve Brand, qui ne se défendait que faiblement, et qui, con naissant les rigueurs de la loi, désirait que l'on se contentât de la met- Ire l'amende, sans la forcer de fermer sa taverne, comme on en aurait eu le*droit. Elle appuya sur un seul point, sur l'impossibilité de tenir en repos et d'assujétir une espèce de discipline ceux qui fréquentaient sa maison. Ils méprisent ou haïssent tout ce qui est riche et considéré; les résultats possibles de leurs folies ne leur inspirent aucune crainte et ne les inquiètent guère. Que pourrait-il leur arriver, en effet? qu'on les envoyât en prison, mais la paroisse les nourrirait, c'est précisé ment ce qu'ils demandent. Croyez-vous donc qu'une pauvre femme comme moi, isolée et sans appuipuisse avoir une grande autorité sur ces gens-là, les empêcher de tramer des complots, de s'enivrer et de chasser sur les terres des seigneurs Cela est vrai, interrompit le recteur, et je suis bien moins étonné de la mauvaise conduite de ceux dont vous parlez que de la patience des pauvres honnêtes que renferme votre paroisse. Chaque jour, pour soutenir ceux qui mendient sans scrupule, on enlève aux honnêtes gens une partie de leur salaire ils ne demandent pas les bienfaits des riches, mais seulement leurs cncouragemens et leur sympathie l'un et l'autre sont accordés aux oisifs qui les harcèlent. Savez-vous ce que vous faites chaque jour: vous forcez une race

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2