AgiatQsaQas» LA FRANÇAISE, A vis. Variétés. - "G Étude du Notaire RENTY, a Ypres. PLUSIEURS CAPITAUX aa s s sa® a a ©a a® Chemin «le Fvr. Heures de départ. le cabinet anglais demande des explications ca tégoriques sur certaines facilités accordées par le gouvernement français aux réfugiés espa gnols pour aller se joindre l'insurrection cata lane. M. Guizot a nié positivement le fait, et il a ajouté que des ordres avaient été au contraire envoyés aux préfets de Pau et de Perpignan pour qu'ils eussent exercer la plus stricte sur veillance sur les réfugiés espagnols, et lès faire rétrograder dans l'intérieur du royaume. Lord Cowleydit-on ne s'est pas montré satisfait des réponses de M. Guizot et lui a fait voir des lettres de plusieurs agents anglais por tant que les préfets de Pau etde Perpignan avaient fermé les yeux sur la présence de plusieurs Es pagnols de distinction dont le but avoué était de se rendre en Espagne pour organiser l'insur rection au profit de Marie-Christine. Les télégraphes sur les lignes de Perpignan et Bayonne manœuvrent toujours sans relâche, les courriers se succèdent aussi très-rapidement sur les routes. On lit dans le Courrier du Bas-Rhin La justice parait avoir mis la main sur les auteurs de l'assassinat de la femme dont le ca davre a été expédié dans une malle par le che min de fer Fegersheim. La découverte des criminels aurait eu lieu, d'après ce que l'on nous rapporte, par un hasard singulier. L'employé de la station de Dornach (la pre mière après Mulhouse) aurait rencontré et re connu, dans les rues de Mulhouse, la femme qui avait apporté la malle au chemin de fer, Dornach. Il la fit arrêter c'était la femme d'un cabaretier qui tient une petite auberge isolée près du canal du Rhône au Rhin. Une visite do miciliaire a eu lieu chez le cabaretier, la suite de laquelle il a été arrêté ainsi que sa femme et sa servante. Des traces du crime paraissent en effet avoir été découvertes dans sa demeure, et ce qui ajoute une gravité nouvelle aux présomp tions qui pèsent sur lui, c'est que le linge ren fermé dans la malle avec le cadavre de la malheureuse victime, porte les initiales du ca baretier arrêté. Quant l'étudiant en médecine qui s'est suicidé, il parait positif qu'il n'est pour rien dans l'assassinat. La bourse a été très-agitée aujourd'hui par suite des nouvelles d'Espagne mises en circulation. On disait qu'une dépêche télégraphique arrivée ce matin avait annoncé que Zurbanocerné de tous côtés par les troupesde Prim, au nombre de 3o,ooo, avaitdemandé capituler,mais que ce dernier ayant refusé, un combat s'en était suivi dans lequel l'avan tage était resté tout entier aux troupes de Prim on prétendait même que Zurbano abandonné par ses soldats, avait été fait prisonnier. On disait, en outre, que leijiombardement de Barcelone était commencé. Toutes ces nouvelles, vraies ou fausses, ont produit une baisse de 4o c. sur le 3 p. c. qui était très-offert la tin de la bourse 8o-o5. Le 5 p. c. a fléchi aussi 11 i-4o. Des bruits inquiétants sur la santé du roi circulaient la fin de la bourse: nous aimons croire qu'ils seront contredits demain matin, car ils avaient pris assezdeconsistance pour jeter l'alarme, car quelques pe/sonnes prétendaient être bien ren seignées cet égard. 11 y a quelques jours déjà, pa reille nouvelle a circulé et on a bientôt reconnu, grâce au ciel, qu'elle n'avait pas le moindre fonde ment. CONSEIL DE DISCIPLINE (Gardé nationale.) "Le mal de la peur. Qn appelle M. Àrnoud. Un grand monsieur, sec et blême, se présente assez grotesquement affublé d'iin habit noir râpé; Le président. Étçs-vous M. Arnoud? L^hhbit noir. N/en, monsieur. Le pPMdàUSAlors que voulez-vous? L'habit noir. Je veux le représenter, je suis son avocat.