st.—Nicolas. Ont été élus Sénateur. M. Cassiers avec 1 83 voix. Représentants. M. Ch. Vilain XH1I avec 978 voix; M. Verwilghen-Hemelaer avec 666; M. de Meesler avec 664. La majorité absolue était de 568 voix; M. Van Hoobrouck de Fiennes a obtenu 460; M. Cools 494- audenaerde. 11 y avait 959 votants; majorité absolue 480. Ont été réélus Sénateur. M. le marquis de Rhodes avec 71 a voix. Représentants. M. Liedts avec 709 voix; M. de Villegas avec 802 M. Thienpont avec 666. Pour le sénat M. Vander Donckt a obtenu 227 suffrages; pour la chambre M. Magherman a5o voix et M. Paul Desmet 3o. eecloo. 11 y avait 470 volants. M. Roomnn- Deblock a été réélu sénateur par"45o voix. M. Lejeune a été proclamé député avec 422 suffra ges. M. Lebègue en a obtenu 44- termonde. Le nombre des votants était de8i 2, majorité absolue 4°7* Sénateur. M. de Ribeaucourt, 636 voix. Représentants. M. le baron de Terbecq, 772 voix; M. de Decker, 771. alost. Ont été réélus membres du sénat MM. Dandelot et d'Hane de Potter. Pour la chambre des représentants ont élé réélus: MM. Desmet (703 voix) et de Meer de Moorsel (684.) M. Denayer, candidat clérical, a obtenu 771 voix et a élé nommé en remplacement de M. Vanden- bossche. district de dinant. On nous écrit de Dinant, 13 juin Malgré tous les efforts du parfiVétrograde, lesli- béraux l'ont emporté Dinant: la ville a donné, comme de coutume,au moment décisif, un élan qui a assuré le succèsîde la lutte. Appuyés par la partie éclairée des habitants des campagnes, nous avons ob tenu une majorité de trente-trois voix sur six cent et cinq votants; cela paraît d'abord peu de chose, mais quand l'on songe que tout a été mis en œuvre pour empêcher la nomination de M. Victor Pirsorq que le clergé presque tout entier a appuyé l'élection de M. Collet, que tous les moyens imaginables ont été employés d'une part, tandis que de l'autre on cherchait endormir les libéraux; car vous savez avec quelle perfidie Y Ami de l'Ordre avait paru faire sien notre candidat, en nousdisputantjésuitiqucment le droit de ranger M. Victor Pirson sous la bannière libérale; lorsque,dis—je, on remuait ciel et terred'un côte,alorsqu'on seberçaitdans une fausse sécuritéde l'autre, on conviendra que les masses s'éclairent de plus en plus, et que malgré tout ce qu'on pourra faire, la raison finira par l'emporter, et cela d'autant plus vile, qu'on mettra plus d'ardeur entraver les progrès de l'opinion. dînant. On lit dans 1 Êclaireur, d'hier matin: Au moment où notre journal paraîtra, les élec teurs de l'arrondissement de Dinant seront réunis pour donner un successeur M. Pirson père, repré sentant démissionnaire. Sa succession sera-t-elle recueillie par son fils ou par M. l'avoué Collet <t Voilà ce qui est assez difficile dire, en juger par les démarches que font tout ce que l'arrondisse ment compte de plus Rebrousseurs. Figurez-vous presqu'autant de curés qu'il y a de communes (135) voltigeant de maison en maison ponr détourner les électeurs disposés voter en laveur de m. Pirson On doit donc prévoir qu'il y aura, Contre l'ha bitude, foule de campagnards en ville surtout que l'on sait fort bien que plus des trois quarts des élec teurs de la ville ne veulent aucun prix du candi dat clérical, de m. Collet. Des placards ont été apposés clandestinement au coin des rues la plupart se terminent par Fiée la religion, bas les libéraux province de liège. liège. On lit dans la Tribune Dès neuf heures, la ville présentait l'aspect le plus animé. Les électeurs arrivaient en masse les uns en voiture, les autres pied, quelques-uns cheval. Dans toutes les rues, sur toutes les places stationnaient des groupes,dont on voyait se détacher de temps en temps, quelques personnes pour aller chercher les électeurs rélardalaires,etexciter le zèle de tous. On lit dans le Journal de Liège Triomphe complet des candidats libéraux Liège et Feroiers. Le corps électoral de Liège vient de donner un avertissement solennel au parti clérical. Les élec teurs de la ville et des campagnes ont noblement ac compli leur devoir. Ils ont, par leurs votes, protesté énergiquement contre le système déplorable qui pèse, depuis deux ans, sur la