K Les articles composant le chapiire Recel^yiij ordre» s'élevanl ensemble 13,5^2,225 fufè/« jl cessivement mis aux voix et adoptés sansikt L La discussion sur le texte du budget est/"c. demain. M. cTHoffschmidt, au nom de la commis f f ciale, chargée de l'examen du projet de la jjjision de Mm° veuve Tliorn, présenle/sur c pr Je loi, le rapport qui conclut son adoptioiy v,e projet de loi est mis l'ordre du jour après* v udgel de la justice. Sur la proposition de M. d'Huart, la chambre fi la séance de demain une heure pour qtreÛ«5 sf tiens aient le temps d'examiner le traité ave Hollande. La séance est levée 4 heures et demie. Séance du 7. L^séance est ouverte une heure et demi pl lectirxte du procès-verbal de la séance d'hier qitf approuvé, et par l'analyse dès pièces adressées' chambre. M. de La Coste, au nom de la section cen chargée de l'examen du projet de loi du budg? déparlement des affaires étrangères, dépose le rap port sur ce projet de loi. La chambre met ce budget l'ordre du jour après le budget de la justice. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion sur les articles du budget des voies, et moyens. La chambre est parvenue l'art. 1" arnsi conçu d'après la proposition de là section centraleà laquelle le gouvernement se ralliec- Art. 1er. Les impôts directs et indirects existant au 21 décembre 1842 en principal et centimes addi-j tionnels et extraordinaires, tant pour les fonds de non—,valeur qu'au profit de l'État, ainsi que la des barrières, continueront être recouvré^fçé' dant l'année 1843, d'après les lois et les ay en règlent l'assiette et la perception. y( La disposition de l'art. i5 de aW cembre 1885, n° 85g, est renouvp^V>e i843, l'égard des provinces qui ùe d'abonnement pour le service adijt. poste aux lettres. M. Donny développe l'amendemenW Toutefois, le gouvernement est aij tre les tarifs des droits de /""■ÉT perçus au port d'Osleride, en hjM tarils qui sont ou seront établis en d'autres loca- lïlés. M. Saoart-Martel développe l'amendement sui vant Les chevaux employés habituellement l'agri- culture, ne sont point soumisà l'impôt, saufle cas où ils seraient attelés une voilure suspendue. Sur l'observation de M. le ministre de l'intérieur, que le premier de ces amendements est prématuré et suppose l'adoption du projet de loi relatif au traité conclu le 5 novembre avec le royaume des Pays-Bas. M. Donny déclare le retirer. Après une discussion, l'amendement de M. Savart est renvoyé l'examen de la section cenlralechargée de l'examen du projetde loi relatif la contribution personnelle. L'art. ier est mis aux voix et adopté. L'art. 2 du projet du gouvernement, relatif aux centimes additionnels non adoptés par la chambre, est supprimé. Art. 2 du projet de la section centrale. A partir du 1" janvier 1848, les centimes additionnels sur les droits d'enrégistrement, de greffe et de suc cessions, sont portés 3o ceux sur les droits d'hy pothèques restent fixés 26. Adopté. Les art. 3 et 5 du projet du gouvernement sont renvoyés des lois spéciales, sur la proposition de la section centrale, laquelle le gouvernement se •.-allie. Les art. 3 a G du projet de la section centrale sont successivement adoptés dans les termes suivants Art. 3. Le gouvernement est autorisé aliéner i° Les rentes désignées au tableau litt. A, annexé la présente loi 2° Les parcelles de domaines reprises au tableau litt. B, également annexé celte loi. Les débigenrs des rentes auront trois mois, par tir du jour où la présente loi sera obligatoire, pour epérer le rachat au taux de dix-huit annuités au moins. Art. 4. D'après les dispositions qui précèdentle budget des recettes de l'Étalpour l'exercice i843 est évalué la somme de iog,65o,o53 fr. et les re cettes pour ordre de i3,53a,225 fr., le tout confor mément aux tableaux ci-annexés. Art. 5. Pour faciliter le service du trésor pendant le même exercice le gouvernement potnTa} me- Pilles du code tunal, d'avoir fen autorisant le rei des fosses, avant le délai prescrit de ne pas nuire aux plantations des faites dans le cimetière par le fossoyeur. La prévention a été soutenue parM.Cloquette, substitut du procureur-général. %- Me Roussel, défenseur du prévenu, a invoqué en faveur de son client: 1° le retrait de la plainte des dames Boisacq; 2° un jugement constatant que l'échevin Liévin a fait ce qu'on peut appelerpasser travers les mailles du code en invoquant contre un créancier le moyen de la prescription qui a été admis; 3° le respect dû aux morts et l'inconvenance de faire servir les morts la culture des légumes. Le^ système de la défense a été accueilli par le jury qui a rendu un verdict négatif; en conséquence la cour a prononcé l'acquittement du prévenu. Le ministre de la guerre, M. de Liem, vient d'adresser aux généraux, commandant les divi sions, la circulaire suivante, dont on a donné connaissance aux officiers des diverses armes Messieurs, il m'a été fait rapport qn'à défaut de points de réunion déterminée pour les officiers dans chaque garnison, plusieurs d'entr'eux fréquentent des lieux publics, où ils se trouvent en contact avec des gens d'un commerce peu convenable. Il importe l'honnenr et la moralité de l'ar mée que ces officiers ne sortent pas d'un certain cercle de relations sociales; il importe aussi leur instruction militaire et leur caractère que, par des rapport s constants et intimesentr'eux, ils s'inspirent de cet esprit de corps qui doit faire de l'armée une grande famille. Le meilleur moyen d'atteindre ce but, auquel on est déjà parvenu dans la plupart des grandes garnisons, c'est de former des sociétés mixtes dans les villes ou le corps d'officiers est peu nombreux, - ou biende s'entendre avec les habitants respectables, pour faire admettre les officiers dans unedes sociétés déjà existantes. Quand les officiers de tous les grades et de toutes armes concourront ces instructions, elles ne pour ront manquer de prospérer et de produire de bons résultats. contr ofve. établies! rjoitri^x o^go le silence jusqu» présent sur inopinément par la voie d'Angï de possession des îles Marqqisés'dans lu Poly nésie au nom de la France. Cette expédition paraissait hardie pour un cabinet comme celui du 29 octobre, et si en dehors des habitudes de M. Guizot que personne en avait démenti la nouvelle d une manière officielle. Cependant la .Pressequi a conservé, malgré l'opposition qu'elle fait maintenant aux actes de M. Guizot. toutes ses relations avec la cour, paraît ajouter entiè rement foi la nouvelle. M. Dupetit-Tbouars qui a pris possession des îles Marquisesétait parti de Toulon il y a un an, pour une destination inconnue. M. l'amiral Baudin, préfet du 3e arrondissement maritime, ignorait lui-même la teneur des dépêches qu'il avait été chargé de transmettre M. Dupelit- Thouars, et ce dernier ne devait les ouvrir qu'à une grande distance en mer. Ces dépêches lui enjoignaient de se rendre Valparaiso sur la côte occidentale d'Amérique et de faire là les préparatifs d'une expédition dont tout le monde sur la côte devait ignorer le but. Cette expédition était destinée aux îles Marquises, autrement appelées Archipel de Mendana. Le ministère at tend d un moment l'autre les rapports officiels de M. Dupelit-Thouars. Des troupes ont été dé barquées sur le territoire, des fortifications ont été élevées avec une rapidité merveilleuse et du consentement des indigènes. Les avantages que la France pourra retirer de celte occupation sont évidents.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 5