JOIK\» 2e ANNÉE. - N° 168. Pa/W J!ilS J, Pour s, en r '"e temps «ive dj tU* ÇOUrs DECEMBRE E8« ce qui concerne la ré. 'on doit être adressé, franco, n^"r ajournai, Ypres. - /a,t 'c Dimanche V Ç'g"" semaine. J "fONS. On s'abonne il Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 ISfTERIElIK. YPRES, 7 Décembre J Malgré toute la sollicitude filiale de la ma jorité de la chambre pour son œuvre, le cabinet mixte, elle ne s'est point étendue jusqu'à vou loir lui accorder les centimes additionnels de mandés. Le parti clérical n'a point osé suivre le ministère sur ce terrain. 11 n'a point voulu en bon père, le tirer d'embarras, et, fait inouï dans les fastes parlementaires, au moment du vote, les quatre ministres ont seuls voté pour leur proposition. C'est là ce qui s'appelle, au dire de M..- Nolhomb, planter son drapeau entre les partis On a fixé le drapeau ministériel sur un terrain si mouvant, que rien ne pouvait le soutenu/, et dans des questions de confiance, comme lé vote du budget des voies et moyens, M. Nothomb a arboré seul cette bannière mixte, qui était desti née n'abriter personne de son ombre. MM. les ministres ont beau se résigner et in voquer l'avenir, personne ne s'y trompera. C'est un échec qui doit faire perdre au ministère, le peu de considération qui lui restait encore. Se trouver seul en présence d'une chambre qui s'est levée unanimement pour rejeter vos pro positions, paraît être line situation si accablante, si intolérable, qu'il faut tenir bien plus sa place, qu'à sa dignité personnelle, pour ue point déposer son portefeuille sans retard. Dans la discussion du budget des voies et moyens, M. Rogier a prononcé un discours ad mirable, sur la situation financière du pays. Rempli de vues pratiques, sages et élevées, le ministre des finances même a été forcé de lui rendre justice, et d applaudir aux idées émises par l'honorable M. Rogier. Voilà cependant un membre de l'opposition libérale qui n'a point voulu suivre les exem ples donnés par le parti catholique, sous le mi nistère Lebeau. Ce n'est plus cette opposition tracassière, minutieuse, qui mettait de la poli tique jusque dans la question des foins. L'opposition libérale a saisi l'esprit de sou rôle. Elle n'existe pas pour rendre tout gouver nement impossible, mais bien pour l'empêcher de trop pencher du côté de la majorité. Un parti qui se trouve en minorité la chambre doit, avant de revendiquer le pouvoir pour l'exercer lui-même, lâcher d'augmenter ses for ces et alors nécessairement, sous un gouverne ment représentatif/la direction des affaires du pays lui appartient. M. Rogier, en se trouvant dans les rang* de l'opposition, n'a point voulu suivre M. De Theux dans ses faits et gestes, l'endroit du ministère libéral. L'honorable M. Rogier, qui les journaux catholiques adressent maintenant des éloges, était, un an de distance, pendant son passage au ministère des travaux publics en butte aux calomnies et aux insinuations les plus odieuses, non-seulement de la part des feuilles cléricales, mais même de la part de quel- îembres de itatqui vienju|-]a retI^ plus juslàVde pavot. C'e; était, il drap que l'huile fortune {Ile entre dans la- L'acharnen poids, cet honora Ie membre aj Tant il este de la dî| dent les <fe,Pr°îl Sion.^lD odieux, quat^ litique f M. Jul^i au tribunal pléantdu juge de paix ducanl vient d'être nommé membre du bôreau de faisance. A Toutes les personnes qui corïLfkgaent ce jurisconsulte, approuveront le cfiou^que administration locale vient de faire. Lesjindî^* gaents trouveront en lui un administrateur éclairé et un zélé défenseur. Nous espérons que M. J. Castricque ne refu sera pas d'accepter la fonction importante qui vient de lui être confiée. M. De Clerck hôtelier en cette ville vient d'être victime d'une escroquerie d'un nouveau genre. Un individu qui avait l'habitude de fréquent ter cette auberge, se présente, il y a quelques jours, muni d'un sac d'argent qu'il confie l'hôtelier et le prie de vouloir bien déposer ses fonds dans l'armoire destinée cet usage. 11 dé jeune et sort. 11 rentre bientôt et demande ses fonds la servante qui s'empresse d'aller prendre la clef et d'ouvrir l'armoire qui renfermait plusieurs sacs d'argent. La fille remet le sac qui avait été confié. Vous vous trompez dit l'étranger, cet argent n'est pas le mien voilà les fonds que j'ai dé posésajouta-t-il en indiquant un sac placé dans un coin de l'armoire. Pardon, répartit la crédule servantece n'est pas moi qui l'ai reçu, il faut m'excuser si je me trompe. Ce n'est rien, reprit l'étranger, je suis honnête homme mais il faut prendre garde l'avenir, vous vous exposeriez vous laisser voler. Pendant que la servante médite la leçon qui vient de lui être donnée, l'étranger sort. II était déjà parti d'une heure, quand le con ducteur de la diligence de..., vint reclamer les fonds qu'il avait déposés en arrivant avec sa voiture. On ouvre l'armoire, le conducteur ne retrouve pas le sac qu'il avait confié l'hôtelier et qui contenait, d'après sa feuille, plus de 350 francs. Après les recherches les plus munilieuses on se décide ouvrir un sac qui n'était reclamé par personne on en compte le contenuil renfermait 15 francs en gros sous de France. Inutile de dire quel était l'auteur de celle substitution frauduleuse. Depui quantité exe monnaie n'a paraît qfie cette a'>ÏÏuo fcj certaines opérations .T*® Pehts spôci/j SUlte de vont la chercher en et expori ei"S; 9 ni monnaie de billon. °°tre Nous conseillons tous de refuser cette mon naie, comme ils en ont le droit. Les sous de Belgique ne manqueront pas, une partie des soldats de notre garnison étant payée en mon naie du pays. ■uj»» a Jeudi prochain, 7 heures du soir, aura lieu au local de la Société de l'Union, le souper, par souscription, que quelques membres de celte société ont l'habitude de s'offrir l'expiration de chaque année sociale. Nous espérons que la cordialité et la gaîlé qui d'ordinaire embellissent ces banquets, con tribueront celte année encore augmenter les plaisirs de celte petite fête. Les personnes désignées par le sort pour faire partie du jury pour la 3e série, du 4e tri mestre, èt qui appartiennent la ville ou l'arrondissement d'Ypres, sont les suivantes: Bostyn, Louis, conseiller communal Moorslede. Volbrecht, Charles, bourgmestre, Wariiêton. Roland, Guillaume, propriétaire, \pres. V." M. le [îïince de Ligne nommé ambassadeur Paris, est parti lundi dr pour se rendre son poste. Mme la princesse de Ligne n'ira le réjoin dre que dans trois semaines. M. Plougoulm, défenseur de M. Caumarlin, qui, depuis son arrivée Bruxelles, s'est occupé

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 1