Helgique. En repoussant mm. Raikem et de Belir et leurs nouveaux associés, en restant sourds toutes les menaces, toutes les promesses au moyen desquel les on prétendait les circonvenir, ils ont rendu un immense service au pays qui leur en tiendra compte. Honneur eux! ils ont justifié la réputation du libéralisme qui leur était justement acquise ils ont prouvé que la Constitution, l'ordre et la liberté trouveront toujours en eux de fermes défenseurs. Ardents avant et pendant la lutte, ils se montre ront calmes après le succès, et ils attendront avec confiance que legouvex-nement,dûment éclairé, fasse droit au vœu de l'opinion publique. Voici le résultat du scrutin. 1900 électeurs y ont gris part, Majorité ab solue, 951 voix. sénateurs. Candidats libéraux mm. Hennequin ancien gouverneur du Limbourg, 1234 voix. De Potesta-Montigny, '799 M Candidat clérical. m, Grandgagnage, directeur des con tributions, 675 S EPS ES ESTANTS. Candidats libéraux. MM. Auguste Delfosse, député sortant, 1263 voix. Stanislas Fleussu, député sortant, 1299 Charles Lesoinne, industriel, 1222 Camille de Tornaco, propriétaire, 1119 Candidats cléricaux. MM. Raikem, député sortant, 698 De Behr, député sortant, 745 De Longrée-Verdbois, avocat, 676 Jacques Renoz, sans profession, 523 En conséquence, M. Hennequin, ancien gouver neur du Limbourg, et de Potctsta-Montigny, candi dats libéraux, sont proclamés sénateurs; MM. DelfosseFleussuCharles Lesoinne et Camille de Tornaco candidats libéraux, sont pro clamés représentants; La ville présente l'aspect le plus animé, ou s'aborde, on se félicite, la joie est peinte sur tous les visages. C'est un jour de victoire paisible dont nous conserverons longtemps le souvenjr. e Nous terminions ces lignes lorsqu'un heureux messager, qui nous arrive de Vei'_viers, travers les airs, nous annonce que là aussi le corps électoral a dignement répondu l'attente du pays.' M. Demonceau a été, comme MM. Raikem et de Behr, Liège, repoussé par les.élecleurs. wARFmme. M, de Renesse, sénatçtxr sortanta élé réélu a l'unanimité. Pour l'élection d'un représentant, les voix se sont réparties comme suit: MM. Éloy de Burd inné, 288 voix. De Selys-Longchamps, 108 Heptia, 71 huy. Au premier tour de scrutin, M. Vanden- steen a obtenu 364 voix, M. Thirion, 275, M. Hen nequin 222. M. Vandensteen a élé proclamé. Un scrutin de ballottage a eu lieu entre MM.-5J»h ncquin et Tbyrion ce dernier l'a empoTtéj, K- J M. de Baré de Comogne a élé réélu sé..afeur.' province de limbourg. iiasselt. MM. de Theuxet de Corswarcm sont élus. Votants: 586. M. de Theux, 428 voix, Mt dte Corswarem, 410, M. Mon ville, 196. M. deSchiervel est élu sénateur par 537 voix'7 maeseyck. Nombre de votants, 216; majoîitg absolue, 108. Pour le sénat, au premier tour de scrutin Mi de Borchgravea obtenu 163 suffrages; M. Van Muyssen, 51 Pour la chambre des représentants, au premier tour de scrutin, M. Huveneers a obtenu 177 suf- fi'ages et M. Hermans, 38. MM. de Borchgrave et Huveneers sont nommés. tongres.Votants, 669; majorité absolue, 335. Sénateur. M. Van Muyssen a obtenu 326 voix, M. de Borchgrave 32.5. Représentants. M. de Renesse a obtenu 44o voix, M. Simons, .879, M. Raymaekers, 3oi. MM. de Reuesse et Simons sont élus. verviers. Au premier tour de scrutin les voix se sont réparties comme suit: MM. David, 651 Jjys, 6g5; Demonceau, 528, Ivan Biolley, 442. MM. David et Lys ont été proclamés. M. Biolley père a été péélu sénateur. maeseyck. M. Huveners a élé réélu par 177 voix; son concurrent, M. Hermans, en a obtenu 38. tongres. M. de Borchgrave, candidat clérical au sénat l'a emporté sur M. Van Muyssen. MM. Simons et de Renesse ont été réélus. M. Ray maekers a échoué. Pouv donner une idée des immenses et rapides progrès de l'opinion libérale, ainsi que l'impopularité toujours croissante qui s'attache aux doctrines de ses adversaires, mettons en regard le nombre de voix obtenues, aux élections de x83g, par les principaux candidats des deux partis, et le nombre de voix qu'ils ont recueillies aux élections de i843; on verra d'un coup-d'œil ce que perdent nos adversaires et ce que nous gagnons. Élections Députés cléricaux. Année 1839. Année 