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FEWLLETON.
MAuguste Brunfauf. roi des archers, a voulu
conU'ibuèf aux plaisirs de la réunion etachanté
le^c^upRts suivants
X'veuons aussi, dans ce !>cau jour de fête,
Non pour l'banquet, niais pour St-SÉBAsncw,
De not' chef-boni', moi, l'plaisant interprète,
Vous proposISfMessieurs, quoi donc?... uu rien!...
Un, ili un°vec leur ritournelle,
ÇiHJenr refrain... c'est-à-dire corn' ça,
d piî^^rwuipbment frisé, vrai bagatelle,
U cOUpfaF ALFRED WINNBZEELE vivat
•ison i\y
un pre/* 3 venons, Messieurs, j'venons ma foi vous dire,
missa, Qu'un bon repas, un fraternel banquet,
mont/ Mém' pour un Saint du ciel, doit fair' sourire,
mais) Et boir' surtout... Messieurs, voilà bien ffait,
Buvons!... Portons nos gais toasls, la ronde,
Aux pieux archers! S*-Séb asties
Pour moi, Messieurs, je bois... tout le monde,
A toi, surtout, Alfred,notre soutien!!! (Bis.)
[Communiqué.)
Dimanche dernier, la compagnie des pom
piers de celte ville, a offert un bal au nouvel
échevin spécialement chargé de la direction de
ce beau corps.
Ce bal a été honoré de la présence de M. le
Bourgmestre, de M. Donny, membre de la dé-
pulation et ancien commandant de cette com
pagnie.
La salle était ornée pour la circonstance un
trophée formé d'ustensiles l'usage des pom
piers, était disposé au milieu de la salle; l'or
chestre reposait sur une pompe incendie. Tous
les pompiers étaient en grande tenue. Cette fête
quia duré jusqu'à une heure du malin, était
charmante.
Le bal donné dimanche dernier, par la So
ciété de Guillaume Tell, a été aussi brillant
aussi bien ordonné que toutes les fêtes données
antérieurement par celle société. Nous pour
rions dire même que cette fêle a été belle entre
toutes. La salle était disposée avec un goût ex
quis. Les membres de la société portaient leur
joli uniforme. La fraternité qui unit tous.Les
confrères de cette société, ne leur a pas fait dé
ifiait, funion de tous a embelli le bal et en a
raventîtable fête de famille.
JCROLOGIE.
Dimanche 22 de ce mois est décédé
M. Joseph De Patin, jEchevin de la ville d'Ypres,
l âge de 78 ans.
Cèl homme de bien a fourni une longue
carrière administrative. Il a élé le dernier dé
bris de ces magistratures vénérées, balayées par
la tourmente révolutionnaire. Elu échevin de
la salle et châtellenic d'Ypres, il remplit cette
fonction jusqu'à la révolution française.
Rendu la vie privée pendant quelque
temps, le gouvernement lui confia bientôt la
place de maire de Yoormezeeleplace qu'il
occupa jusqu'en 1836, chéri et respecté par
tous ses administrés.
Le roi Guillaume, en organisant l'autorité
communale le nomma échevin de la ville
d'Ypres en 1817, fonction qu'il remplit jusqu'à
son décès, sauf une interruption de deux ans.
A la révolution de 1830, il se trouva mo
mentanément la tête de l'administration de
la. commune. Dans ce poste difficile et entouré
de bien des écueils il conserva l'estime et le
respect de tous ses concitoyens.
Magistrat intègre, juste, serviableles ci
toyens de la ville d'Ypres perdent en cet homme
de bien, un administrateur conciliant et vénéré.
La ville de Louvain a soutenir un procès
concernant des fondations boursières qui, si elle
succombe, la grèvera d'une somme d'environ un
million et demi de francs. Celte importante
affaire a rempli quinze séances du tribunal de
Louvain. On attend avec anxiété le prononcé du
jugement. [Journal de Louvain.)
Un Index général, élabpré par un membre de
l'ordre des Jésuites vie^t de paraître eu Belgique.
