w NOUVELLES DIVERSES. - EXTERIEUR. FRANCE. Nonobstant ces observationsj'ai vu avec satisfaction que l'armée a bien compris toute I importance et l'utilité de celle mesure, et que plusieurs officiers ont fait preuve de connaissance militaire et d'aptitude dans leur application. J'ai plus particulièrement remarqué les rapports relatifs aux manœuvres effectuées par les troupes de la lre division territoriale et j'at tribue en grande partieces bons résullalsobtenus aux instructions claires et précises cpii ont été données sur la manière dont on devait procéder l'exécution des divers mouvements. Les officiers dont les noms suivent lre di vision. Le colonel Grendeles majors Van Rode et Van Casteele le lieulenant-adjudant- major Degreef; 2e division le major Ramae- kers 3e division: le colonel Fleury-Duray le major Lefebvre 4e division: le capitaine Causiau Méritent une mention particulière pour avoir fait preuve d'habileté dans l'exécution des opérations dont la direction leur a été confiée, et de savoir, dans les rapports qui les ont relatés. Veuillez, messieurs, porter ce qui précède la connaissance des troupes sous vos ordres. Le ministre de la guerre (signé), de Liesi. M. le gouverneur du Brabant vient d'informer les commissaires d'arrondissement et les admi nistrations communales de la provinceque M. le ministre de l'intérieur, par sa circulaire en date du 19 janvier dernier, rappelle que la question de savoir: Si la délégation donnée par un bourgmestre un échevin pour l'exécution des lois et règlements de police, est obligatoire pour l'échevin délégué, a été résolue négative ment dans les deux chambres, lors de la discus sion de la loi du 30 juin 1842, qui charge le bourgmestre seul de l'exécution de ces lois et règlements. L'acceptation de cette délégation est entièrement facultative de la part de l'éche vin ainsi qu'il résulte de l'opinion émise par M. ie ministre de l'intérieur lui-même dans la séance de la chambre des représentants du 7 juin 1842 et dans celle du sénat du 24 du même moisdont les extraits accompagnent la circulaire ministérielle. On vient de congédier les sept mécaniciens anglais qui se trouvaient bord de la Brilish- Queen. et dont les gages mensuels s'élevaient ensemble liv. 123; ils sont remplacés par des mécaniciens de l'administration du chemin de fer. On avait débarqué hier du bateau vapeur belge Anltcerpen une voilure neit.ve d'une grande richesse et qui était soigneusement enveloppée de toile d'emballage. Les préposés de la douane qui ne se fient pas trop aux apparences, et qui pensent que l'intérieur d'une voiture voire même la doublure d un emballage, f. sont tout aussi aptes contenir des marchan dises de contrebande (qu'un modeste colis, eurent l'idée de faire irne visite minutieuse du brillant équipage. Bien leur en prit', cai4 peine avaient-ils commencé leurs recherches qu'ils mirent la main sur cinq paquets conte nant des châles en cachemire des Indes, d'une grande valeur. Après un procès-verbal en due forme, ces objets ont été saisis et transportés l'entrepôt. Le bal donné le 8 de ce mois la cour a été resplendissant de luxe, d'éclat et de parures; plus de 700 personnes invitées y assistaient. On y remarquait l'élite de la noblesse des deux Flandres. Les ministres des cours étrangères près de notre gouvernementles diplomates belges présents Bruxelles, les ministres, les sénateurs, les représentants, la magistrature, l'armée, la garde civique, les hauts fonction naires de nos administrations publiquesla finance, le barreau la littérature et les arts se trouvaient réunis dans les riches appartements du palais. Angleterre. A moins de grands obstacles jrrtprévus, il est plus que probable que la reine fera I été prochain un voyage en Irlande. La reprise.qui s'était manifestée il y a quel que temps dans les affaires commerciales de 1 Inde, ne s'est pas soutenue. Déjà les ports de