2 n d'octroi établi sur les distilleries existant en ville. Cet impôt communal qui, en 11133, rap portait une somme de fr. 4,0-14-29 est descendu au ehiffredefr. 1,374-22. Les nouveaux moyens inventés pour activer le vraKail de la cuve ma tière paraissent être, ainsi que le chiffre trop élevé de la restitution l'exportation, les causes de cette baisse. Le conseil, d'avis qu aucune industrie dans l'intérêt des mœurs publiques, n'est plus suscep tible que les distilleries d'être imposées, croit devoir abaisser le chiffre de la restitution accor dée l'exportation, afin que la ville ne puisse se trouver dans le cas de devoir rendre plus qu'elle n'a reçu. On propose d'accorder 3 fr. par hectolitre. Un membre fait la motion d'adopter 3-50. A près quelques observations, un conseiller pense qu'une restitution de fr. 3-25, sans blesser les intérêts des distillateurs, n'entraînerait point d'abus nuisibles aux droits de l'octroi. Le con seil se range cet avis et admet le chiffre de fr. 3-25. Sur l'observation du ministre de l'intérieur qui, dans une dépêche adressée au gouverneur, trouvait le droit protecteur (9 francs) de l'in dustrie urbaine trop élevé et croyait qu'une taxe de 5 francs l'entrée sur les liqueurs étrangères était suffisante, le conseil après avoir entendu les observations de la chambre de commerce, croit ne pouvoir accepter le chiffre du ministre et adopte le droit proposé par la chambre de commerce qui est de 7 francs. Le conseil pense qu'il est nécessaire dans l'in térêt de la ville, de célébrer la fête communale de la Tuyndag avec quelque solennité et vote une somme de 4,000 francs, y compris le sub side déjà accordé la société de ^'-Sébastien pour subvenir aux frais des réjouissances publi ques. Le collège est chargé d'organiser ces fêles. Cependant quelque? conseillers croient devoir émettre leur avis sur les jeux qui parais- sétal spécialement goûtés en ville et, tout en conservant le mât de cocagne et les tournois pensent qu'une joute sur l'eau serait vue avec plaisir. D'autres proposent une prime pour la rue, dont les habitants se seraient distingués par leurs soins pour la décorer. Un concert au jar din public, embelli par une illumination en verres de couleur, paraît être l'avis de quel ques conseillers. Le collège promet de prendre ces vœjpx en considération. Comme; le procès-verbal de commodo et in- ccnnmodo ouvert l'effet de recevoir les récla mations des personnes qui croirait pouvoir s upposer au bail emphytéotique d'une parcelle de terre, située au nord de l'étang "'d*e Dicke- busch et que la ville se propose d'accorder au siiur Cardinael-Rabau ,v a* été clos sans obser- vîHions le conseil accepte la proposition du sieur Cardinael-Rabau, fixe le terme du bail 30 ans et le prix 20 francs. Le conseil entend la lecture du compte de la caisse d'amortissement. - Les recettes se montent fr. <8,710-77 et les dépenses 44,878-69 Reste en caissefr. 3,852-08 Il est approuvé l'unanimité. On passe la lecture des rapports de la com mission des finances, présentés par M. Vanden- Bogaerdesur le budget des Hospices civils, pour l'exercice 1843 et le compte de la même administration, pour l'exercice 1842. Le conseil les adopte sans observations. formes eurent le talent de plaire MM. du jury furent marqués de la lettre A et admis comme capables de perpétuer et d'améliorer la race bo vine. Lesautres, sans miséricorde, furent condam nés au célibat. Des propriélairesetfermiers, sans s'inquiéter plus que de raison de ce règlement, ont trouvé bon de placer des taureaux dans grand nombre de pâtures, croyant que les seuls taureaux destinés au service public tombaient pétition de quelques habitants de la rue André s'en suit-il qu'on ne peut plus les nourrir en Gérard, tendante prier 1 administration com- pâture jusquà ce qu'ils aient atteint l'âge de munale de faire construire un egout souterrain dix-huit moisépoque fixée par la commission partir de la pompe, qui se trouve dans cette rue, vers la rue de Dixmude. Le conseil prie le collège de faire exécuter cet ouvrage utile et