EXTÉRIEUR. france.
Nouvelles diverses.
ayant été de 488,847,819 fr. lia excédé, en i842,
de 58,726,972 fr. le mouvement commercial de
i838, année qui, jusqu'en 1841, avait été la plus
prospère.
Les importations, commerce général, ont dépassé
de 11,167,013 fr. celles de 1841.
Les importations, commerce spécial, ont dépassé
de 24,217,348 fr. celles de 1841
Les exportations, commerce général, ont décru de
g,656,58 1 fr. sur celles de 1841.
Les exportations, commerce spécial, ont décru de
12,069,545 fr.
Les assises de la Flandre occidentale, pour le
3e trimestre, s'ouvriront Bruges. le 17 juillet
prochain, sous la présidence de M. Delcourt.
Le ministre de l'intérieur,
Vu l'arrêté royal du 25 octobre 1842, relatif au
concours entre les athénées et les collèges;
Vu le procès-verbal de la séance de ce jour, dans
laquelle, en conformité des articles 2, 3, 4 et 5 de
l'arrêté royal prérappelé, il a été procédé au tirage
au sort pour la désignation des classes qui doivent
prendre part aux concours, et les exercices auxquels
se livreront les élèves des classes d'humanités pour
le concours écrit
Arrête
Art. ier. Les classes qui prendront part au con
cours, sont:
Dans la première section.
La rhétorique.
Dans la deuxième section.
La cinquième.
Dans la troisième section.
La classe d'arithmétique.
Art. 2. Les exercices auxquels les élèves se livre
ront pour le concours écrit dans les classes d'huma
nités, sont:
En rhétorique.
Vers latins.
En cinquième.
Yer^jon latine.
Art. 3. Les concours auront lieu aux jours ci-
après indiqués, savoir
En cinquième, lundi 26 juin; en rhétorique,
mardi 27 juin, et en arithmétique, mercredi 28
juin.
Art. 4. Le présent arrêté sera inséré dans le Mo
niteur.
Bruxelles, le 16 juin 1843. Nothomb.
Un vol doit avoir élé commis, dans la nuit
du samedi 17, Oostacker. Vers deux heures
du malin un paysan qui chassait aux cailles, vil
passer plusieurs hommes, an nombre de 6 ou
8, portant des sacs de pommes de terre, des
pouletsetc. Il courut prévenir le fermier
Naudls, demeurant au Slootendriesch. Celui-ci
réveilla ses domestiques. Ensemble ils se ren
dirent au-devant des voleurs, qui d'abord firent
mine d'opposer de la résistance, mais la vue
d'un pistolet ils se sauvèrent toutes jambes.
Abandonnant 6 sacs de pommes de terre;
le reste, poulets, etc., ils l'emportèrent. On.
ignore où ce vol peut avoir été commis, on le
saura probablement bientôt.
Sans doute ces adroits voleurs n'étaient pas
sans savoir que la police d'Oostacker, les fidèles
agents électoraux de M. le bourgmestre, après
tant de fatigues et de veilles, avaient besoin de
réparer leurs forces par un bon sommeil répara
teur. Jdes Flandres
Voici un nouvel échantillon de la manière
dont on traite la presse et les publicisles en
Danemarck. On écrit de Copenhague, le 8 juin
Le tribunal suprême a rendu hier contre le
Corsaire plusieurs arrêts qui condamnent le
rédacteur Goldschmidt, la prison, au pain et
l'eau, de même qu'à la censure pendant toute
sa vie, et aux frais. Les juridictions inférieures
l'avaient acquitté.
Tandis que nous avions ici un ciel si com
plètement pluvieux un phénomène contraire
se passait dans le reste de l'Europe. On écrit de
Stockholm, le 22 mai «"Nous avons ici un
printemps pitoyable; le vent du nord règne
depuis deux mois entiers il faut faire du feu
comme en hiver et l'on n'aperçoit pas trace de
feuilles aux arbres, ni dherbe sur la terre.
