M. Simar ir &3l3ie3l@aS< K00RN- EN OLIE- LEVERING B©©MEM •I 7,000 1IARDE SLIMM Variétés. dans la discussion du paragraphe sur le droit de visite. On dit que les membres de celte commission sont assez embarrassés, car ils veu lent surtout éviter qu'on donne au paragraphe une tournure hostile au ministère, et d'un autre côté ils ont reconnu que la majorité de la Chambre avait été peu satisfaite de leur rédac tion, parce qu'il sera trop facile[au cabinet d'éluder les recommandations qui lui sont faites, et de retarder l'infinil'ouverture des négo ciations qui doivent amener la révision des traités de 1831 et 1833. Le vote d hier sur l'amendement Berryer paraît avoir jeté la consternation dans le sein du cabinetcar il a servi faire connaître les intentions de la majorité. Il est vrai que M. Berryer n'avait pas eu l intenlion de faire de cet amendement une question ministérielle, et il eut été adroit de la part de M. Guizot d'accepter cette nouvelle rédaction mais loin de là le ministre a grossi inconsidérément la question en montant quatre fois la tribune pour ap puyer le paragraphe de la commission et le résultat a été un échec complet pour le cabinet. LES FURETS. PAR I.E FRANC. Lioraison de Janvier. La Chambre renferme une cohue de fonctionnai - res publics la dévotion du clergé et du ministère. 11 est naturel que lorsqu'ils siègent Bruxelles, au palais dit de la Nation, ils ne peuvent remplir les devoirs de leurs fonctions. Ces honorables laissent faire la besogne par quelques subalternes. Ici ils ser vent le ministère par leurs votes, reçoivent commo Représentants domiciliés hors Bruxelles 4^5 francs par mois, et ils ont en outre la délicatesse de recevoir les appointemens comme fonctionnaires publics d'emplois dans lesquels ils ne rendentaucun service. Il y a la Chambre 64 fonctionnaires-représen tants sur ioa membres. La plupart de ces fonctionnaires appartiennent au parti catholique gouvernemental. 11 n'y a pas pour eux d'intérêts du pays défen dre; il n'y a que des intérêts personnels et ministé riels soutenir. Le curéd'Ixellesreprochait en chaire ses parois siens tous leurs vices, leur prédit qu'ils seraient tous damnés. Une vieille femme effrayée court chez la mère du curé que celui-ci laisse dans la misère. Ali! madame,, votre fils nous a prédit la damnation. La mère répondit Bah! c'est le plus grand menteur du inonde; quand il était petit je ne le fouettais que pour Que de gens ont vendu pour un ruban une con science qui ne vaut que la corde. Il s'agissait de nommer les bourgmestres par suite des élections communales du iS octobre dernier. M. -le ministre de l'intérieur n'a pas cette fois usé tout fait de son droit de nommer les maires éliminés par les électeurs. Plein d'égards pour les grandes villes, il n'a pas osé y imposer ses protégés; inexo rable pour les petiLes villes et les villages, il nomme, pour les administrer ceux que le corps électoral'a répudiés, ceux qui s'ont les instrumens dociles du clergé. Il change d'attitude, d'allure, suivant les lieux où il doitTeculer devant les libéraux. PUBLIEKE VERKOOPING van eenen schoonen MET HUIZING EN GOEDE ZAEILANDEN, te Z01NNEBEKE in het dorp. Op Woensdag86n Februari i843_, ten 3 uren naermiddag, ter herberg het Gemeente-huiste Zonnebekein het dorp, zal door het ambt van den Notaris CHHISTIAE1V, geschieden den DEFIN1TIVEN OVERSLAG, van een schoonen Koorn- en Olie-Windsiolen, met Woonhuys en 2 hectaren 16 aren 42 centiaren alderbeste Zaeiland, staende en gelegen te Zonnebeke, in het dorp, paelende de eigendominen van MM. Iiceins-Fotx- teyneIiceins-Hynderick en Vandezandete Ypre, den steenweg en de