Bl'DGET DE LA TILLE D'APRES.
AU PUBLIC.
d'Ypres. Les courtiers électoraux qui font preuve
de tant de bonne volonté, sont rares et méritent
bien qu'on leur fasse donner une place, pouf
les tenir tout prix sa disposition.
Celle nomination est une injustice criante et
peut servir de preuve de l'avidité de ce parti,
l'entendre, si désintéressé. Une place quelque
petite qu'elle soit, devient vacante, vile on y
fourre un personnage qui n'a d'autres litres
l'obtenir, que d'avoir fait parade d'un dévoue
ment foule épreuve au parti clérical et d'une
humilité incroyable l'endroit des puissants du
jour.
(Suite et Fin.)
Les dépenses ordinaires montent en total
une somme defr. 122,513-98
La somme volée pour l'entier amortissement
de la dette ancienne est pour la 2e année, dimi
nuée de 3,950 fr. A l'aide d'une allocation de
15,000 fr. pendant cinq ans encore, la ville sera
libérée de toutes ses dettes quil'époque de
la liquidation montaient la somme énorme
de 950,000 fr.
Une dette nouvelle qui sera bientôt totalement
éteinte, est celle contractée pour payer les indem
nités des pdlages. Un dernier crédit de 3,775 fr.
se trouve porté au budget de cette année.
Notre tâche est presque finie. Nous sommes
au dernier chapitre qui comprend les crédits
alloués pour travaux extraordinaires et dépenses
d'agrément.
Nous voyons avec satisfaction que les plaisirs
de nos concitoyens n'ont pas été oubliés par le
Conseil. Une allocation de 1,600 fr. se trouve
au budget pour les divertissements publics et
servir de prime d'encouragement pour les
spectacles.
La Bibliothèquecelle institution qui date
depuis si peu de temps, mais qui tend de jour
en jour prendre des proportions plus gran
dioses, n'a. pas été oubliée. Un subside de
1,200 fr. ainsi qu'un 1er crédit de 2,000 fr.
voté pour l'agrandissement du local, démontrent
toute la softicitude de nos magistrats pour cet
établissement si utile.
Le cabinet des beaux-arts, peine institué et
ouvert au public et qui présente déjà un
ensemble très-satisfaisant, mérite toute la bien
veillance du conseil. Aussi celte nouvelle création
a-l-elle uu article au budget de la ville. Un
subside de 1,000 fr. lui a été accordé.
Quatre jeunes artistes qui promettent par
leurs talents, de récompenser la ville d'Ypres
des dépenses qu'ils lui ont occasionnées, se
trouvent encore subsidiés celte année. Ces quatre
articles du budget forment un total de 2,600 fr.
Mille francs sont destinés l'arrangement
du jardin public et 1,500 fr. l'achat et au place
ment d'une grille en fer. qui doit clore le jardin
publiedu côté delà rue St.-Martin. Les travaux
de restauralionaux halles pourront se poursuivre
avec beaucoup d activité cellé année. Grâce la
munificence du gouvernement et de la province,
l ad minoration communale pourra disposer
Dr.CRESCEHDO
Mon ami. Écriti promis et vainement attendu.
Monsieur. Brouille complète, diguilé de femme offensée.
Polisson, traître, vaurien. Menaces de poison, d'assassinat, de
coups de poignard.
Pour rendre ma proposition plus sensible, examinons maintenant
si cite dissemblance dans la valeur des expressions, n'existe pas aussi
bien Ypres qu'à Bruxelles que je citais lout-à-l'heure. N'aperce
vez-vous pas riucommensurable différence qu'il y a, entre les locu
tions des personnes qui habitent la rue d Elvet dinghe, Faubourg
Sl-Gerniain d'Ypres, et celles des habitants de la rue Klaver-strael
qui, relativement se trouve être le Faubourg du Temple? Je regrette
'•eaucoup de ne pas cou u ai Ire parfaitement la ville pour être même
de faire des citations plus tranchantes, mais voici celles que j'ai re
cueillies et que je livre la uiédilatiou des Don Juan modernes qui
seraient Icntésde montera liminot talité sur les degrés du vocabulaire
des femmes.
Vous abordez une jeune fille, vous employez pour prolonger l'en
tretien vos expressions les plus mielleuses, niais bientôt uu kykt een
kier, ironiquement articulé, vient voutf glacer et refroidir votre ima-
d'une somme de fr. 12,615-19. Nous espérons
que rien ne sera négligé par elle, pour rendre
ce vieux monument de l'ancienne splendeur
de la ville d'Y pies, toute sa magnificence d'autre
fois.
