- - - - .a. occupés par les écuries du Palais épiscopal, ac tuellement démolies. Le conseil, sur la propo sition du collège, décide l'unanimité qu'il y a Jieu .de surseoir l'exécution de la délibé ration prémenlionnée. Quelques membres saisissent celte occasion pour prier le collège de presser l'exécution des travaux Taire l'intérieur du futur Palais de Justice. On passe l'examen du budget de la ville pour Pexercice 1843. lequel, après une discus sion approfondie, est arrêté comme suit: Les recettes la somme de fr. 198,219-71 Les dépenses la somme de fr. 198,180-56 Excédent fr. 39-15 La séance est levée. Les pensionnaires de M. Mercier se sont réu nis en société et vont donner dans notre ville six représentations. La première aura lieu Jeudi prochain 9 du courant et se composera de La fille du régiment, opéra comique en 3 actes et de Un bal du grand monde, vaudeville. NOMINATION DES BOURGMESTRES ET ECHEVINS. Flandre Occidentale. Arrondissement d'Ypres. Par arrêtés des 28, 30 et 31 décembre 1842 30 janvier 1843 et 8 et 23 février suivant, le Roi a nommé bourgmestres et échevins dans les communes désignées ci-après: Bas-lVarnêton. Bourg., M. C. Vcrstracte. Echev., TNI. C. Lepoulre. BccelaereBourg., M. F. Bayarl. Echev., M. I. Delefortrie. Bixschote. Bourg M. F. Uezeure. Echev., M. J.-B. Peene. Boesinghe. Bourg., M. L. île Thibault de Boesiughe. Echev., M. P. Dehaene. BriclenBourg., M. J.-F. Bloolacker. Echev., M. A. Struyve. Comines. Bourg. M. J.-F. Demade. Echev., M. J.-B. Yandarame. Crombeke. Bourg., M. P. Kinget.'Echev., M. A. Quageheur. Dickebusch Bourg. M, C. Decat. Echev M. I. Coeue. Dranoutre. Bourg., M. J.-H. Ix>uf. Kcliev., M. J.-B. Bacquaert. Elverdingjie. Bourg., M. C. le comte d'Ennetières dTIust. Echev., M. lï. Leuiidau. Ghelurell. Bourg., M. F. Keingiaertde Gheluvelt. Echev., M. F. Yan JJeule. Ghe/uwe. Bourg., M. J.-B. Yuylsteke. Echev., M. I. Demyttenaere. Haringhe. Bourg., NE B. Cousin. Echev. M. S. Yiane. IlollebekeB >uig., M. C.-L. Dehem.Echev., M. P. Odent. HuuthemBourg., M. A. Yan Raes. Echev., M. P. Claerebout. Aemmel. Bourg., M. p. De Raedt. Echev., M. B. Thevelin. Langheinarcq. Bourg.,.M. le vicomte J. de Paliu. Echev., M. S. Couiyn. Lucre. Bourg., M. J.-B. De Keuwer. Echev., M. P. Deburggraeve. Messines. Bourg., M. P.-J.-U. Vicloor. Echev., M. C. Deneckere. Neuve-Eglise. Bourg., M. B. Yermeersch. Echev., M. P. Dcbruyne. Ooslvltteren. Boarg., M. J.-B. Criem. Echev., M. J. Leuridan. Passchendaele. Bourg., M. C. Bayart. Echev., M. F. Deforche. Proven. Bourg., M. J. Mazeman dcCoulhove. Ec., M. P.-A. Criem. licninghelst. Bourg., M. L. IIuyghe-Deschodt. Echev., M. P. Ryckewaeit. Saint-Jean. Bourg., M. N. Echev., M. J. Debandt. Vlamertinghe. Bourg., M. le baron D. Yaii Zuylen Yan Nyevelt. Echev., M. C. Yerbrugghe. VoorrnezeeleBourg.. M. J. Renty. Echev., M. J. Debruyne. JVatou. Bourg., M. L. PetitEchev., M. J.-B. Lysen. IVeslouireBourg., M. P.-J. Van Drouime-Leynaeil, Echev., M. B. Boeraeve, JVestvleteren. Bourg., M. J. Cappoen. Echev., M. J. Gheldof. JVoesten. Bourg., M. C. de Cock. Echev., M. J. de Poorter. IVulveryhem. Bourg., M. L. Deneudt. Echev. M. P.-J. Dclbecque. IVytschaete. Bourg., M. L. de Coninck. Echev., M. C. de Coniuck- Dieryck. ZandvoordeBourg., M. J.- A. Bril. Echev., M. L. Mespclaere. ZillebekeB., M. le vicomte Carton de Winnezeele. E., M. J.-L. de Smyttere. Zonnebeke. Bourg., M. J.-F. Yan Eecke. Echev., M. I. Parret. Zuydschote. Bourg., M. C.-F. Van Eecke. Echev. M. J.-B. Callens. On nous mande de Tournay que M. Jules de liasse, récemment nommé commissaire d'ar rondissement, s'est engagé envers le ministère combattre aux élections prochaines la candi dature de M. Lchon. Lclaireur On écrit de Mons, 5 mars: La nouvelle d'un assassinai commis Cues- mes n'est malheureusement que trop vrai. 11 y a 5 ou 6 ans, un assassinat a été commis dans la même commune avec des circonstances ana logues, sur la femme d'un boutiquer, sans que l'on ait pu jusqu'à cejour découvrir l'auteur de ce crime. On nous écrit de Malines, 2 mars Samedi dernier le marché de celte ville a été tout en émoi, et voir fuir de toutes parts les mar chandes emportant leurs provisions, on aurait cru l'apparition dune bande de voleurs; c'é taient tout simplement le^voleurs qui fuyaient. M. l'écherra chargé de la