J par la chambrela majorité de"^ [a stipulé er la place Messager ETANTS. i c^^cussion "Sis pa/iMe gou- VAr de greffe samedi Popmton de MS1 \eau% 1 so pour la de Terneuzen. Les Vibre naMb\ s0{ni restées jusqu'à l'ouverture de seclionSi ,^,-ffjueont pu aborder le chapitre lAfîjuï traite des finances la suite de l'examen de ce chapitre a été renvoyée aujourd'hui. Le conseil communal de Gand s'est assemblé exlraordinairement lundi dernier. As a été at mo- <c..e sur iPpTojèt-dfc jo'i relatif Pfi des traitemens des membres de ^1) se fondait sur ce qu'il y #six sntalion de ce dernier projet, le .aï% demandé, comme ressource lire face cette dépense, les 4 centi- 1s dont il est question aujourd'hui, (erhaegen a été partagée et appuyée tpar MM. Savart, Devaux et Rogier. Elle a été cora- l^tllue par MM. les ministres de l'intérieur, des finan ces, de la justice et des travaux publics, qui ont sou tenu qu'il n'y avait pas une corrélation indissoluble entre les deux projets de loi présentés il y a six mois, et que toute la question était de savoir si on voulait ou non donner les moyens de couvrir le déficit existant. MM. Angillis et Meeusse sont opposés aux 4 cen- tiines additionnelsparpe qu'ils trouvent que les droits d'enrégislrement, de greffe et de succession sont assez grevés; ils ont également, combattu l'a mendement de M. Verhaegen, parce qu'ils ne con naissent qu'un budget général des receltes et des dé penses, qu'il ne faut pas une affectation de ressources spéciales pour payer l'augmentation du traitement de l'ordre judiciaire, et que c'est sur les ressources générales qu'on doit trouver moyen d'y faire face. Après un assez long débat, les centimes addilion- renvoyée demain midi. Séance du 6. Ist ouverte midi et demi par la lecture Is^-verbal de la séance d'hier dont la rédac- npprouvée, et par l'analyse des pièces adres sées la chambre. |M. Ferhaegendemande, par motion d'ordre, si le ivernement se propose de déférer au vœu exprimé fia section centrale chargée de l'examen du projet Kjat-iÇeUlif l'augmentation du traitement des pmbres de l'ordre judiciaire, en présentant promp- un projet de classification des tribunaux. nbre. M. le ministre de la justice est absent. erhaegen. 11 verra ma motion dans le Moni- ordre du jour appelle la suite de la discussion rles articles du projet de loi du budget des voies 1 !e/?iyens. jhambre est parvenue l'article greffe (3o cent, iinnels) 280,000 fr.Cet article est adopté is'discussion. Hypothèques (5ocentimesadditionnels) 1,800,000 francs. La section centrale propose de réduire les centijjies additionnels 26 c. La proposition de la section centrale, laquelle le gouvernement se rallie, est mise aux voix et adoptée. Les articles suivants, du tableau annexé au budget des voies et moyens jusques et y compris l'article: Versements des sommes.allouées aux budgets des communes et des provinces pot* le transport des ..dépêches, 60,000 fr. sont successivement adoptés 'sans discussion. La chambre passe l'article Banque de Belgi que. Intérêts exigibles en i84a, 60,000 fr. M. Lys demande la suppression de cet article qu'il considère comme la ratification du prêt 2 p. c. fait la Banque de Belgique en violation de la loi qui stipule l'intérêt de 4 p. c. M. le ministre des finances reproduit les explica tions qu'il a données sur ce point. Tout ce que nous avons fait, dit-il, a été de régulariser une créance, de faire rentrer unecréance. Nous n'avons pas choisi un nouveau caissier de l'Étal; nous avons dit un créancier éminemment solvable Gardez l'argent ^nousjTen avons pas besoin en attendant vous paye rez l'intérêt. Les fonds prêtés sont ma disposition j'en dis pose tous les jours. On ne peut croire que le fai ble intérêt que j'ai dans la Banque de Belgique m'ait guidé dans celle opération en effet j'ai 4o actions de cet établissement l'opération m'a donné un bé néfice d'à peu près 2 fr. par action; soit 80 fr. Un ministre des finances qui vient de contracter un em prunt io4 fr. 5o c. ne peut être soupçonné d'avoir posé un tel acte par intérêt. M. Delehaye demande que le chiffre de l'article soit élevé i5o,ooo fr. Cet amendement,auquel M. I.ys déclare se rallier, est mis aux voix et rejeté par 41 voix contre 28; 4 membres (MM. de Decker, Duvivier, Orts et Donny) s'élant abstenus. L'art. Banque de Belgique est mis aux voix et adopté. Chemin de fer rhénan. Intérêts exigibles en 1843, fr. 100,000. Adopté. lit des mourants, pour apprendre leur idiome, servir d'interprète aux médecins; préparer les soldats la mort et leur administrer les sacrements. On