NOUVELLES DIVERSES.
.J.
EXTERIEUR.
FRANCE.
gemenl qui intéresse la fois les notaires et le
public
Le notaire N..., de Malines, en recevant le
testament de la dame Mdéclara, en tète de
cet acte, qu'il avait été dicté au notaire par la
testatrice, en présence de témoins, et, dans la
clôture, il mentionne qu'il a été fait et passé en
présence des témoins, qui ont siyné après lec
ture entière.
Sur les plaidoiries de l'avocat Sancke, ce tes
tament a été déclaré nul, par le motif princi
palement qu il n'est pas fait mention expresse
que lecture du testament a été donnée la tes
tatrice, en présence (les témoinsj mention qui
est exigée peine de nullité au prescrit de
l'art. 972 du code civil.
On écrit de Verviers, le 21 mars: Hier après-
midivers 3 heures, un incendie a éclaté
Juslenville, commune de 'l heux. Quatre maisons
ont été entièrement détruites et la cinquième
était déjà entamée quand on est parvenu ar
rêter les progrès du feu. On dit que cet incendie
aurait été occasionné par des enfants que leurs
parents avaient laissé seuls au logis on dit
même qu'un de ces petits malheureux n'a pas
été retrouvé, et qu'il aura péri dans les flammes.
Nous avons annoncé dans notre numéro du
17 que Mme de Cambronne née de Loissyse
trouvant seule près de son foyer, le feu avait
pris ses vêlements Celle respectable dame a
succombé, hier, après d'horribles souffrances.
(Écho 7 ournaisien
CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.
Séance du 18 mars.
La chambre des représentants a enfin clôturé la
discussion générale, ou plutôt la discussion toute
politique qui s'est engagée l'occasion du projet de
loi sur les fraudes électorales. Toute la séance d'au
jourd'hui a été, comme les précédentes, absorbée
par des récriminations, M. Lebeau a pris partie M.
le ministre de l'intérieur et lui a reproché d'avoir
abandonrft? ses anciens amis pour se mettre sous le
joug de l'opinion catholique. M. Nothomba répondu
qu'en venant au ministère, s'il avait perdu ses amis,
il n'avait pas perdu ses principes et que s'il avait
abandonné ses anciens amis c'est qu'eux-mêmes
avaient abandonné le terrain commun où ils s'é
taient trouvés pendant dix ans, et cette majorité
inixtequi avait toujours soutenu le pouvoir.
M. Rogier son tour est entré dans la voie des
récriminations ela reproché au ministère de ne pas
avoir une majorité mixte, mais bien une majorité de
parti. 11 a terminé en demandant au ministre s'il ne
s'opposerait pas au mois de juin prochain l'élection
des libéraux modérés. Répondant celte interpella
tion directe, M. Nothomb a déclaré qu'il accepterait
tout candidat libéral modéié qui consentirait être
porté sur la même liste avec un candidat catholique
modéré, et ne se ferait pas porter sur une liste tout
fait exclusive.
Après quelques explications de M. le ministre
des affaires étrangères, la chambre sur la proposition
de M. de Theux, a prononcé la clôture de la discus
sion générale.
M. le ministre des travaux publics a présenté un
projet de loi sur la poste aux chevaux. 11 a été ren
voyé l'examen des sections.
Séance du 20.
La chambre des représentants a continué aujour
d'hui la discussion du projet de loi relatif la répres
sion des fraudes électorales. L'honorable M. de Mé-
rode qui n'avait pu prendre la parole dans la séance
de samedi dernier, a demandé pouvoir présenter
les observations qu'il voulait soumettre la chambre,
et s'est principalement attaché délendre le clergé
contre les attaques dont il avait été l'objet de la part
de quelques orateurs. Dans le cours de son discours
l'honorable membre a témoigné le regret de voir les
délits de la presse soumis l'appréciation du jury,
attendu, a-t-il dit, que c'était pour cela que le gou
vernement n'osait poursuivre aucun journal, même
quand il attaquait le roi et la reine de la manière la
plus odieuse. M. le ministre de l'intérieur a déclaré
ne pouvoir accepter l'opinion de M. de Mérode et
qu'on semblait vouloir jeter sur le jury il a rappelé
que le jury avait toujours dignement et loyalement
rempli sa mission.