police des marchés avait ordonné une vérification du poids des piè ces de beurre mises en vente pour peser un kil. et demi, et déjà une cinquantaine de marchan des étaient trouvées en contravention et leur beurre confisqué, lorsque la plus grande partie des autres trouvèrent plus prudent d'échapper par la fuite la vérification. Une heure plus tard, la marchandise saisie était distribuée une cinquantaine de ménages pauvres par. les soins des administrateurs du bureau de bienfaisance.' Cette mesure de police est toute dans l'inté rêt des habitants et nous félicitons M. l échevin de l'avoir prise mais sa tâche n'est pas finie, il Oe peut s'arrêter eu .aussi bon chemin. Il doit savoir, que conlraireménl la loi, toutes les denrées sont vendues Malines, sur les marchés et dans le petit commente, l'an cienne livre locale, dont le type n'est nulle part et qui est représentée par un assemblage de petits poids, l'arbitraire des vendeurs, ce qui fait que l'acheteur en détail paie toujours 30 et même 40 p. c. au-dessus du prix qu'il croit payer. On écrit de Liège, le 4 mars Nous avons déjà signalé cette année plusieurs cas de mort violente dus l'imprévoyance, et malgré ces tristes exemples on voit encore souvent des malheurs arriver. C'est ainsi qu'hier matin, une pauvre femme, domiciliée rue Mère-Dieu, ayant eu l'imprudence de quitter sa chambre pour aller la rivière laver un peu de linge, laissa sans gardien ses trois enfants, dont l'aîné n'est âgé que de trois ans. Après uneabsenced'environ un quart d'heure, la mère revint, mais quel spectacle affreux s'of frit sa vue l'aîné de ses enfants se roulait sur le carreau enveloppé par les flammes, et les deux autres sur le point d'être asphyxiés par l'odeur qui s'échappait du corps de leur sœur mourante. La mère alors poussa des cris de dé tresse, et des voisins accoururent. On s'empressa de donner des secours la victime; mais les brûlures sont tellement profondes qu'on déses père de la conserver. ■nnpoffiwii On écrit d'Àrlon, le 4 mars L'affaire du sieur Garnier, agent de la banque, ne sera pas, pa raît-il. soumise la première session de la cour, d'assises. Garnier aurait lui-même demandé, dit-on, n'être jugé que pendant fa session du deuxième trimestre. On nous assure aussi que le parquet de Namur se propose de faire entendre, dans celte affaire, une foule de témoins, par exemple, tous les porteurs de livrets non inscrits. Nous pensons que ce luxe de témoins est parfaitement inutile, et qu'il y a d'autant plus lieu de l'éviter, qu'il donnerait lieu des faits énormes qui pourraient retomber sur la masse, et n'influerait en rien sur la décision de cette affaire. Tous les faits reprochés Garnier se prou vent par écrit. D'un côté existent les livrets constatant que les versements ont eu lieu de I autrecôté les registres et les états de quinzaine, constatant que Garnier ne les a pas renseignés; que par conséquent, il les a fait tourner son profil particulier. Si nous faisons ces observations, c'est parce que, comme nous l'avons dit plus haut, la masse de faillite, et, par conséquent, les cré anciers seraient dans le cas de supporter ces frais qui déjà seront très-considérables, par suite du renvoi de Garnier devant la Cour d'assises Jules Yalabert, qui retrouvait sou ancien professeur tel qu'il l'avait connu, naif et plein de bonhomie, le regardait avec complaisance. Je vois, irtdb pauvre Terni sien, lui dit-il, je vois que vous n'êtes. p«*-. heureux. Mais puisque vous vous souveniez de moi, pourquoi n'ètes-vous jamais venu nre trouver? Eu tout temps vous auriez été bien reçu. Oui, j'ai peiTt-êlre eu tort* Mais vous qui avez toujours clé riche, vous ne connaissez qu'un côté de l'aumône. Ce n'est pas .em barrassant de donner; mais demander, c'est plus diilicile. Enfin, je remercie le hasard qui nous a réunis. Voilà du travail pour quelques sen^ines", et j'espère que vous ne refuserez pas de me laisser fixer nioi-niêtîie lè'i&fàire. Nous ferons uolfe prix, monsieur Jules. Ce qui me reste de ta lent est votre service. Yous demeurez donc près d'ici J'avais dit de prendre des in- fot malions dans le quartier d'abord. J occupe une petite chambre rue de Pursleniberg, n° 4 Ternisicn ne s'aperçut pas que^arépt/use avait fait tressaillir Jules et sa fi-mau 11 s'ensuivit uU silçuce de quelques instants pendant lequel Valabcrt et Adèle,.