Nous l'avons parcouru et nous pouvons affirmer
qu il proscrit en masse toute la littérature con-
tempoiaine. Cette" œuvre est un nouveau bran
don de discorde jeté dans la société car l'auteur
n'anathénjblise point seulement les livres réel
lement à£'ép$ouv<er, mais il confond dans une
condamnation générale les ouvrages immoraux
efcïagyereux avec ceux qui respirent chaque
pageTamour le plus pur des vertus et de la re
ligion.-Les écrivains dignes d'estime, de respect
et de vénération qui voient flétrir leurs œuvres
d'une manière si brutale, ont certes un compte
demander au prescripteur et ceux qui tolè
rent et autorisent ces calomnieuses et impru
dentes attaques. 11 y a de quoi rougir de honte
et de pitié en voyant classer parmi les lectures
dangereuses et prohiber les travaux de Cha
teaubriand, de Lqmartine, de Victor Hugo, de
Guizot, de Sismondi, de Thierry, de Sylvestre
de Sacy, de Michelel, de Néander et d une foule
d'au très tuteurs qui font la gloire de notre siè
cle. Que, deviendrions-nous, grand Dieu si un
pareil énergumène pouvait être écoulé? où
donc s'arrêterait la censure?
Cet Indexélucubi ation de l'intolérance et
de la passion portera ses fruits cftr. il prouve
jusqu'où le fanatisme pousse ses exagérationsieT
et loin de devenir un guide, il passera pour un
catalogue inexact, faux et calomnieux et sera
rangé parmi .-s nombreux ouvrages monstrueux
sortis de la plume des enfants de Loyôla. Il y a
plus ces hommes de génie, ces écrivains.con-
sciencieux, ces soutiens de la morale, des ver
tus et de la religion que l'opuscule outrage et
qui croyaient l'esprit dinlolérance et de fana
tisme jamais rélégué, seront désabusés et leur
puissante voix viendra en aide pour poser des
bornes ses empiètemens toujours croissants.
L'auteur de l'Index aura ainsi rendu un'grand
service la société car il dévoile les projets de
la congrégation qui s'est implantée de France
chez nous et le but qu'elle se propose, but
qu'elle n'a jamais atteint sans occasionner des
calamités et des catastrophes aux nations qui la
toléraient et qui n'ont trouvé des remèdes
leurs maux qu'en la chassant ignominieusement.
L'auteur de l'index est le père Boonece
prédicateur diffus et fougueux dont les habitants
de Malines ont eu occasion d'entendre les ser
mons empreints d'une virulence ridicule qui
précédé d'une renommée usurpée, avait une
première fois attiré la foule et quilors de sa
seconde mission a vu déserter les fidèles pour
aller entendre leurs pasteurs dont la voix per
suasive tet les paroles chrétiennes parlent au
cœur Lcn(bsyquè lès éfftuvantables images les
menaces furioondes, les éclats de voix, les gestes
désordonnés et surtout la licence du père Boone
ne parlent qu'aux sens de quelques-uns et dé
goûtent le plus grand nombre,^
[Journal de Malines.)
On écrit d'Ostende
La tempête s'est totalement calmée depuis le
commencement de la semaine mais un brouil
lard assez épais autre fléau de la navigation
s'est élevé depuis trois jours.
De grandes inquiétudes régnent ici au sujet
d'une dixaine de nos chaloupes de pêche, dont
l absence se prolonge outre mesure après une si
désastreuse tempête cependant il en entre
chaque marée dont le bruit public annonçait
depuis longtemps la perle, ce qui augmentait
'ROYAUME DE NORVEGE.
L" *'ORD, PAR JIARMIER.
Irèg^st un exemple mémorable de ce que
Icnips est v ihu pour elle dè se donngr des
jque où le l^aneiriaik cherchait retenir
cossrrggTio
lettres"
La constitution de Noi
peut une nation quai
institutions libérales.
encore la souveraineté qu navSit abdiqué ^par le traité de Kiel, où
la Suède, de son côté, réclamait a\gc éuergie l'exécution de ce traité,
et où la Norvège, quoique bien défendre sa nationalité,
ignorait, vrai dire, ce qu'elle devieiftfait dans ce temps de trouble
et d'effervescence, la nation convov^jfl représentons, et, le 10 avril
1814 cent douze/* 'es se réunirent Eidsvold. C'étaient despré-
k J\
ties, des biaroh^u des bob^geois, des paysans, très-peu Orateurs
pour la plupart^^r)Cîu jurisconsultes, mais doués d'un jugement
droit, d'une volontéJTÏ13 s''"11 a|,dent patriotisme. Ces députés
nommèrent une comnil^ r ^quinze membres, qui, eii s aidant de
la constitution des copiés de 1812 et des diverses constitutions des
Ètats-f?nis, rédigèi eujfd'apiès les l^soius particuliers de leur pays,
la loi fondamentale n kégienne. Dank l'espace de^six semaines, la
loi fut discutée, modifiée^JK^&. qui, au mois
veilla .an mois
y
dé France
d'avril, était encore une td
de mai avec une oonstitutj
t magna charta anglais
auc suis pasjujjsle, 1
L constitution.