Becelaerstraet al verdeeld in i3 koopen met regt van zamen voeging. Deze goederen staen, in generaele massa, 14,300 fr. en by afzonderlyke zamenvoegingen 14,330 francs. De koopers zullen met de geldtelling, in liet liber gebruik koomen. Den kooper van den Molen vermag 3^4 van den koopprys en bespreken aen eenen gemaetigden interest, op lermyn, onder hauden houden. De konditien beru&len by den gezegden Notaris CHRISTIAEN te Passchendaele men kan daervan aile irilichtingen bekoomen by den Notaris FOKKEST te Wervick. van VERKOOPING van SCHOONE HARBE IEPEN .v en àndere dienstig voor alle werken, OP VOORMEZEELE, (gehugte sint-eloy), LANGS DEN STEENWEG LEIDENDE NAER WAESTEN. De Administralie der Burgerlyke Godshuizen binnen Ypre, maekt bekend dat zy den 8n February 843, ten twaelf uren precies zal verkoopen 99 Iepen-Boomen, verdeeld in 52 koopen, staende in eene weide gebruikt door J.-B. Baeldegehugte Sint-Eloy. Deze Verkooping zal gebëtjren door het mi— nisterie van den Notaris VANDERMEERSCH, met lyd van belaeling voor de principaele koopsomme, raits slellende goede borgen en onder andere voor- waerden alsdan voortelezen. Dat elk het voortzegge. premier prix de violon du conservatoire royal Désirant se fixer Ypres, a l'honneur d'informer le public qu'il ouvrira un Cours de solfègeun prix très-modéré et d'après les principes des conser vatoires de Paris et de Liège. Il donnera aussi, au cachet, en ville et chez lui, des leçons de violon, de chant et de vocalise. S adresser chez M. L AMBIN~*VERAVAERDEj Imprimeur- Libraire, rue de Lille, n° 13, Ypres. £t(lt C&1rftl ll'lfpres# Du 29 Janvier au 4 Février inclus. Sexe masculin. 3 féminin 6 naissances i». De Administralieder Burgerlyke Godshuizen bin nen Ypre, maekt bekend dat zy, in haere gewoone vergadering-zael, in bel Belle-Godshuis, in deZuid- fclraet, zal overgaenden Zalerdag, i in Februari i843, ten 2 uren namiddag,totdeopenbare AenbEsteding van de levering van welke levering zal moeten gedaen vvorden in de gestichten door de administralie aentewyzen en in al zulk gelai alsdal zy zal geraedig vinden, binnen dç eersle zes maenden van het jaer i«43, volgens de voorwaerden berustende ter secretarie van gemelde Godslmizen, alwaer de liefhebbers mogén lezing nemen. '-. Dat elk het voortzegge. C Tï).|n ¥1 "ËZ" ¥ÉlTb informe MM*, tes souscripteurs aux ouvrages ititftulés.: Histoire de ta Révolution française,par Thiers *7 *2° Napoléon et ses contemporains f.* qqe*Tes (jeux,différents Tirages au sort auront lieu définitivement ^•Dimanchefévrier 1843, a..7 heures du soir au café du Savv%on. - mariages. Néant. décès. Dehrier, Thérèse-Con^tancc-Pétronîïle,.âgée de 72 ans, dentellière, veuve de Jean Maerten, rue des Chiens. Dekindty Rosalie-Colette, âgée de 77 ans, couturière, veuve d'Ignace Joseph Labaire, rue des Chiens. LafrancqCharles-Emmanuel, âgé de 70 ans, négociant, époux de Cécile-Joséphine Vaudenbussche, rue du Verger. Desodt, Jeanne-Thérèse-Constance, âgée de 62 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Eufants au-dessous de 7 ans. j S«e M 4 d féminin 1 Marché «l'Ifprès. du 4 Février 1843. NATURE DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. - s c -o a Z •3 4> Prix moyen FR. c. Par livre. FR. C. par rasière. 