Il nous reste parler du 1er crédit alloué poul
ies travaux intérieurs exécuter au Palais de
Justice. C'est là encore un ouvrage qui presse et
qui doit se faire avec toute la rapidité possible,
sans que cependant elle puisse nuire la bonne
exécution du plan arrêté. Les ressources sont
là, 16,000 fr. sont volés. Qu'on ne tarde donc
plus mettre la main l'œuvre.
Quatre mille cinq cents francs sont nécessaires
pour payer les travaux de nivellement et frais
de reprise des bâtiments de la plaine d'exercice.
Ap lès la mort de M. Lambin cet homme
laborieux qui a rendu tant de services la ville,
en qualité d'archivistela place qu'il avait oc
cupé, resta vacante pendant quelque temps.
Enfin M. Messiaen fut nommé. Ce jeune homme
zélé et travailleur infatigable, a senti le besoin
de visiter les archives des principales villes du
pays, afin de s'instruire plus profondément dans
cette partie. Le conseil a voté 200 fr. titre
d'encouragement, pour le mettre même de
faire cette tournée.
L'été passé, un affreux malheur nous a menacé
pendant quelque temps. Nous avons été sur le
point de voir la ville privée d'eau. Cette triste si
tuation a éveillé la sollicitude de nos magistrats.
A tout prix, on sent le besoin de modifier ce mau
vais système qui alimente la ville d'eau malsaine.
Nos magistrats ont résolu de tenter, s'il ne serait
point possible de doter notre cité d'un bon puits
artésien. A cet effet, un crédit de 800 fr. a été
voté. Si cette entreprise réussit, elle assurera
tout jamais nos magistrats, la reconnaissance
de leurs concitoyens. -.
Ici finit notre tâche. Nous croyons avoir passé
en revue les principaux articles du budget et
nous ne pouvons qu'approuver l'usage fait des
deniers communaux. Nous devons toutefois ob
server que le budget de 1843 avant de de
venir définitif, doit elle approuvé par la dé-
putalion permanente.
A MM. les Rédacteurs du Progrès.
Ce 25 Mars 1845.
Messieurs
Je recours, pour la dernière fois,votre impartia
lité, plus encore qu'à votre obligeance, afin que vous
vouliez bien accorder, dans votre N° prochain une
place aux'quelques lignes finales suivantes.
Agréez, je vous prie, Messieurs, les assurances de
la respectueuse distinction avec laquelle j'ai l'hon
neur de vous saluer.
LAMBIN-VER VVAERDE,
Imprimeur-Libraire.
Une feuille, qui prend effrontément pour épigra
phe et devise: Vérité et Justice une feuille, qui,
dans son absurdeet lourd cynisme, tout en n'inspirant
que mépris, cfégoûl et pitié, traîne, dans la boue,deux
fois par semaine les hommes les plus honorables et
les plus honoréscommencer par le Conseil corn--
muual et par notre collège scolaire; une feuille,
gination. Jamais h* quosey&vCe produit un plus terrifiant effet! Mais.,
ou s'est aperçu de votre embarras et pour réparer le mal qu'elle a
fait, la belle radoucie .vous dit-qu'elle ne peut rester davantage, car
elle n'a que le temps qu'il faut pour terminer une robe qui doit l'em
bellir encore vos yeuX'el ceux des autres, le dimanche prochain-
Vous proposez alors d'orner cette robe d'un cbàle qui fera bien des
envieuses et vous entendez aussitôt un mot qui vous ravit jusqu'au
ciel tôt Zonday. Comprenez- vous maintenant la signification du fa
meux Kykt een hêer?
Je continue les citations;
Myn oppertje. Début. Fichus» gauffresà St-Barthélémy.
My Lève je. Chàle, soirée dansante au salon d'Apollon.
My zoete poetje. Robe, matelote d'anguilles au Cerf.
My keppeje, myn enyeltjeaal peu près la même signification et la
même valeur représentative. Elles obligeraient même, si elles étaient
dites l'époque de la Fête-Dieu, faire les frais des parties de plai
sir qui ont lieu alors Voormezeele.