imenter
ceux qui
du pays. Le
J yisible,
port aux intérêts essentiels du pays. Le roi doit toujours avoir auprès
de lui un ministre et deux conseillers d'État norvégiens, dont la
mission est de protester de vive voie et par écrit, dans le cas où il
prendrait une mesure contraire, selon eux, l'esprit de la
lion. Lorsquen 1836 le roi prit le parti de dissoudre lé storlhing,
les deux conseillers d'État protestèrent contre cette décision, mais le
-ministre l'approuva. Le storlhing mit le ministre en jugement et le
condamna line amende d'è 1,000 species. Ce qu il y a de plus cu
rieux, c'est qu'après avoir subi sa sentence, le ministre resta sou
poste comme par le passé.
Le vrai gouvernement de la Norvège est leslortliiiig.il s'assemble
tous les trois ans, sauf les cas extraordinaires où le roi juge^propos
de le convoquer, et il est. composé de la manière suivante
r
Tous les Norvégiens âgés de vinr'-çiiiq ans, et qui ont été ou "sont
fonctionnaires^ublics tous ceux p affermé, peu/faut cinq ans,
une terre :mali$WfuÊfy tous cèbx q cèdent daDS 'une.* ville de
commerce, ou dans un port de mer,p^Bfciropriété évaluée 900
francs, tous ces hommes-là sont-appelés nommer les.é^çleurs.
Dans les campagnes, les électeurs se réunissent lég.ise et sont
présidés par le curé dans les vilj$f, par les magistrats.
Dans les campagnes, cent habitans nomment ut. électeur; dans
les villes ils en nomment deux. La même disproportion existe pour
le choix des députés. Dans les campagnes, il yjjfun député ponr cinq
quatorze électeurs, deux, pour quinze Dans les
villes, uu pour trois six, deux su
La diflérence de représent
est de un deux.
de soixante-quinze il
Tout Noi végi
royaume, peu
loi les mei
bun
vIllW
lee-
Le storlhing se divise en deux chambres; la première s'appelle
Odellhing j la seconde, composée d'un quart des députés élus dans
l'assemblée générale du storlhing, s'appelle Lagthing.
La première discute et vote les projets de loi la seconde les àp-
prouve ou les rejette. L'un.c est la chambre des communes, l'autre la
chambre des lords. 14
Si un projet de loi a été deux fois proposé au lagliting et deux fois
rejeté, toute la diète se réunit, et les deux tiers des suflrages déci
dent le rejet définitif ou ^adoption.
Chaque prpjet de loi doit être soumis la sanction royale mais si
le storthing a, daps trois sessions différentes, adopté une résolution,
cette résoluUèadeVieût une loi de l'État, lors même que le roi refu
serait de.ia sanctionner.
C'est ice qui est arrivé en 1821. Deux fois le storthing avait voté
l'abolitioirde tous l^l^Kitres de noblesse en Norvège; deux fois le roi
avait reftisé de sanctionner cette mesure. La loi fut proposée de nou-
veau, et le gouvernement employa pour la combattre tous les moyens
possibles le roi vint lui-même Christiania, et comme c'était le
temps des exercices, six mille soldats furent réqiii$ autour de la vi!lc
yriais le storthing persista dans son pisojetet laToi. fut adopté;.
v Celte asseniblée'du storlhing est une réunion curieuse de jSrêtres,
d'avooats, et d'hommes_âii peuple. Quelques paysans""Sfy sont dis
tingués par une intelligence pratique, par une éloquence dénuée
d'art, mais forte^lfcplus souvent ils ne se signalent que par un es
prit très-éiroit etUue excessive parcimonie. Pendant tout le temps'
que dure.fe'Wsâfon, les députés reçoive^ par jour un traitement de
.deqxjyM&es (10 fr.); plus, 3 fr. pour leuKjogemenl, el 2 fr. 56 c-
ad r ess^É111 cs 9 M L'État leur paie trois ct^^aux de j^sle pour
EwUP - pm
Libraire, jlpst>aI»a et Pour s'en retourner. Les plyAs^s Re mettent
aèux sur uue charetteà un cheval ils ne prennent point de
AVIS. que, ils demeurent dans les maisons les plus obscures, et
du Tem 1 commt,c^ez trux avec un Peu de bière et de poisson. Mais cha
que semaine ils entassent les species sur les species; et quand il s'en re-
^burnent, ils achètent de beaux pâturages avec l'argent du storthing*
|'t nommés