s Nouvelles diverses. Jes plus éminenles, celles de roi et de clief- homme de la Société de Guillaume Tell. Dimanche 9 juillet, un grand tir l'arbalète aura lieu Ostende, l'occasion, de la ker messe. Une dixaine de confrères de la société de Guillaume Tell s'y rendront en tenue, tam bours et musique en tète et précédés de leur nain si gentilet si bien pris dans sa petite taille. Nul doute que la médaille d'honneur ne leur soit décernée. Une question qui intéresse le régime des pri sons et le travail des détenus est en ce moment l'étude au sein des commissions administrati ves de surveillance. Il s'agit de savoir s'il peut convenir de prolonger le travail des prisonniers au-delà des limites actuellesen organisant parmi eux le travail de nuit, autrement dit, la lumière. Dans l'état actuel des choses, en hiver par exemple, la journée de travail cesse quatre heures, et les prisonniers bon gré mal gré doi vent subir seize heures de repos on a pensé que ce temps enlevé des occupations utiles donnait quelquefois naissance de honteux dé sordres. On examine donc aujourdhui si en remé diant certains abus qu il importe de combat tre, on ne pourrait pas augmenter le temps que les prisonniers consacrent par le travail l amé- lioration de leur bien-être; cette question sera bientôt^-résolue. Nous apprenons que des essais comparatifs ont lieu en ce moment sur la ligne de l'Est, entre les machines Cabry et Poncelet on est curieux d'en connaître les résultats. Un journal de Tournay rapporte que la fille d'un honnête artisan de Péruwelz, peine âgée de 21 ans, a disparu subitement du domicile paternel. Celle disparition avait donné lieu toutes sortes de conjectures quand ses parents reçurent une lettre qui leur apprit qu'elle avait embrassé l'état monastique. Le journal qui publie cette lettre ajoute que la jeune fille qui l'a adressée ses parents sait peine écrire sans doute la lettre est l'œuvre de ceux qui l'ont poussée abandonner ses parents. On écrit de Gand qu'il y a en ce moment, dans les magasins, plus de calicot qu'à aucune autre époque de l'année on doit regarder ce fait comme une circonstance fâcheuse, car c'est le momeatoù la vente aurait dû être le plus ani mé, les bas prix auxquels sont les cotons en laine et lés tissus devraient être un stimulant pour ta vente. Les fabriques dindiennes sont jjiHÎeonÉenLes. Que leur travail; îeiques raffineries ralentissent - Aux termes de la loi sur l'instruction pri maire, une école communale ne peut rester fermée plus de quarante jours. Cependant, l'in stituteur communal de Saint-Josse-ten-Noode a donné sa démission depuis le premier mai der- ,t u nier, et la date du 30 juin dernier, il n'avait pas encore été procédé son remplacement. Le conseil communal de Saint-Josse-ten-Noode avait manifesté l'intention de confier l'institu tion des frères des écoles chrétiennes mais ceux-ci s'appuyant des règles de leur ordre, voudraient s'affranchir de l'inspection laquelle la loi soumet les écoles communales, et c'est la condition qu'ils mettent leur acceptation. D'un autre côté, plusieurs candidats se sont mis sur les rangs, en adressant leur demande et leurs titres au conseil communal, qui jusqu'à présent, ne paraît pas songer arrêter un choix. Dans cet état de choses, la jeunesse indigente de la commune de Saint-Josse-ten-Noodele plus peuplé de nos faubourgs, se trouve privée d in struction depuis deux mois, malgré les garan ties consacrées par la loi 11 faut espérer que la régence de cette commune mettra bientôt un terme cet état de choses. de la Belgique.) DÉTAILS SUR L'INCENDIE DE COPENHAGUE. On écrit de Copenhague, le 21 juin Hier au soir le quartier le plus riche et le plus populeux de notre capitale, celui de Christianshavn, a été le théâtre d'un incendie terrible, et qui, bien que circonscrit dans un espace plus étroit, a eu une intensité égale celle de l'épouvantable em brasement causé par le bombardement de Co penhague en 1897, par les troupes anglaises. A neuf heures et demie, le feu se déclara dans le grenier rempli d'agrès d un des vastes magasins du chantier de construction apparte nant la maison Jacques Holm et fils, de notre