Après cet incident on a abordé l'article ier du
projet, qui a été adopté après quelque débat.
A l'occasion do l'article a, M. Verhaegen a renou
velé la demande qu'il avait faite en section de disjoin
dre cet article pour en faire l'objet d'un projet de loi
spécial.
Cette motion appuyée par MM. Lebeau et Delfosse,
et combattue par MM. de Theux, Lejeune et le mi
nistre des travaux publics, a été écartée par la ques
tion préalable.
La suite de la discussion a été renvoyée demain
1 1 heures.
Le sénat s'est réuni aujourd'hui deux heures et
demie.
Il a été donné connaissance des divers projets
transmis par la chambre des représentants; ce sont
les projets relatifs:
i° Aux sucres; 20 la répression de la fraude; 3°
au régime du transit; 4° au droit de sortie; 5" un
crédit pour intérêts d'une inscription appartenant
la commune de Walerlanke 6°à un crédit au dépar
tement des finances 7" un crédit pour le départe
ment de la guerre.
Ces projets ont été renvoyés trois commissions.
La ire examinera la loi sur les sucres. La 2° la loi sur
le transitla loi sur les droits de sortie et la loi sur
la répression de la fraude. La troisième examinera
les autres projets.
La ire commission se compose de MM. d'Hoop,
comledeBaillet, baron deMacar, baron d'Hooghvorsl,
et baron deSlassart.
La 2e commission se compose de MM. Biolley,
Engler, Cassiers, duc d'Ursel, et comte de Renesse.
La 5" commission se compose de MM.de Rouillé,
chevalier de VVouters, vicomte Desmanetde Biesme,
comte Duval de Beaulieu, el comte Vilain X1III.
La séance a été renvoyée mercredi, 2 heures.
Espagne. Voici peu près le résultat des
élections connues'jusqu'à ce jour: 63 députés
anli-coalitionnistes, lBconstilutionnistes, 4 dou
teux. Les élections de Catalogne et de Gallicie
assez généralement favorables la coalition, ne
sont pas encore toutes connues.
On regarde comme certaine la démission
prochaine de Rodil Almodovar et de Gumala
Careguy qui se séparent de leurs collègues
MM. Solano Capaz el Calatrava lesquels tien
dront bon quand même. La Gazette chante déjà
la palinodie et s'en rapporte au jugement de la
nation seule compétente dans la question.
Il paraît qu'à Fampelune les élections se sont
terminées coups de bâtons; 1 alcade homme
prudentest rentré chez lui sans donner les
ordres nécessaires pour réprimer le scandale
qui a été poussé tellement loin, que le bureau
effrayé a donné sa démission, imitant l'alcade.
On mande de Béthune, 18 mars: Un cas
bien tare el qui peut-être ne s'est jamais pré
senté, existe en ce moment Beuvry: une mai
son a vu naître et contient encore cinq géné
rations en effetun petit-fils vient de naître
M. Canon huissier; cet qnfant a 1" sa mère,
2" son aïeule âgée de 43 ans, 3" sa bisaïeule,
âgee de 68 ans, et 4" sa trisaïeule^ née le 1er jan
vier 1743. Toutes se portent on.ne peut niieux,
et celle dernière, Mmu llus, n a aucune infirmité
et pourrait facilement faire le trajet de Beuvry
Béthune et retour 8 kilomètres environ.
On lit dans le Journal de Louvain
C'est une sainte et salutaire chose que l'ab
stinence la religion la recommande toujours,
le médecin l'ordonne souvent, la santé l exige
parfois. Les fondateurs d'institutions pieuses en
ont généralement fait un point de grande vertu;
dans les unes, on ne peut manger de la viande
sous aucun prétexte, dans les autres c'est une
jouissance permise une ou deux fois par semaine.