298 19,20 id. 12 13,80 id. 1> id. 38 13,40 id. 22 7,73 Pommes de terre id. 13 3,34 Idem blanches id. 4 3.00 Foin (par 100 livres.) par cent liv. ti 0,00 Paille id. id. 0,00 1) 1) Beurre frais par kilo. 0,00 1,61 Idem saler. id. 0,00 0,00 id. 0,00 1,00 Vache. id. 0,00 0,98 Veau id. 0,00 1,10 Mouton id. D 0,00 0,98 Porc. id. 0,00 0,90 Pain. id. 0,00 0,23 Tu as lu ce papier Moi! est-ce que je sais lire Je ne connais pas seulement le nom des lettres, et je serais bien fâché d'être savant comme vous. Pourquoi - Tiens, parce que vous n'auriez pas eu le plaisir derme voir, ni moi celui de vous dire que vous feriez mieux de remuer votre plume que votre langue. En me reroeltariVce morceau de papier, on m'a demandé si je savais liçc 'j'a" répoudu que non. Pour lors on m'a donné me§..instructions avec trois francs,'dont je vous donne seize sous pour vous dépêcher. Mais ça ne va guère vite, j* Ternisien, vpyant qiiç toute autre- question n'â^ènerait aucun éclaircissement^âc ûutàt besogne. Il avait lu avec tant d'attention, il avait tellement pesé ehbque mot, iju'il savait presque la lettre par cœur. Chacune 4e séaplfrases exprimait des faits sérieux, des révé lations.si ipopqil^ntçf'd'où pouvaient dépendre l'avertir et le bon heur de pÎBgiam j'ffidlvidus, qu'elles s'étaient gravées dans son esprit et en chassaient toute distraction. Aussi, contre sa coutume, il écrivit sans se tromper. Quand il eut fini, il plia le papier, y mit un cachet et se retourna vers l'enfant. On t'a jjopné le nom et l'adresse? lui dil-H. «c —"Oui, féjoudit oilui-ci, eû étendant adroitement et sans être vu la. main vers Ja table oui, jls sont écrits au crayon sur un carré de papier qui est là, dans la poche, gauche de mon gilet j'.ipais c'est pas vous qui le saurez. -g- 'J. -■»' Eu même temps; il eplpy| jestement la lettre, et, faisant un saut en arrière, sortit de la boutique. - V C'est un autre qui doit griffonner ça, ajouta-t-il c'eçt mes instructions. Rends-moi cette lettre, dit Ternisien; tant de précautions n'indiquent rien de bon. Rends-moi cette leltre. Je vous rendrai rien du tout, reprit l'enfant et c'est vous qui allez me rendre le papier que je vous ai apporté ou le déchirer de vant moi; ça m'est recommandé. Encore ceoi, s'écria l'écrivain en joignant les mains. Eh! je jure bien qu'à l'avenir il ne m'arrivera plus de copier de»lcltres ano nymes. On veut détruire toute trace de celle-ci. J'aurais dû refuser. Est il bête, ce vieux-là, murmura le gamin: vlà qu'il a l'air d'être confesse. Ah ça! mon brave homme il faut se décider dé chirez, ou sans ça pas de quibus. Et déjà les seize sous étaient retournés dans sa main. Ternisien le*regarda avec l'air le plus imposant qu'il pût prendre. TJn sourire de jfki&^ffleura ses lèvres Garde ton argent si tu veux, lui dit-il. Il chercha, sur la planche, le papier que dans son premier mou vement, il avait repoussé et mêlé avec d'autres il le déchira eu mille morceaux qu'il jeta au nez-de l'enfant en lui disant: Va-t'en, polisson. Polisson, mais pas voleur, s'écria celui-ci vous les noyaux! et ajustant le but qu'il voulait atteindre, il lança les huit pièces de deux sous dans l'énorme poche qui bâillait sur le côté de la redingote de l'écrivain j. elles y tombèrent comme dans un gouffre. Puis il. s'éloigna en courant reculons et en narguant l'ex-profes- seur, vif et eflronté comme un pierrot qui se moque de celui qui le chasse. Ternisien resta quelque temps dans une méditation profonde. Enfin il se leva, remit en ordre ses papiers, en prit un sur lui; ferma sa boutique, et, traversant la cour, s'en alla causer avec son voisin Duverrier qui arrosait ses dahlias. L'enfant exécutant fidèlement les ordres qu'il avait reçus, porta la lettre cachetée un autre écrivain public et la jeta la poste. Elle était adressée M. Jules Valabert, auditeur au conseil d'état, rue de Lille, 34. (La suite au prochain Ar°.) Ypres, imprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, rue du Temp'e, 6.

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4