nécessaire. Comme quelques difficultés se sont élevées entre les marchandes de poissons, concernant les bancs que chacune d'elles devraient occuper au marché, le conseil décide que celle qui aura acheté la minque pour la somme la plus forte pendant un trimestre, possédera le droit au tri mestre suivant, de choisir le banc qui lui con viendra. Il en sera de même pour les autres et elles seront placées désormais d'après la valeur de leurs achats, pendant un trimestre. Le sieur Vandoorne, propriétaire d'une mai son en bois située l'angle du Marchéaux Pou lets, propose de la rebâtirsi la ville veut lui prêter sans intérêt, une somme de 6,000 francs remboursables en six années. Le conseilcon sidérant que le propriétaire sera forcé de faire de grandes dépenses qui contribueront l'em bellissement de la ville accepte là proposition. Celle somme lui sera fournie par le fonds spé cial créé pour prêter de l'argent sans intérêt aux propriétaires qui, en rebâtissant les vieilles maisons en bois, embellissent la ville. pour leur admission, par ce qu'il a plu au con seil provincial de décider qu'on les nourrirait l'étable? D'ailleurs le taureau mis en pâture ne s'y trouve que pour maintenir l'ordre et la police dans son troupeau. Sans lui, il arriverait sou vent des malheurs. Mais malheureusement c'est une nouvelle preuve de la légèreté avec laquelle les règlements sont d'ordinaire bâclés. Les con traventions vont toujours leur train, les procès- verbauxse dressenlavecactivitéau grand plaisir de MM. les huissiers et peut-être des avocats. On lit dans le Messager de Gànd: On sait que M. Geersen, dernier moine de l'abbaye de St-Pierre et possesseur des débris de l'immense fortune de cette communauté re ligieuse, considérée comme l'une des plus puis santes du pays, légua par testament, tous ses biens au directeur du séminaire de cette ville, et quejteu de temps après, celte succession, évaluée un million,et demi, passa toute entière Mg7. Delebecque. Nous apprenons que le pape vient de reven diquer cet important héritage, en vertii de titres qui constateraient, dit-on, que les pro- Le conseil émet le vœu que la grille qui-doit de l'ancienne abbaye appartiennent au ii-i i r» i onmaihp lie M.l'iprrp nar pvlinetinr clore le jardin public du cote du nouveau Palais de justice, soit placée avant l'époque de là fête communale. Il adopte un plan et celte clôture en fer sera mise en adjudication publique. La séance est levée. - domaine de St-Pierre, par extinction de la cor poration. Ce débat fait depuis quelques jours le sujet de toutes les conversations. La gendarmerie de notre arrondissement vient de trouver une occupation inespérée. On ne la devinerait jamaissi la rumeur publique ne l'avait déjà fait connaître. C'est la chasse aux taureaux qu'elle se trouve lancée set proba- 1 1 1 1 r 1 1 UUIC11U I U *U1^ CJC ouu viju j.»* uu blement a son grand déplaisir; car cette chasse,,.^ ;ère é,eclion esl sjffnjfical;ve, en nn nnffo coienn rvlnriûiicn ma neuf îJVnir HP311- 2 u. On écrit de Gand M. Vanderbruggen-Massez a été élu hier membre du conseil provincial du canton d'Ever- ghîfcm, en remplacement de feu M. Massez, son beau-père. Il y a eu 125 votants. M. Vanderbruggen a obtenu 73 voix et son concurrent M. Van Acker en cette saison pluvieuse ne peut avoir Ijeau coup de charmes. On s'en souvient, notre conseil provincial dans sa dernière session subitement inondé d'un immense amour pour la race bovine, vota un règlement pour parvenir l'améliorer. Ce ce qu'elle est de nature dissiper les craintes si vives qu'inspirait aux électeurs indépendants le canton d'Everghem. On lTt d'ans la Gazette de Liège: i Le l^'de ce mois, entre 9 et 10 heures du fut aux malheureux taureaux qu'on "s'en prit., «t'foir, l'àllumeur dès réverbères au gaz, faisant *i 1- et une enquête sur la valeur et les qualités de sa^toùrnée ordinaire, trouva gisant sur le pavé ces animaux ombrageux fut-ordonnée. Ceifx ,de la rue du'Moulin-St-Jacques, près la porte qui par leurs charmes et la beauté de leurs de la maison de M. le vicaire-general Jacque- ftjinl