Mais l'homme est ainsi faitque souvent mal
gré luiil lui faut une nourriture saine, abon
dante et surtout variée gourmand par nature
et gourmet par habitude, il met en œuvre tout
ce que l'art culinaire, tout ce que le Cordon bleu
a de plus compliqué, pour satisfaire son palais.
Ceux qui doivent s abstenir de viande, se rat-
trapent autant que possible sur le poisson, qu'ils
tâchent d'assaisonner de mille manières diffé
rentes c'est pourquoi un grand nombre .de
cloîtres el de couvents ont portée une rivière
ou un étang qui, tout en offrant les plaisirs de
la pêche, donne de quoi faire oublier les dindes
truffées et les gigots de mouton lardés.
C'est dans une position semblable que se trouve
l'abbaye de Parc, située quelques pas de
Louvain, et habitée par une trentaine dereligieux
de l'ordre des IYémonlrés, qui, comme on sait,
est assez rigide sous le rapport de l'abstinence
aussi a-t-on eu soin de faire, proximité, trois
superbes étangs fournissant abondamment toutes
sortes de bons poissons. Mais, comme il n'est
pas toujours très-agréable surtout dans la
saison d hiver d'aller la pêche, on a eu la pré
voyance de construire, tout près de la demeure,
un réservoir ayant toujours quantité de carpes,
d anguilles, de brochets disponibles.
Or, les religieux, s'apercevanl un jour que
les poissons ne répondaient pas tous 1 appel
visitèrent soigneusement le réservoir sans y
trouver la moindre fissure. Soupçonnant alors
quelque fraude, ils en confièrent la garde un
grand chien mais soit infidélité, soit indolence
de la part de l'animal, le réservoir n'en devint
pas moins veuf de ses habitants, ce qui mit l'é
conome de la communauté dans un grand em
barras d abord parce que le Carême se pré
sentait dans toute sa hideuse maigreur, ensuite
parce que l'état financier ne permettait pas
d'acheter autre chose.
Les bons frères, poussés bout, sortirent de
leur impassibilité ordinaire, et prirent une ré
solution digne d une époque plus chevaleresque.
Décidés éciaircir ce mystère, ils résolurent de
faire eux-mêmes le guet; ils s'armèrent donc
douze d'un vieux pistolet rouillé, se blottirent
dans l'ombre el attendirent. Leur attente ne
fut ni longue ni cruelle cinq individus portant
une tirasse, se glissèrent, pas de loup, au
bord du réservoir el se mirent en devoir de le
nettoyer, lorsqu'un cri, moi les voleurs, vint
les interrompre dans leur besogne. Le curé de
la paroisse qui était porteur du pistolet, se jeta
bravement en avant, en arrêta un qu'il parvint
contenir en lui mettant résolument !e pistolet
sur la gorge. Les quatre autres prirent la fuite.
Ici finit notre rôle de narrateur; le coupable
est entre les mains de la justice; nous atten
drons jusqu ce qu elle ait prononcé.
Les négociations continuent, dit-on, entre le
ministère de la justice el le prince Louis Napo
léon auquel on consent rendre la liberté
condition qu'il signera I engagement de ne ja-'
mais rentrer en France. Le prince persiste depuis
trois mois repousser formellement cette con
dition et demander sa liberté sans promesse
ni engagement.
Quelques personnes prétendent que plusieurs
ministres sont disposés lui accorder l'amnistie
sans condition. Q
Un bâtiment de commerce de Nantes, ap
partenant M. Varmateur, parti depuis
quelques jours pour le Brésil, a, dit-on, emporté
son bord le consentement ratifié du roi des
Français au mariage de son 3e fils, le prince de
Joinville, avec la sœur de l'empereur actuel du
Brésil.
Van wege het Bestleii van Welda-
digheyote Ypre, xal er op Dingsdag,
den 4" April 1843, 0111 2 uren precies
naermiddag opcnbaerlyk verkocht*
worden 3® koopen zeer schoone
ABEELEN, POPELIEREN en 1EPEN-
BUOMEN, staende op het grondgebied
Ypre, op het gras gebruikl door Philippe Knockaert,
nevens de herberg de Drie Zotten langs den sleen-
weg van Ypre op Brugge.
V
V