«ptxz qui Ce mot avait réveillé le même souvenir, échangèrent involontairement un regard contraint. m Voyous, monsieur Jutes, dit le vieux professeur, qu'attendez- vous de moi Yalaliert mit sous les yeux de Ternisieu une liasse de papiers quil le ohargea de recopier, Le prix convenu, Ternisicn songeait se retirer; mais Jules le retiul. Il craignait de l'interroger, et en même temps il désirait qu'il parlât. Ces mots: rue de Fursïembergi» releti lissaient son oreille. Si sa femme n'eût pas été en tiers dans la conversation, il aurait adressé une question 'directe son ancien maître, logé dans cette inaisQU* depuis qu'il avait cessé d'y aller, et qui pouvait lui révéler peut-être ce qui était resté un mystère pour lui. La présence d'Adèle, qui ne pan^yait prédisposée s'éloigner, l'obligea prendre un détour. u^Jç'avez-votis fait-pmdaiit cesderiripies années? lui de manda-t-lK Ûn métier qui ne me convenait pas, répondit Teiûisieii. J avais perdu ma place de professeur dans nue pejy>it>n de l'université; nies élèves m'avaient quitté. Non pas qOe je fusse devenu incapable ebéfa- seiguer la main était moins.légère, mais les principes^ YjOus lesaVezJ* étaient excellents, et l expérience remplace l'heureuse vivacité de la jeunesse. Tout cela ne servit de riëii il fallut u»e résigner et je nie fis écrivain public. J'ai exercé pendant,quelque1*Années, mécontent de mon sort et de ma nouvelle profession. J'avais eu plusieurs fois le projet de l'abandonner. Une circonstance qui, nSatgré moi; troublait ma conscience, une lettre que j avais eu la faiblesse de copier pour un misérable salaire, me détermina enfin. Une lettre? demanda Jules d un ton iudifféreut. Oui, une lettre anonyme qui contenait des accusations bien graves. 11 faut vous dire que j'ai toujours eu un mépris profond pour toutes ces dénonciations qu'ou n'ose pas signer, et il me semble que la vérité ne doit pas craiudre de s'exprimer visage"découvert. C'est votre opinion, u est-ce pas Oui, répondit Jules, qui, tout entier au récit de Ternisien, ne songeait plus regarder sa femme. Mais enfin, ajouta-t-il, comment cette lettre avait-elle pu frapper votre esprit ce point et vous inspi rer unç pareille résolution? C'est qu elle pouvait compromettre, tuer peut-être une personne innocente; elle pouvait aussi, il est vrai, en éclairer une autre et dé masquer la plus noire perfidie. v Pourquoi, dit Mn,« Yalabert, qui devinait sur la physionomie de soir mai i lis senti munis-qu'il cheichait en .vain déguiser, pour quoi, dans l'intérêt de votre repos, ne pas accueillir cette seconde supposition, aussi vraisemblable que la première? Ternisicn leva les yeux au ciel et poussa un profond soupir Je le pouvais alors, madame, vous avez raison, mais maintenant... Maintenant répéta Jules... Je ne peux plus. C'était un pressentiment. Hélas! il s'est réalisé bien vite et d'uue manière bien cruelle! De qui donc parlait cette lettre demanda Yalabert. D'une jeune fille. Et qui était-elle adressée? —Je-ne l'ai jamais su. L'enfant qui me l'apporta copier avait ordre de faire écrire l'adresse par un autre, et il ne voulut pas même me dire si c'était un homme ou une femme qui lui avait donné ces instructions. Tant de mystère m'inquiétait. Toutes ces précautions me semblaient étranges et m'alarmaient. Ce n était pas la première fois que j'avais des craintes semblables pour des lettres de même na ture; niais jamais elles ne m'avaient obsédé aussi vivement, et cet acte tout simple et tout naturel de mon ministère, je me le reprochais sans cesse comme une mauvaise action. Ou me faisait alors des difti- cullés'pour me permettre un plus long séjour daus la cour de la Sainte-Chapelle. Je fermai ma boutique et je louai rue de Furstem- berg, n° 4; une petite chambre que venait de quitter une vieille femmé.'Les deux premières nuits que j 'y passai furent calmes et si lencieuses; mais au milieu de la troisième nuit, j'entendis des gé missements, des plaintes étouffées et quelquefois des cris perçants arracbésTâf la douleur. Le lendemain, on m'apprit que le petit ap partement en face de la chambre que j'occupais était habité par une jeune femme en danger de, inoH. [La suite au prochain N*.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2