Depuis le commencement de l'annéeil n'est
pas tombé deux pouces d'eau y compris la
neige tous les jours sont sereins et froids, le
ciel ne présente pas le plus léger nuage. Les
moulins eau sont tous arrêtésfaute d'eau,
et le vent du nord incessant a tellement expulsé
l'eau de la mer Baltiqueque dans beaucoup
d'endroits les vaisseaux ne peuvent sortir des
ports.
Hollande. La seconde chambre des
étals-généraux s'occupe toujours du projet de
loi relatif l'émission de billets du trésor. Les
observations; que la chambre a faites n'ont
amené aucune modification de quelque impor
tance. La discussion publique aura lieu
sous peu.
Selon toute apparence notre nouvelle orga
nisation judiciaire qui nedatequedu 1er janvier
1838, sera considérablement modifiée. Chaque
province, quelque petite qu'elle fut, a été oc-
troyéeà celle époque, d'une cour, dont souvent
les conseillers richement salariés, n'avaient vu
l'exiguilé de leur territoire, pas de quoi mettre
leurs connaissances juridiques en pratiquq: des
tribunaux avaient été institués en proportion,
tandis qu'on avait trouvé bonde retrancher sur*
les juges de paix (ou juges du canton), dont on
a étendu la compétence en raison de la réduc
tion de leur salaire, comme si l'on eût perdu de
vue leur grande utilité. Espérons que celle or
ganisation, ce chef-d'œuvre de M. Van Maanen
ne survivra point son lustre de cinq ans
Espagne. Nos correspondances de Madrid
ne vont pas au-delà du 10 elles ne renferment
rien d'intéressant; Barcelone, le 11, il n'y
avait pas eu de désordres en apprenant que le
mouvement se propageait dans toute la Cata
logne. A Saragosse, le 12, tout était rentré
dans l'ordre. Le capitaine-général, la munici
palité et la garde nationale étaient parfaitement
d'accord.
Barcelone11 juin. On nous écrit de
Manreza ce qui suit, en date du 9 courant
Aujourd'hui nous nous sommes prononcés
contre le régent, la garnison après avoir hésité
paraît décidée se joindre au mouvement, parce
que nous avons appris que Cordona s'était
insurgé et que la garnison s'était associée au
mouvement. Salsona vient de se prononcer,
c'est le signal de l'insurrection de toute la mon
tagne.
Manreza. 9 juin. Il est 8 heures du soir,
la troupe fraternise avec les bourgeois.
Badalona s'est insurgée, la milice nationale
a pris l'initiative aux cris de Vive la constitu
tion vive Isabelle II vive la junte provinciale!
Le peuple a suivi le mouvement. On a nommé
deux commissions, une de la milice nationale,
l'autre du peuple. La municipalité a sympathisé
avec le peuple.
Onlit.dans un journal ministériel du soir
On a répapyfy le bruit que des événements
graves avaient éclaté Madrid, et que le régent
avait quitté celte ville emmenant avec lui la
jeune reine.* Le gouvernement n'a reçu aucun
renseignement qui fournisse même un prétexte
de pareilles rumeurs. D'après les derniers
rapports, dont les résultats essentiels ont déjà
élé publiés, I insurrection continuait en Cata
logne, Valence, Grenade et Malaga; mais
aucun désordre, ancun incident nouveau n'était
surveni*à Madrid, et la situation du gouverne
ment et des affaires y était toujours la même.
Paris, 17 Juin.
La chambre des députés a adopté hier les
trente-cinq premiers jçhapftres du budget du
ministère de l'intérieur. La subvention de 60,000
fr. demandée par le gouvernement pour le se
cond Théâtre-Français, et contestée par la com-
sion, a été adoptée.
On dit ce matin que le roi a eu depuis
quelques jours une nouvelle attaque d'hydro-
pisie, et qu'une ponction: a été pratiquée hier.