comprendra sans peine tout ce que ces occupations offraient de rebutant et de pénible. Quand les malades étaient en état de parler, il leur faisait réciter une prière ou le Créiloafin d'apprendre les mots de leur langue, ou bien il leur demandait de traduire les prin cipales expressions dont il avait besoin pour s'acquitter des fonctions de son ministère. Avec ces éléments, il formait, avec une incroyable patiencequelques phrases qui lui servaient soit interroger les malades sur la nature de leurs souffrances, soit écouter leur confes sion. Les services qu'il rendit par ce moyen aux Russes, lui valurent de nombreuses marques de reconnaissance de la part des officiers, et enlr'autres du général Souwarow. Cependant la charité de Mezzofanti ne s'étendait pas seulement aux soldats abandonnés dans les hôpitaux. Il n'est pas de famille étrangère qui soit venu s établir Bologue, sans avoir eu se louer de ses services. C'est son égard zélé et son infatigable charité qu'il doit d'avoir appris, sans avoir jamais quitté sa ville natale, plusieurs des langues parlées sur le globe, et d'avoir acquis, sous ce rapport, une réputation vraiment extraordinaire et parfaitement méritée. Napoléon, appréciant 1 éclat que «a présence jetterait sur la capitale de France, tenta de l'attirer Paiis, et il lui adressa des piopositions très-avaub gjuses. Mais le patriotisme dufidèle Bolonais les lui fitrepousser.il rejeta également les offres du duo de Toscane. Cependant le pape, qui lui avait voué toute son estime, ne orut pouvoir mieux récompenser ses services qu'en le créant membre du sacré collège. C'est ainsi que de simple chanoine de St.-Pierre qu'il était, il fut tout d'un coup promu au cardinalat, en même temps qu'Angelo Mai. Le S1-Père, eu égard sa pauvreté, lui fit préseut d'un de ses propres équipages, et se chargea des frais qu'entraîne naturellement la prise en possession de cette haute dignité. La ville de Bologne témoigna, de sou côté, par des réjouissances publiques» la joie qu'elle ressentait la vue des honneurs dont un de ses enfants venait d'être l'objet. La bibliothèque, l'hôtel de ville et les écoles furent illuminées. Toute la cilé fut dans l'allégresse. Mezzofanti, depuis qu'il est cardinal, a vu s'accumuler sur sa tête les honneurs et les dignités. L'almauach romain publie la liste de tous ses titres qui ne s'élèvent pas moins de vingt-cinq. Ce serait se tromper de croire que ce changement de destinée a exercé la moindre influence sur son caractère. C'est toujours le même piètre, simple, ^.humble, rempli de bienveillance et de bouté envers tout le monde. Il n'a absolument aucune dillérence entre l'homme d'aujourd'hui et l'ancien maître des langues. Il n'a rien perdu de ce sens pratique qui l'a constamment distingué. 11 en a donné chaque jour des preuves dans l'établissement des néophytes qu'il dirige avec un zèle infatigable, et sans que sa charité se démente jamais. Ou éprouve une impression toute particulière lorsque, dans l'une ou l'autre circonstance solennelle, on le voit dans un de ces salons de Rome, où se trouvent le plus souvent des étrangers venus de tous les points de 1 Europe. On fait cercle autour du prélat; chacun lui est présenté son tour; Mezzofanti répond tous dans leur langue. A chaque salut qu'il adresse ses visiteurs, on entend des expres sions d:un idiome nouveau sortir de sa bouche. Les Orientaux qui arrivent Rome pour allaires ou pour témoigner leur respect au Saint-Siège, sont on ne peut plus agréablement surpris de rencontrer enfin quelqu'un qui les comprenne, et avec qui ils puissent échanger quelques mots dans la langue de leur pays. Mais leur surprise n'est pas moins grande quand ils voient ce prélatd'un extérieur si simple et d'une complexion si délicate, en agir de même l'égard des autres étrangers et parler tous avec une égale facilité. Il est plusieurs langues dont Mezzofanti connaît jusqu'aux dia lectes. En allemand, il s'exprime avec autant de fa^lité qu'il est possible un étranger d'eu acquérir. De nombreux compliments lui ont été adressés ce sujet. Une daine de Berlin se prévalut même un jour de son autorité pour soutenir que l'allemand, tel qu*ji est parlé dans la capitale de Prusse est le seul véritable. La bonne dame ignorait ou elle avait oublié que le prélat répond chacun dans son propre langage, et qu'en adoptant pour sa conversation avec elle le dialecte berlinois, il voulait tout simplement lui m >ntrer qu'il le connaissait ou plutôt lui faciliter le dialogue. (La suite nu prochain w°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 4