suprême, elle marcha d'un pas ferme arrivé* sur le seuil, elle se retourna et lui dit adieu de la mah^s'empêchant d'éclater par une contraction nerveuse niais une fois dans le corridor, un sangUt s'é_ chappa de sa poitrine, et Carmiuéqni l'entendit retentir sous la voûte crut q^e son coaur allait se fendre. Pois il se jeffc genoux, et levant lertnains vers le ciel, ïl s'écria J'ai Uni de souffrir, je n'ai pins rien ^ui m'attache la vie. Merci, iion Dieu! Vous retenez mon père ailleurs; vous avez voulu épar- au pauvre vieillard une doulenr qui eût été au-dessus de ses 1Sves. "S;, -■* Ce fut l'heure de midi qu'après avoir épuisé tous les moyens pos- ribUs,5çté 600 or jusqu'à la dernière pièce, embrassé les genoux du dernicrJwjet, Prospéro, le pécheur s'achemina vers la prison de son 'Tus. Sou front était tellement abattu que les gardes reculèrent saisis ■le pîlié, et le. geôlier pleura en refermant sur lui la porte du cachot. Le/vieillard resta quelques instants sans faire un pas, absorbé par la contemplation di'/on fils. A l'éclat fauve de sa prunelle, on eût de- vin? qu'un sombre.projet agitait en ce moment l'âme de cet homme. Pi '.TTiiHnins, il pa;ut frappé de la beauté de Carminé. Trois mois de piison avaient rendu sa peau la blancheur que le soleil avait hàlée; srs beaux cheveux noirs tombaient en boucles autour de son cou, ses ^reux sairelaient sur, son père ayee un regard humide et brillaut. Jamais cette fête n'avait été plus belle qu'au moment de tomber. Hélas! mon pauvre fils, lui dit le vieillard, iln'y a plus d'es poir il faut mourir. Je le sais, répondit Çaiminé d'un ton de tendre reproche, et ce n'est pas là ce qui m'afflige davantage en ce moment. Biais toi aussi, pourquoi veux-tu me faire du chagrin, ton âge? J'avais espéré.... Que n'es-tu resté dans la ville? Dans la ville! répéta le vieillard, ils sont sans pitié; je me suis jeté aux pieds du roi, aux pieds de tout le monde, il n'y a pas de grâce, pas de miséricorde pour nous. Eh mon Dieu, qu'est-ce que la mort pour moi? Je l'aiTrontais tous les jours sur la mer. Mon plus grand tourment, mon seul tour ment, c'est la douleur qu'ils te font. Et moi, crois-tu, mon enfant, que jesouffre seulement de te voir mourir? Oh! c'est une séparation de quelques jours, j'irai bientôt te réjoindre. Mais une doulenr sombre m'accable moi, je suis fort, je suis un homme... Il s'arrêta craignant d'en avoir trop dit; puis se rapprochant de son fds, jl ajouta c^une voix remplie de larmes Pardonne-moi, mon Carminé, je suis cause de la mort. J'aurais dûjuer le prince de ma main. On ne condamne pas mort les en fants cl les vieillards dans notre pays. J'ai quatre'vingts ans passés, j'.aurais été gracie; ou me IVbien dit quand je demandais ta grâce en pleurant; encore une fois, pardonne-moi, Carminé; j'ai cru que ma fille était morte, je n'ai plus pensé rien, et puis je ne savais pas la loi BÎon père mon père! répétait Carminé attendri, que dis-tu j'aurais donné mille fois ma vie pour acheter un jour de la tienne. Puisque tu as la force d'assister ma dernière heure, ne orains pas; tu ne me verras point pâlir ton fils sera digne de toi. Et il doit mourir! mourir! s'écria Prospéro en se frappant le front avec désespoir, et lançant aux murs du cachot un regard de feu qui aurait voulu les percer. - J'y suisrésigué, mon père, dit Carminé avec douceur; le.Chnst n'est-il pas monté sur sa croix? Oui, murmura le vieillard d'une voix sourde; mais il né laissait pas après lui une sœur déshonorée par sa mort. Ces paroles, qui échappèrent au vieux pécheur malgré lui, jetèrent dans l'âme de Carminé une clarté soudaine et terrible. Pour lia pre mière fois, il entrevit tout ce que sa mort avait d'infâme Ia populace impudente se dressant autour de l'échafaud, la maiu hideuse du bourreau le saisissant aux cheveux, et les .gouttes de son sang rejail lissant sur la robe blanche de sa sœur et la çopvrant d'opprobre. Ob si je pouvais avoir une arme s'écria Carminé en jetant au tour de lui ses yeux hagards. -

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2