^ Le pre'sidentr^ourquoi ne vient-il pas en per sonne? -- L'Kabit noir. II as^s raisons. Le pmAdenl. Le? connaissez-vous? 1,'hah't hoir. Peut-ttre. J e prêtident. Faitts-nous-en pai t. L'habit noir. Mon mandat ne va pas jusque là. Le président. Est-il malade. L'habit noir. Je ne sais. Le président. Est-il absent? L'habit noir. Je l'ignore. Le président. Ah mais votre client est fort mal représenté. (On rit.) L'habit noir. Le premier devoir d'un défenseur est la discrétion. Le président. Comment! vous ne pouvez pas nous dire pourquoi M. Arnoud ne répond pas en personne notre citation? L'habit noir. Au fait, je pourrais bien vous confier ça... C'est parce qu'il a peur. Le présideut. Peur de quoi? L'habit noir. D'être arrêté. Il a déjà été condamné par vous quatre jours de prison, et craint que vous ne profitiez de sa présence pour le faire coffrer. Le président. Allez chercher votre clieulet ras surez-le. L'habit noir. Vous me promettez? Le président. Mais allez donc. L'habit noir. Oh ça ne sera pas long il est deux pas d'ici qui m'attend. Nous sommes vous dans l'instant. (L'habit noir sort et ramène M. Arnoud.) Le présidentM. Arnoud. Pourquoi ne montez- vous pas vos gardes. Arnoudson avocat. Vous ne leur avez donc pas dit? L'habit noir. Mais non. Arnoud. Eii voilà une bonne, par exemple, moi qui vous ai payé pour ça. (Rires.) Le président. Nous avons voulu vous entendre vous-même. Arnoud. Ah si c'est ça, la bonne heure. Le président. Avez-vous une excuse pour vos manquements de service? Arnoud. Tout ce qui ressemble un uniforme de garde nationale flétrit mon existence; je crois tou jours voir dessous un gendarme ou un geôlier c'est depuis votre condamnation, depuis que la contrainte par corps me menace de tout côté. Le président. Est-ce que vous avez peur d'être arrêté sous les amies? Arnoud. On ne sait pas, on ne sait pas, la loi a de si grandes malices; je m'en défie, voyez-vous, j'ai tant peur de la prison. Le président. Ainsi, par crainte de la prison, vous vous exposez de nouvelles condamnations la prison. Arnoud. Ecoulez, arrangeons-nous; voulez-vous me faire grâce des quatre jours de verrous eri ques tion, alors je rentrerai dans ma tranquillité habi tuelle et je monterai deux gardes par an. Ça vous va-t-il, oui ou non? Le président. Le conseil n'a pas connaître de pareilles propositions. Arnoudtrès-ému. Vous repoussez mon offre; comme ça vous allez me faire arrêter? Le président. Mais non, n'ayez donc pas peur, on ira vous arrêter chez vous. Arnoud. Je n'y suis pas. (Rires.) Le président. C'est tout ce que vous avez dire pour votre défense? Arnoud. Dampuisque mon avocat reste là comme une petite bûche sans rien dire. L'habit noir. Moi, qu'est-ce que vous voulez que je dise? Arnoud. Est-ce que je sais, mais on parle tou jours, puisque c'est votre état, puisque je vous ai payé pour ça. - Arnoud est condamné a4 heures de prison. Arnoud.. Encore deux jour^deux et quatre ça fait six, c'est pour le coup que je vais me cacher de plus belle, si toutefois vous ne me faites pas empoi gner en sortant. A son avocat) Vous, vous êtes une oie. (Hilarité.) Le Samedi, il Juillet i843, 2 heures de relevée, en l'estaminet S* Laurentrue des Chiçns, Ypres, il sera procédé la MISE-A-PRIX avec gain de primes, de x® Une Fermé contenant 5 hectares 08 ares 70 centiares, située en la commune de Dadizeele, contre les limites de Moorseele et Ledeghem, occupée par Pierre Fan Elslander. Et a" Une Ferme contenant 3 hectares 25 ares 75 centiares, située Poperinghe, Oosthoek, occupée par Jean-François Briche. Les conditions de la Vente et les plans des pro priétés