ville, et de là il se propogea l'instant même aux magasins et aux hangars voisins, qui con tenaient une très-grande quantité de matières inflammables, telles que-bois, cordages, chan vre, lin, goudron, brai, huile, etc. Les étincelles qui jaillissaient de ce foyer furent portées par un fort vent qui soufflait de nord-ouest sur une quantité d'environ deux mille tonneaux de houille qui se trouvaient au centre d'un chan tier, et au bout d'un quart d'heure le vaste chantier et tous les bâtiments qui l'entourent des trois côtés ressemblaient une mer de feu dont les vagues s'élevaient jusqu'aux nues. L'embrasement ne tarda pas atteindre les rez- de-chaussées et les étages inférieurs des maga sins, qui étaient remplis de futailles de rhum arrivées par la dernière flottille marchande de Sainte-Croix et de Saint-Thomas (Amérique.) Ce liquide enflammé s'élança avec une violence extrême dans le canal qui borde le chantier du côté nord, et bientôt ce canal ressembla, dans toute la force du terme, un torrent de lave vomi par un volj&an. Ce grandiose et terrible spectacle avait attiré une foule immense qui se pressait sur le pool de Knippel et sur le Long- Pont. Aussitôt que le rhum allumé^se fût répandu dans le canal, les navires qui s'y trouvaient l'ancre se réfugièrent dans le port proprement dit; mais dans leùy fuite précipitée deux d'en tre eux échouèrent et furent atleinlsqaar.le feu, mystère, mais celle qui marche au grand jour avec des vêtements de joie, et qui boit du vin de Chypre en chantant les odes des poètes. Maléspina fut le seul des nqbles du livre fat qui ne fut point gravir les degrés du palafs. Barbie ri. Au milieu de cette fête, de ces ehants, de ces lumières,. qui,pensait Malespiua Une femme où deu* peut-être et encore peut-on appelçr souvenir cette.fugitive aumône de la mémoire qu'emportent la dansé' du les suaves mélo dies des instruments. Touiis les hommes qui assistaient ce bal" avaient pris de gracieux déguisements, et les femmes demi masquées promenaient Sous les fresques des plafond» les costumes les plus élégants de tous les pays et de tous les âges. Sarah était revêttied'un de ces vêtements de fantaisie que le Titien a Immortalisés. Sa belle tête était recouverte d'une longue cape de velours, et sur sa robe d'un velours sombre serpentait un lourd, galon dVr. Ses bras, d'une purçlé admirable, recouverts d'une mousseline if lianîp'airenle, étaient entourés d'anciens bracelets, chef-d'œuvre dpifc-vreHe. Autour de l'heureuse enfant se pressaient, GiuStiniano, iairedano, Baibarigo, Sténo, les Donali, etc.; enfin tout ce que Venise avait de jcutfesse, tout ec qu'elle avait eu de gloire. L*s viei uâds, duraiit les intervalles des danses ou des mélodies, -fit beaux-arts et littérature; ils évoquaient les brillants sou venirs du passé, tandis que les jeunes élégants laissaient tomber Comme des fleurs leurs hommages aux pieds de Sarah. Celui-ci, vêtu en persan, lui disait avec Saadt Quand vous soudez, votre bouche est semblable une grenade entr'ouverte dans laquelle un enfant aurait mis des perles. Celui-là, vêtu comme Pétrarque, murmurait son oreille Pétrarque peut bien revivre» .puisque Laure est descendue du ciel. Un autre en costume de Charles XI, lui répétait lffs doux chants d amour de Marot. Ce gracieux manège de la galanterie vénitienne fut tout-à- eoup interrompu par riwmonie d'une sérénade. On courut aux fenêtres, et l'on vit sous les murs du palais Barbieri un spectacle magnifique. Tout le grand canal étiucelant de feux était couvert de gondoles splendides aux armes de Malespina. Les gondoles étaient chargées de belles femmes chantant en chœur, tandis que des jeunes-gens assis autour d'une table dan» une gondole se livraient au plaisir d'un joyeux festin. Au moment où Sarah s'approchait pour contempler ce spectacle, une main la retint. La belle Irlandaise se retourna, et ce ne fut pas sans un sentiment secret de terreur qu'elle se trouva en face d'un homme portant le sévère costume de Dante. Je ne suis pas le poêle des doux propos, lui dit-»il, je ne m'appelle ni Pétrarque, ni Boccace, qui se communiqua au quai en bois, dont une grande partie s'embrasa. Les