On ajoute, au reste, quedepuiscette opération,
le royal malade se sent beaucoup mieux.
On remarque les allées et venues conti
nuelles d'un des confidents intimes de Marie-
Christine entre l'hôtel de la rue de Courcelles,
le ministère des affaires étrangères et le château
de Neuilly. Les partisans de Marie-Christine ne
cherchent pas dissimuler les espérances qh il*
ont conçues des derniers événements survenus
en Espagne.
La chambre de commerce de la Seine s est
assemblée hier pour délibérer sur la question
des Prud'hommes.
Tous les journaux ont déjà annoncé que le
gouvernement avait envoyé l'ordre de diriger
plusieurs régiments sur les frontières d'Espagne
et que des employés supérieurs du ministère de
la guerre étaient partis pour les Pyrénées. Il
paraît néanmoins que le cabinet n'a encore en
voyé aucun ordre de ce genre et qu il en est
encore délibérer sur la conduite qu il con
viendra de suivre dans le cas où les insurrections
feraient des progrès effrayants en Espagne et
où l'Angleterre interviendrait dans ce pays. Le
ministère anglais a déjà annoncé positivement
qu'il interviendra si le régent d'Espagne deman
de officiellement le secours de l'Angleterre.
.Le dépôt du rapport, aujourd'hui achevé,
de la concession du chemin de fer du Nord, est
toujours relardé par les négociations indirectes
qui se poursuivent entre la compagnie du Nord
et la commission de la chambre. La compagnie
du Nord se montrerait assez disposée accueil
lir toutes les modifications que la commission
veut introduire le tarif est la seule chose qu'elle
repousse, les places S centimes lui paraissent
inacceptables.
Plusieurs combinaisons qui limiteraient le
nombre des convois portant des voilures de der
nière classe, ont été offertes mais n'ont pas été
acceptées.
On paraît croire que si la compagnie refusait
définitivement d'accepter les conditions de la
commission, l'époque avancée de la session ne
permettrait pas de discuter celte année le projet
de loi.
La question du chemin de fer de Lyon, est
définitivement ajournée l'année prochaine. M.
Daru a présenté la commission supérieure son
rapport dont la lecture n'a pas duré moins de
trois heures, et qui conclut l'adoption de la
vallée de l'Yonne avec percempnt du Mont-
d'Afrique, de manière laisser Dijçii, l'écart,
mais raccourcir de 12 lieues le chemin de
Paris Lyon.
On lit dans le Mémorial de Rouen
Le bruit s'est répandu depuis quelques jours
que le service du chemin de fer de' Paris
Rouen va être suspendu pendant six semaines
deux mois, par suite de travaux considérables
de réparation qui sont faire aux tunnels de
Rolleboise et de Tourville. Un journal-d'Evreux
don ne même cette nouvelle comme positive.
On nous assure que le projet d'instituer des
courses de chevaux Rouen continue occu
per les amateurs, et que l'on espère nous.don
ner au oaois de septembre la première de ces
solennités. -
Un entrepreneur d'Evreux soumissionne en
ce moment auprès de l'autorité la concession
d'un embranchement du chemin de fer de
Rouen sur Louviers, qui partirait de la station-
de St-Pierre du Vauvray. Cet embranchement,
d'un parcours de 7 ki'L, ne coûterait pas plus
de 500,000 fr.
Les mouvements des chemins de fer de
Rouen et d'Orléans continuent présenter des
avantages importants en faveur de la dernière
de ces deux lignes, et nous nous étonnons que
la compagnie de Rouen ne se hâte point de
baisser ses tarifs qui font la seule et unique
cause de la défaveur où elle est tombée.
Ainsi la cinquième semaine de l'exploitation
du chemin d'Orléans donne 27,-492 voyageurs
et 101,097 fr. 15 c.
La cinquième semaine de l'exploitation cHï
chemin de Rouen ne donne que 11,950 voya
geurs et 86,106, fr. 95 c. pour un parcours
peu près égal.