•..La confiance et l'estime du gouvernement l'ap
pelèrent-. successivementnous l'avons dit, aux
fonctions de maire et de bourgmestre. (Il lit égale
ment partie, croyons-nous, des étals provinciaux
de la Flandre-Occidentale).
Sous le gouvernement françaisl'administration
de M. Godlschalck fut nécessairement active et forte.
On a conservé le souvenir des pouvoirs dont étaient
investis les maires de l'Empire, même dans les
communes rurales... Toutefois, hâtons-nous d'ajou
ter que les vues de cet administrateur distingué furent
toujours utileset larges c'est-à-dire,ayant l'intérêt
général pour mobile et pour but. Organiser le tra
vail et l'instruction, extirper la mendicité, amé
liorer les voies dé Communication faire prospérer
l'agriculture et l'industrie, voilà, en peu de mots,
l'administration tout entière de M. Godlschalck. On
ne saurait disconveuirque c'est là de la philanthropie
pratique sainement entendue. Qu'elle ail froissé des
intérêts privés, et par conséquent, fait germer des
mécontentements, des inimitiés même, cela se con
çoit de reste... Sous le gouvernement hollandais, M.
Godlschalck n'hésita pas suivre son même système
administratif. Ici, il rencontra, et il devait ren
contrer nécessairement plus d'obstacles plus de
tracasseries. Défenseur des droits et des intérêts de
la commune de Wylschaete, il se constitua en oppo
sition ouverte avec le gouverneur d'alors (M. Hol-
voet). De là date sa suspension indéfinie qui se ré
suma dans sa démission d'abord, et, depuis, dans son
exclusion continue du conseil de la commune...
Nouvel exemple, sinon de l'ingratitude publique, du
moins de la ténacité des préventions et des animo-
silés une fois soulevées!...
Eu définitive, M. Godlschalck, nourri de bonnes
études, doué d'un grand sens, instruit et lormé
l'école de l'expérience, n'était pas un homme ordi
naire. Sa carrière administrative l'a suffisamment
prouvé.
S'il dépassa quelquefois le but, si les eflels ne
répondirent pas toujours aux causes, en un mot,
si trop souvent, peut-êtreles formes vicièrent le
quelle couleur est ton foulard? Rouge et
jaune. Bon, sois tranquille, mon garçon
s'il est encore dans la salle il te reviendra.
Et faisant tourner sa baguette sur le bout de
ses doigts, laquelle après quelques tours dans
la salle, arrêta son mouvement dans la direction
de l'escamoteur de contrebande; il lui dit:
Le foulard est dans ta poche, rends-le. Cette
apostrophe consterna le voleur, qui cependant
se remit aussitôt, affecta une grande surprise,
et passa le mouchoir son propriétaire, aux
acclamations des spectateurs, saisis dadmira-
lion. La police fut avertie, le filou mis en prison,
et l'art du devin, prôné par toutes les bouches,
ne cessa d'attirer une foule considérable sa
baraque pendant toute la journée.
La Société de l'Alliance s'est réunie le 25
d", au nombre de quatre cents membres en
viron. pour s'occuper de la radiation de nom
breux contribuables de la liste des électeurs,
parce que, dit la circulaire de M. le bourgmestre,
ils ne paient pas le cens requis, dans la section
où ils sont domiciliés. Après une longue dis
cussion, il a été décidé qu'un appel serait fait
aux électeurs pour qu'ils revendiquent leurs
droits. Huit comités, dont un pour chaque sec
tion. ont été élus. Les membres se sont chargés
des investigations et des démarches nécessaires,
dans le but défaire réintégrer ceux qui auraient
été illégalement rayés.
Au nombre de 211 élèves de l'école militaire
qui viennent de terminer avec succès les exa
mens qui ont obtenu le grade de sous-lieùte-
nant, se trouve le fils de lex-général. Vander-
smissen, qui vient de demander-au ministre de
la guerre l aulorisation de profiler du mois de
congé accorde aux élèves nouvellement promus,
fond: eh bien! (car oh ne do.t aux morts que r se rendpe eQ Allemagne où habite sa fa-
la vente) d n en est pas moins constant que »Vyl— [jjgjg
schaele perd en M'l.-J.-M. Godtschalck, celui de
tous ses admtnistraUuu's qui, incontestablement, a
le mieux géré et le plus constamment défendu les
intérêts bien entendus de celle belle et populeuse
cotnimirfe
Paix, repos et reconnaissance, donc, la mémoire
d'un citoyen utile, et qui, comme administrateur
fil le plus de bien qu'il fui lût possible.de faire!...