pompiers, les sapeurs, les artilleurs et une grande partie de noire garnison, accouru rent au premier signal mais comme l'eau était impuissante contre les matières en combustion, ils réunirent tous leurs efforts pour préserver de l'embrasement deux édifices importants qui avoisinent le chantier de M. Holm, savoir: l'é glise réformée de Sivnt-Frédéric et le laboratoire de l'artillerie, lequel renfermait, au moment du désastre, environ cent quintaux de poudre, dont l'explosion aurait pu détruire la majeure partie du quartier de Christianshavn. Celte entreprise a été couronnée d'un plein succès. Ce matin, dix heures, les cloches ont an noncé que l'on était maître du feu, qui brûle encore sous les débris des bâtiments. Tous les nombreux magasins du chantier, dont la plupart étaient remplis du haut en bas de denrées coloniales, de thés, de cotonnades des Indes orientales, d'épiceries, de bois d'aca jou, ont été dévorés par les flammes. De fortes quantités de sucre fondu inondent une partie du chantier, et l'on voit des pauvres en recueil lir dans des pots. Les deux navires atteints par le feu ont été consumés en grande partie, et le quai en bois, dans toute l'étendue du chantier, est tellement endommagé qu'il faudra le refaire. On ne saurait encore évaluer le dommage. Les magasins et les autres bâtiments détruits sont assurés eux seuls, la Compagnie géné rale des assurances d'immeubles, pour 400,000 rixbankdalers, ou environ un million de francs. La perte totale doit^s'élever au moins 2 millions de rixbankdalers, ou 5 millions de fr. «Trente-deux hommes, tant pompiers que militaires, ont été plus ou moins grièvement blessés; sept pompiers, quatre sapeurs et u» lieutenant d'artillerie ont été tués. Nous avons raison de ne pas ajouter foi aux bruits qui ont circulé relativement la prise de Valence par Esparléro la dépèche télégraphi que donnerait penser, au contraire, que ce dernier a été forcé de battre en retraite. En effet, le gouvernement publiait avant-hier que le régi ment était 12 lieues de Valence; aujourd'hui la distance serait d'environ 30 lieues. Les nouvelles contenues dans nos dernières correspondances sont généralement confirmées par les rapports semi-officiels publiés par les journaux de la capitale nous continuerons donc, avec plus de confiance encore, en ex traire les faits les plus importants, dans chacune d'elles, pour éviter les répétitions. Les lettres de Séville en date du 18 ju-in, annoncent que le pronunciamento, auquel ont voulu d'abord s'opposer quelques officiers de la garnison a été unanime après le départ du capitaine-général Caralala, qui a été obligé d'abandonner la ville avec quelques cavaliers. La garde nationale, réunie aux troupes, s'est ni Arioste, je suis le chantre desjoies éteintes, des espérances per dues. Mon visage est caché vos yeux parce que mon visage chasse les ris. Je sors des abîmes de la tristesse, et un mot de vous peut m'y replonger.#. Et comme Sarah souriait doucement,, il reprit d'une voix grave et émue Appuyez-vous un instantsur mon bras.,# Il lui prit dou cement la main et ils s'éloignèrent* peu peu de la foule. C'est une lamentable et douce histoire que j'ai vous dire, et je voudrais avoir la lyre qui charme et persuade pour arriver jusqu'à votre âme. Quoique jeune, j'ai vécu bien des jours; j'ai demandé la félicité toutes les lèvres, l'amitié tous les cœurs, et me voilà trente ans sans ami et sans bonheur. J'ai prodigué pour le mal plus d'énergie que nven ont tous les hommes ensemble. J'ai bu toute la coupe des voluptés humaines, je Voulus tuer en moi toute émotion, je croyais avoir réussi lorsque je vous vis pour la première fois... Ne craignez rien, Sarah, mes paroles.seront chastes comme vous. Dès présent je commcucc une existence nouvelle.. Un rayon du ciel vient de luire sur ma tête. Je m incline, je salue l'aurore de l'autre vie dont vous êtes la divinité. Béatrice a guidé Dante aux enfers, vous m'en avez fait sortir... Sarah.et le masqutnqui lui parlait s'assirent l'écart. Ils oubliaient 1 hêure qui s'écQulajt si "rapidement pour eux lorsqu'un grand tu-

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2