la Chine sont encombrés de nos produits. Le commerce des céréales semble enfin sortir de la situation si critique où il s'est trouvé pendant les derniers mois de l'année 1342. On signale bien encore de temps autre quelque faillite, mais la crise peut êtr e considérée comme arrêtée. Il y a d'autant plus lieu de croire que le commerce rentre dans son étal normal, que les prix se raffermissent et qu'il y a une lendence très-prononcée la hausse. Le prix moyen du froment est monté depuis quinze jours de deux scRellings par quarter, et comme les approvisionnetaents sont loin d'être Un supplément extraordinaire la Gazette d'État de la Suisse catholique, renferme ce qui suit .M. de Bombelles, ministre d'Autriche, a fait le 31 janvier une visite S. Exc. M. l'avoyer Rultimann. Cette démarche personnelle est un honneur tout particulier pour le vorort actuel. Le même jour M. de Bombelles a vu aussi le nonce du Saint-Père. Le 1er février, le vorort s'est occupé de l'af faire des couvents d'Argoyie. Il a décidé de sommer le gouvernemeiît argovien de retirer toutes les décisions qu il a prises sur les biens des couvents depuis le éonclusum de la diète du moisd avril 1841, comme aussi de ne donner aucune suite au décret qui érige une école de district dans le couvent de Mûri. Le vorort a déclaré que toutes ces mesures étaient contrai res l'arrêté de la diète; et que si sa première démarche ne produisait pas d effet, il aviserait en prendre d'autres. Les états ont été avertis de ces décisions de l autorilé directoriale. Les nouvelles d'Alger, en date du 30 janvier, sont graves. Quatre-vingt hommes auraient été décapitésprès de Cherchellpar la tribu des Béni-iMénasser. Ce qu'il y a de vraic'est que le gouverneur-général est immédiatement parti d'Alger pour Cherchell, par la voie de mer, emmenant avec lui deux bataillons, et que toute l'armée, cavalerie, infanterie, a pris en poste la route de Coléah. Les ordres ont été donnés le 27, onze heures du malin, pour le départ des troupes, et midi, toutes les garni sons d'Alger et des camps étaient en marche sans qu'elles sussent pour quel lieu et dans quel but. On dit qu'Abd-el-Kader en personne a atta- considérables, on est autorisé penser que la qué le général de Bar près de Cherchell, avec haqsse continuera environ 2,000 cavaliers et 4 3,000 fantassins Espagne. Les contestations entre les Kabyles. Le reste des troupes s'échelonne sur gouvernements français et espagnols touchent la plaine dans la crainte d'une invasion dans leur crise. Nous apprenons de source certaine nos possessions,les plus rapprochées, et le com- que le chargé des affaires de France a verbale- mandant du territoire par intérim a reçu l'ordre ment manifesté au gouvernement espagnol son .de porter son quartier général Douéra. Ce ultimatum il aurait ajouté que si, dans le délai commandant du territoire est parti aujourd hui rigoureux de 8 jours on n'avait pas donné la avec deux nouveaux bataillons et la garde France les réparations demandées au sujet de la d Alger est confiée la milice citoyenne, question du consul de Barcelone, il demande- On annonce que d.es émissaires de l'émir rail ses passeports et les relations seraient corn- parcourent toutes les montagnes, afin de faire plèlement interrompues entré les deux pays. rentier les tribus soumises sous sa domination. Avant-hier est parti un courrier de l'ambassade Des escadrons de chasseurs ont été dirigés sur de France, qui est sans doute porteur dp cette l'Arba, en même temps que les Iroupes se por- nouvelle. r taienl dans TO.uésl. bix colonnes vpnt agir en Sutsstj.M, de Bombelles, ministred'Au*v même temps, unç &ous le commandement du-* triche, s est ren^lu de Berne Luçeçne pour.- gouverneur, la secqmle avee le général de Bar, conférer avec le nonce <li» pape.