Oii lit dans la Chronique de Courtrai: Dans
une des barraqties sur la Grand'PLace, avant-
hier, pendant qu'un escamoteur exécutait ses
tours, il vit un des assistants dérober fort adroi-
temfent le mouchoir de son voisin et s'en écarter
aussitôt en allant se placer d'un aulré côté. Il
trouva- là une occasion superbe de se douner
du refiçf. Monsieur, dit l'çscamolfeur. titulaire
la victime du larcin, prêtez-moi, s'il Vous
plaît, votre foulard, je vais faire un tour- des.
plus surprenants. Celui-ci s'empressa,de metli'e",
la main dans la poche, et tout,, ébahi s'écria
qu'il était volé, cji. dirigeant ses regards accu-
saleuii» sur ceux qui 1 entouraient. Volé!
s'écria l'opérateur tout étonné, eh bien tant
mieux, mon tour eft sera plus beau. De
£1) Et avec le Clergé, qui, <tè-* tins, oh le sait de /este, préludait
'envahissement de linstruction publique; l'absorplioades pouvoirs
îivjlsj enfin, constituer un état, dans 1 état
On apprend le décès de M. Guillaume Bos-
saerls, membre de la députation permanente
de la Flandre orientale, président de la Cham
bre de commerce de Gand, et ancien échevin de
la même ville et chevalier de l'ordre du Lion-
Belgique; M. Bossaerls était âgé de 67 aus.
L'action des bouchers Vcontre M. H.....
Bruxelles, pour fourniture de viande, dont le
prix n'aurait pas été acquitté, a donné lieu le
28 de ce mois, une enquête qui a occupé une
partie de l'audience de la seconde chambre. M®
Duvignaud, pour M. H...... a demandé la re
mise quinzaine, pour faire citer des témoins
décharge ce qui a été accordé par le juge.
Le roi vient de commuer en la peine de tra
vaux forcés perpétuité, sans exposition, la
peine de mort prononcée le -4 février dernier
par la cour d'assises d'Anvers, contre Marie Ge-
lens, veuve Bissaerls, eabarelière, demeurant
Turdhout, çomme convaincue d'avoir le 3 août
18-42 empoisonné, au moyeu d une dose "d'ar
senic; son enfant âgé de 1-4 jours. Le verdict
du jury n'avait été rendu qu'à la simple"majo-
rjté de 7 voix contre 3.
eh souriant, Le noble sei'gùeor île p'oihl aux défàils d'une
telle .surveillance. 11 itbaudunne'îa signbravcoinn»e il doit le-faire,à
v i j-
sa propre discrétion ainsi qu'à m'es Soins vigilants, eljtr pense que sa
coufiauce n'est pas mal placée. D'ailleurs, si c'est la crainte de pa
raître devant l'illustre seigneur mou maître qui vous ari'êle, je-puis
la faire cesser. Le signor Rubeflo ne vient jamais de ce côté'clu pa-
laisqu une fois dans la jouiltée, et l'heure .tic sa visite est depuis
longtemps passée. - f
"La signorà Bariletta leva les yèiix'au ciel comme pour implorer
l'assistance divine, puis elle s'enveloppa de sa mante et suivit résolu
ment la vieille femme, qui l'introduisit dans le palais par une petite
porte prâtiquée dans les murs du jardin.
La jeune dame se leva en voyant entrer la sîgnora Bariletta et se
mit d'abord I examiner avec cette curiosité princière qui ne çher-
etie pas déguiser sou indiscrète vivacité sous les dehors de la poli
tesse; puis les traits de la sage-femme semblèrent éveiller eu elle
quelques vagues souvenirs.
u Bonne femme, dit-elle, en mettant une panse nlre chacune
&es_jjiyoles, Voire figure m'est absolument inconnue, et cepen-
JC sais quelle émotion elle fait naître en moi.'Il semble que
quelque lieu mystérieux vous unisse ma destinée.
Puis la jeune fefnme se frappa le front et bondit comme une lionne
vers la sage-femme, quelle examina de plus piès flvec des yeux
lia ni boy a uls, -
Sainte mère de Dieu! s'écria-Lelle ensuite, je ne nïc
trompe pas! Rends-moi mou enfant, maudite! Mon enfant n'a point
péri, puisque lu vis encore. Malheur loi si tu essaies de mentir cil
ma présence Qu'as-lu fait de mou enfaul? dis
La jeune mère, dans le délire de son impatience, s'était emparée
des deux mains de la sage-femme et se courbait devant elle pour
mieux interroger ses regards. La pâleur de son visage et l'éèlat de
ses yeux, qui semblaient sortir de leur orbite, lui donnaient l'aspect
d'un être frappé de démence, et, en effet, l idée de sou enfant res
suscité pour elle du foud des lagunes, où elle le croyait enseveli, la
pauvre mère avait perdu tout autre sentiment que celui de l'espé
rance, et oubliait le péril qui pouvait résulter de cette révélation. Là»v
sage-femme s'en souvint pour elle, et ses legards se tournèrent avec
anxiété vers la duègne qui se tenait immobile devant la porte de.