18-13. MM. Raikem, 1163 voix. 698 voix. De Behr, 1047 745 Demonceau, 715 528 Dubus aîné, 1057 k 710 Dumortier, 1001 747 643 435 Decbamps, Députés libéraux. MM. Delfosse, 893 1263 Castiau, 544 737 Lys, 44o 6g5 En i83g, aux élections de Liège, le chiffre obtenu par les candidats libéraux, ne dépassait pas 8g3 voix et descendait pour l'un d'entr'eux 638; en i843 le chiffre le plus bas obtenu par les candidats de J'onposilion est 1119 et le chiffre le plus haut de 1263. Si nos adversaires ne comprennent pas ce qu'il j a de significatif dans ce rapprochement de dates, dans ce tableau de nos conquêtes et de leur déca dence, il faut désespérer de leur conversion. Les nouvelles particulières que nous recevons de Liègenous apprennent que le résultat des élections y causé la plus vive allégresse. Liège est heureuse, et fiêré de sa victoire. Au moment où le résultat du scrutin a élé proclamé l"hô- sion ce fui un mélange d'impatience et d'autorité méconnue. Nous sommes roi, dit-il gravementavec un calme qui cachait un orage. Notre personne royale ne doit pas être en butte aux raille ries. Ce sceptre paraît léger, messieurs; mais l'imprudent qui en rit' sera écrasé par lui comme par un bloc de fer D'ailleurs notre saint-, père le pape est un peu endetté avec nous, et nous ne craignons passa désapprobation dans la.marche que nous allons suivre."Puisquc le rç>i, d'Espagne peut créer un'prince, il peut, coup sur, faire un évêque. Levez-vous doncx alors, don Ruy Lopez, je voiis fais évêque de Ségo- wic\ Lève-toi, prêtre, je-te ^ordonne- prends ton rang dans l'Église L elonnement fut dqmple^ - Don Ruy I.opez se leva machinalement, il hésitait sa tête était perdue il voulut pprler^ w Qu'il plaise votre majesté dit-il. Silence, seigneur évêque! répondit,le roi. Obéis la parole de ton souverain. ^.es formalités de ton installation seront''accomplies un antre jour j nos sujets ne manqueront pas de reconnaître notre vo lonté dans cette affaire. Évêque de Ségovie, va t'en Calavar, dans la cellule du condamné. Délivre l'âme du péché, cl dans trois heures abandonne le corps la hache du bourreau. Et toi, Calavar, nous t'at tendons dans cette salle tu nous apporteras la tête du traître, car don Guzman', prince de Calatrava, duc de Médina Sidonia, mourra au- jciurd hui. Que notre justice soit faite! Philippe s'approcha de Ruy Lopez: Je te donne le sceau dematague, lui dit-il, aGu que le duc croie ta parole. Eh bien! messeigneurs, osez-vous encore douter de Injustice dé votre roi Nul rie répondit. Ruy Lopez suivit le bourreau, et le roi ayant re pris sa place, fit signe l'un de ses favoris de lui faire face l'échi quier. Don Ramirez, comte de Biscaye, vint s'agenouiller sur le coussin de velours. Avec les échecs, messeigneurs, dit le roi en nfZriant, et. votre compagnie, j'attendrai agréablement. Que personne de vous ne sorte jusqu'au retour de Calavar. Nous pourrions trop nous ennuyer si l'un de vous manquait. - Après des .paroles ironiquas£jPhilippe CQmmcnça une partie avec don Ramifiez, et les seigneurs, àop$>tés de fatigue, restèrent pourtant groupés autour des augustes personnages, comme ils l'étaient au com mencement de ce.récit. - v Tout reprit son ordre et son calme, pendant que Calavar conduis sait le nouvel évêque improvisé.dans la chambre du condamné. Ruy Lopez marchait sans regardercelui 'qui Peut ru ainsi l'eut pris pouf un condamné. Le digne homme était soumis un de ce» jeux d imagination qui font croire aux, contes de fées rêvait-il, était- il bien éveillé, il en doutait encore. Êt dans son âme, il maudissait la cour et lé roi. Il se souvenait bien parfois qu'il était évêque de Ségp- V:ifc; mais il sentait alors cruellement quel prix il achetait cette, dignité. Que lui avait "fait don Guzman pour qu'il l'immolât ttiusj Don Guzman, le premier joueur d'échecs de l Espagne Ml réfléchis^ sait en tout cela en passant sur les ilalles de marbre qui conduisent àuxprisoni dTélat, et tout en pensant, il priait Dieu pour que la terré sçnlr'ouvrît et l'engloutit vivant. Sa prière était sincère* mais il p* iàit en vain La suite av prochain t\*.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3