--«^lous nous la tr.oisième avec le, général Changaruier. abstenons de toute réflexion sur «e fait, dit la gazette aristocratique de Berne, mais il pourraif bien arriver que les affairés pendantes depuis ordres du colonel Dicouleau. deux mois reçussent une solution qtfi ne pUi-> -v< -è- Le maréchal Marmont est tombé sérieuse- rail pas tout le monde. \É"*- «ydade Venise; -- - 1 la la quajriçme avec le duc d'Aumale, la cinquième iif~. *avec le général Gentil ,et la sixième sous les iiAi -J- PT'' puisse m'en coûter, quoique je n'aie plus le droit pcut-ctre de vous re fuser, car je ne dois plus fonger moi seule, j'aimerais mieux de cacher mon abandon et ma honte dans quelque relraile inconnue, que de vivre auprès de vous, importuue çt méprisée par uu époux ijui se repentirait dés concessions arrachées l'amour. Fanny, lépondit te jeune honimt.je te jure que mon cœur seij m'a dicté celte résolution. Elle se jeta de nouveau ses pieds; il la releva, et un instant après, c'était lui qu'elle voyait agenouillé devant elle. - Jules lui dit Maintenant, Fanny, me retuseras-tu la demande que je vais te faire? - Qu'ai-jeà te refuser? répondit-elle, que veux-tu de mtri Une preuve d'amour. J'ai craint souvent, tu le sais, qu'avant de me connaître, ton cœur n'en eût aimé un autre. Tu m'as rassuré toujours, et toujours, malgré moi, cette crainte me revenait. Je ne l'ai plus aujourd'hui, je te le jure. Tu m'as dit que tu n'avais gardé du passé que des souvenirs d'enfance et de famille tu" as conservé comme un trésor la bague dans laquelle la mère a enfermé de tes cheveux quand lu ne pouvais répondre ses caresses que par des ca resses. J'ai désiré la posséder donne-la moi aujourd'hui, moi qui Suis tqji époux, toute ta famille que tu as perdue. ^bnne*moi tout «Qu'est-ce donc? demanda Jciles, qui avait surpris ces sign çe guiÀ'e resfe d^a mèreV - passager ^Ile fît un mouvement poaV.se lever, puis sarrélà' n A'r X?nnnxr Plus tard, dît-ellêr r v v IVuçqjaoi A j ""y J v :N1 otLanii^j ai ^oujouraSu que ton amour pour moi était sinoère, je le découvrais dans tes craintes jalouses, et mon seul chagrin était d.e ne ppnvQLrd.es calm.er;. Ce que tu viens de me dire, sans que je l'ai jamais sollicité", mC comble de joie mais ne me surprend pas. J'at Ce n'est rien, dit Fanny en souriant. Encore des mystères^ Non, et elle l'embrassa. Pour détourner les idées de Jules elle ajouta Maislds obstacles ce projet de mariage, les as-tu bien calculés?-» Avant qu'il put r^popdre, un grau*! se fit entendre dans la rue, ordinairement si patrible. Il courut la fenêtre et vit quel* iidais ce .mol qui efface toute fauté entre nous; je l'attendais, parce ques pas de la m^aoname jeune dame presque évanouie, qu enfou ie tu m'aimes et que tu es bonfet généreux. Eh bien! le jour de raient plusieura^ftîs du-peuple. Il descendit pour aider lui porter t' Quelle rencontre! dit-il. C'est Nlmc Lauriây, ru? cousine elle teiicl^i que nbtre mariage, je te donnerai cette bague dont je.11e puis me défaire secours, et remonta instants après, que pour celui que j'aime. C'est une idée que j'ai eue souvent. Ce jour-là je ne pourrai pas,, ajôutâ-t-'elle eu baissant les yeux, mettre venait de chercher une lettre importante chez sou homme d affaires: sur ma tête la parure des jeunes filles qu'on mène l'autel. Cetfe le cheval du cabriolet s est abattu, et la peur qu elle a eue lui a causé bàgue est tout ce qui m appartient, »la seule chose que je 11e t'ai pofïït une défaillance; mais,ebe u est point blessée et je vais la reconduire, donnée encore. Ce sera mbil présent de noces. Adieu, demain. Jules allait peut-être insister, mais Marianne rentra. Elle avait l'air de mauvaise humeur. EJle nxliqua par signes sa maîtresse qu elle n'avait pas trouvé la marchande et que la tapisserie lui était restée. Adieu, demain. fl embrassa Fanny et sçqlU précipitamment. EUe resta la fenêtre pour le voir> mais il n'osa pas retourner Ja têle. (La suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3