Eu général tous les tje prononcés Ypres, doivent chatouiller
amou-reusement ie cœur et donnent même une.expression une
toute autre signification que celle qui est ordinairement acceptée.
pouv en finie, qu'il faut faire sommer par huissier,
pour qu'elle obéisse aux lois qui régissent la Presse,
et qui ne cède qu'à la menace d'un recours aux tri
bunaux, et l'iufliclion imminente d'une amende de
vingt florins pour chaque jour de retard; LE
PROPAGATEUR, enfin, ou, plutôt, sa Rédaction
procurassièreet jésuitique, m'insulte, me diffame de
nouveau, en style de maniaque ou de croeheleur,
dans sou N° du 22 du courant (2,657), lout en se
couvrant, d'avance, de sou armure habituelle: le
dévergondage et la mauvaise foi
Une telle polémique, une polémique coups d'ex
ploits d'huissier, répugne quiconque se respecte,
et la pitoyable feuille dont il s'agit, s'est rendue, par
là, tellement indigne de toute réplique, que l'on
s'abaisserait vraiment par trop lui répondre
encore!... Ce serait là, en effet, le symptôme de foi.ie
le plus évident que l'on pût jamais donner.
Ainsi, pour en finir avec LE PROPAGATEUR,
je livre toute la Rédaction de cette feuille l'appré
ciation du public et nommément, l'article en ques
tion du N° 2,607 je 'e livre moi aussiau mépris,
la pitié de lousles honnêtes gens,de tous les hom
mes de cœur et d'honneur que l'insulte que la
diffamation que l'insigne mauvaise foi, retombent
d'aplomb, sur ceux-là mêmes qui s'en servent
LAMBIN-VER W AERDE,
Imprimeur-Librairerue de Lille, 15.
On nous prie d'insérer ce qui suit
Poperingbe, le 22 Mars 1843.
Les fleuristes de Poperingbe se sont réunis hier
un banquet dans la salle même d'Exposition qu'ils
ouvrent annuellement.
Au parfum des fleurs se mêlait le parfum des sen
timents sincères de la confraternité.
Le souvenir de MM. Van Renynghe et Fraeys, ces
amateurs distingués, que lu mort a surpris dans
lecours de l'année, s'est réveillé naturellement parmi
les convives. M. Justin Van Renynghe, dans une al
locution fortement sentie, a offert leurs mânes,un
juste tribut d'éloges et de regrets.
Le jury a rendu sa décision dans la matinée:
Le premier prix, celui de la meilleure culture, a
été décerné M. François lweins, propriétaire et
conseiller communal d'Ypres qui possède sans
doute la plus riche collection de celle ville^ et qui,
entr'autres Camélias, exposé Poperingbe sa su
perbe Queen Victoriaen pleine floraison.
Le deuxième prix, celui de la piaule la plus rare,
a été obtenu par un Epacrès de M. Verschaffelt, hor
ticulteur Gand.
Enfin, le troisième prix, celui de la plus belle col
lection, a été alloué M. Hubert Vau Renynghe,
propriétaire Poperingbe.
L'exposition sera ou verte encore pendant quelques
jours, au salon de l'hôtel tenu par Schodduyn.
■- ■■^OftoriÉ'inB
Dans la nuit du 15 au 16 de ce mois, un vol
consistant en poires, pommes viande salé et
poissons frais, a eu lieu l'aide d'escalade et de
fausses clés au château de M. le baron de Croeser,
de Bruges, situé sur le territoire de la commune
de Slàelen.
Les perquisitions faites par la gendarmerie et
l'autorité locale ont amené la découverte d'une
partie des fruits, ainsi que de la viaode chez trois
individus de celte commune.
Le tribunal de première instance, 2e chambre
civile, a prononcé avant-hier au malin un ju-
Ainsi, pat exemple Slouf, schnuvel, qui signifieraient un congé san3
rémission, seront des termes doucereux, si on y ajoute l iuaprécia"
ble tje.
Dans la rue jtlâVer-slraet et autres du quartier St- Pierreil y a des
locutions toutes différentes et bien énergiques, re qu'il paraît, car
là, on tiTes.l pas obligé d'ouvrir la bouche pour se faire comprendre.
Quel est cet idiôme? Ce sont certainement des signes cabalistiques,
maçonniques, télégraphiques, diaboliques, ou tout au moins avec ter
minaison en ique.
Somme toute, il reste démontré, que j ai prouvé même plus qu'il
n'était nécessaire, qu'il fallait un nouveau dictionnaire et que mes
preuves-conduisent aussi faire voir que celui des syuouimes muets
ne Serait pas moins utile*
Il est encore des citations que je pourrais faire, mais on me per
mettra de ne pas les pousser plus loiuj on conçoit qu'il faudrait me
permettre des indiscrétions peu en rapport ayee nies habitudes de
retenue.
En voilà assez pour occuper pendant quelque temps nos Faublas
Yprois. l'œuvre donc, Messieurs!