1 apparte.ment. La noble daine comprit ce mouvement.'*
Ne crains rien, dit-elle, Ubcrta est fidcîir**je n'ai point de
On lit dans le journaj 'da LiègeHier, vers
six heures et demie du soir, un grand malheur
est arrivé dans la rue Roture, Outre-Meuse.
Une mère avait eu l'imprudence de laisser seuls,
dans une chambre où il y avait du feu, ses trois
enfants en bas-âge, dont un, le plus jeune, âgé
d'un an et demi, était couché dans un berceau.
Quand la femme C... est revenue, un quart
d heure après, un spectacle des plus déchirants
s'est offert sa vue le berceau qui renfermait
son dernier né était totalement en flammes et
le pauvre innocent ne présentait déjà plus de
forme humaine; toute sa tète était carbonisée.
Les plus prompts secours ont été prodigués
mais eti vain, ce petit malheureux une heure
après il avait cessé de vivre. La cause de cet
accident n'est pas connue; cependant on sup
pose que le feu aura été mis au berceau, qui se
trouvait très-près du foyer, par les deux autres
enfants, qui jouaient dans la même chambre.
Une autre version dit qu'un garçon de six ans
a mis le feu au berceau de sa sœur en jouant
avec des allumettes chimiques qu'il avait allu
mées.
Mme L***, eabarelière. domiciliée au faubourg
Vivegnies, s'est accouchée hier de trois enfants
jumeaux du sexe féminin. Deux de ces enfants
sont morts dans la journée. Le troisième est
encore .en vie, et la mère est bien portante.
Nous extrayons les paragraphes suivants
d'une lettre de Bruxelles, adressée la Gazette
d'Etat de Prusse
Ou demande généralement la révision du tarif,
et le gouvernement se voit harcelé de tous côtés
afin d'élever les droits d'entrée sur les principaux
articles d'importation. On demande surtout l'élé
vation des droits sur les articles français, la Belgique
n'ayant retiré *[ue très-peu d'avantage de la con
vention linière conclue l'année dernière.
L'exportation de la toile en France a notablement
baissé, aussi les plaintes cet égard sont-elles très-
vives dans les Flandres. La misère des classes ouvriè
res est très-grande.
Le comité de l'industrie linière ne voit de remède
ce malaise que dans l'union douanière avec la
France, et demande cette union dans une adresse
aux chambres.
La plupart des antres industries qui ont renoncé
l'espoir d'une union douanière, demandent in
stamment l'élévation du tarif sur les articles fran
çais, et malgré la crainte toute naturelle qu'a le gou
vernement de commencer avec la France une lutte
inégale, il pourrait bien se faire quedans la prochaine
session, les chambres décrètent quelques change
ments dans le tarif relativement aux marchandises
françaises.
M. Wappers vient de terminer un tableau
représentant la deriqjge vision de Jeanne d Arc,
dans laquelle l'héroïne d'Orléans apprend que
sa fin est prochaine. On dit cette toile fort
belle, il serait désirer que le public fut mis
même de l'apprécier il y a longtemps qu'on
n'a rien vu de M. Wappers.
Accouchement de la Reine d'Angleterre.
On écrit de Londres, le 23
Ce malin,des salves d'artillerie et le son des cloches
de toutes les églises de la capitale ont annoncé aux
Habitants de Londres la naissance d'une princesse.
secrets pour elle. Mais, par pitié, femme, réponds-moi donc!
ajouta-t-jelle en joignant les mains et en se laissant tomber sur ses
genou*. Un seul* mot Mon enfant I mou enfant vit-il encore?
La matrone" fit qn sigue presque imperceptible, et l'instant la
jeune mère Félreigjnit avec une joie qui tenait de la frénésie. A la
vue de ne délire frtatefùelles deux femmes foudireut en larmes
puis la duègne s'apprùcba de la siguora Bariletta.
Femme, lui dit-elle voix basse, es-lu bien sûre de ce
que tu viens d'avancer;' songe que s'il lui fallait maintenant renoncer
à'tant de bonheur, céderait en mourir.
'-k L'enfant vit, répondit tout haut la sage-femme, il est
chez moi.
«t Parions! s'écria U>ul-à*-coup la jeune mère, «partons,je veux
voir mon ejifant.
Que dites-vous, madame? i> interrompit (a nourrice, le
scigueur Kuberto Pa^ola le. permcllra-t-il J'ai bien pu obtenir du
jardinier la permission de faire entrer cette femme dans le palais,
et il la laissera sortir de même sans difficulté. Mais pour ce qui vous
concerne, il ne faut pasy oompter, Péblo a des ordres sévères, ét vous
savez comme «toi qu'il n'est pa> homme les méconnaître.