sont déposés en l'étude dudit Notaire Rlî iTY, Petite Place, N° 26, Ypres. La Commission administrative de l'Académie de dessin, architecture et peinture de la ville d'Ypres, invite les anciens élèves de cet établissement, vouloir contribuer par quelques œuvres de leur art, l'exposition que cette ville se propose d'oU- vrir l'occasion de la Fête communale qui aura lieu le 6 Août 1843. P. S. Les envois adressés l'autorité communale seront, après l'exposition, expédiés sans frais aux artistes. A placer un intérêt modique, moyennant garantie. S'adresser au Notaire REjVABD^ Courtrai. COMPAGNIE D'ASSURANCES GÉNÉRALES CONTRE LTNCÉNDIÊ Les personnes qui désirent des prospectus sont priées de s'adresser MM. Colpaert-Carton, Gheluoeltou Lambin, Fils, imprimeur, rue du Tem* pie Ypres, agents particuliers de la compagnie La Française. en vente au bureau de cette feuille DICTIONNAIRE l>ES k ÉCHEVINS, DES CONSEILLERS, RECEVEURS ET SECRETAIRES COMMUNAUX Des Commissaires (Tarrondissement, Marguillers, Membres des fabriques cV église, des Commissions des hospicesbureaux de bien faisance et autres établissements publics j Cumtnissaires et Agents de police, etc. Contenant bans l'orbrt alphabétique Le résumé complet des lois, décrets, arrêtés et règlements géné raux, les instructions ministérielles, les opinions des auteurs et les modifications la loi électorale du o Mars 1831, avec les formules des actes administratifs PRÉCÉDÉ de la loi communale du 3o mars 1856 modifiée par celles du 3o juin l8'i2. Un gros volume in-8°, de 550 pages. Prix 8 francs. PÉRIODE D'ÉTÉ. DE BRUXELLES Pour Anvers, 7 h., 11 h. du malin, 4 1^30 de relevée et 8 h. du soir. Pour Liège et St-Trond, 6 h. 45 et 10 h. 30 du matin et 4 h. 45 de relevée. Pour Ostende et Tour nai, 6 h. 15 du matin et 4 h. 15 de relevée. Pour Gand, 10 h. 15 du matin et 7 h. 15 du soir. Pour Tirlemont, 7 h. 15 du soir. -« Pour St-Saulve, 0 li. du matin, 12 h. 30 de relevée et 6 h. 15 du soir. Pour Mous, 9 h. du malin. Pour Roubaix, 0 h. 15, 10 h. 15 du matin et 4 h. 15 de relevée. D ANVERS Pour Bruxelles, 6 h., 10 h. du mat.; 5 h., 4 b. de relevée et 7 h. du soir. Pour Liège et St-Trond, 6 h., 10 h. du matiu et 4 h. de relevée.Pour Ostende et Tournai, 6 b. du matin et 3 h. de relevée. Pour Gand, 10 h. du maliu et 7 h. dtt soir. Pour Tirlemont, 7 h. du soir. DE LIÈGE Pour Bruxelles, Anvers et St-Trond, 7 h. 15 du mat., 1 h. 15 et 5 h. 15 de relevée (avec coïncidence Malines pour la ligne de l'Ouest). DE SA INT-TRON D Pour Bruxelles, Anvers et Liège, 8 h. du matin, 12 h. 30 de relevée et 6 h. du soir, D'OSTENDE Pour Bruxelles et Anvers, 6 h. 15 du matin, 12 b. 15 et 4 h. de relevée (avec, coïncidence Malines pour la ligne de l'Est). Pour Tournai* 6 h. 15 du matin et 4 h. de relevée. DE TOURNAI Pour Bruxelles, Anvers et Ostende, 6 h. du matin et 3 h. 45 de relevée (avec coïncidence Malines pour la ligne de l'Est). DE COURTRAI Pour Bruxelles et Anvers, 6 h. 45 du m., 1 h. 30 de relevée, et 4 h. 30 du soir. Pour Gand, 6 h. 45 du m., 1 h. 50 de relevée, 4 b. 30 et 7 b. du soir. Pour Ostende, 6 h. 45 du m., 4 h. 50 du soir. Pour Liège et S1 Trond 6 h. 45 du m., 1 b. 30 de relevée. Pour Tourna^, 10 b. du m., i b. 45 du soir. DE GAND (convois spéciaux) Pour Bruxelles, Anvers et Liège, 5 h. 15 du matin. Pour Ostende, 6 h. 10 du matin. Pour Roubaix, 5 h. 15 du matin. DE SAINT-SAULYE Pour Bruxelles, 8 h., 11 lu 15 du mat, et 4 h. 45 de relevée. DE MONS Pour Bruxelles, 6 b. 15 du matiu. JDE ROUBAIX Pour Bruxelles et Anvers, 5 h. 30 du matinf 12 h. et 3 h. 30 de relevée. Ypres, imprimerie de LAMBIN» Fils, éditeur, raç du Temple, 0.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4