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peut seulement lui être compté. On vient de
découvrir que les biens raison desquels il
paie I Lpïpôt porté sur la côte, sont encore
j£»iivi* en{re lui et ses frère et soeur.
Fn-oolre les contributions de l'hôtel du gou
vernement de la Flandre-orientale se trouvent
y: comprises dans ces impositions, et déjà depuis
le 12 mài, il n'a plus dû les payer, puisqu'il
n'était plus gouverneur et par conséquent cette
clfte ne devait plus lui être comptée. M. de
Schierveld, toujours en supposant la loi sur les
fraudes électorales, applicable l'éligibilité pour
le sénat, pouvait d'autant moins compter
fr. 633-63 c. de contributions personnelles, pour
parfaire le cens d'éligibilité, qu'en 1841, il ne
payaitque pour deux chevaux et quatre domes
tiques, et qu'en 1843, il a été déclarer premiè
rement un troisième cheval, ensuite un qua-
trièmeel un cinquième domestique, déclarations
évidemment suspectes aux termes de la loi sur
les fraudes-électorales. Nous sommes curieux
ss^ie
de connaîti^ia décision qui interviendra.
Un affreux malheur a eu lieu hier. Un jeune
homme nommé Deruyter ouvrier menuisier
chez De Slaef, conduisait une voiture deux
roues, nommée trique-bale. Soit inattention, soit
faute de place, une charrette s'est accrochée la
voilure conduite par Deruyter, et par le choc le
limon lui a si violemment frappé la tête qu'elle
a été fracturée. Dangereusement blessé, il a été
transportée l'hôpital, où tous les soins possibles
lui ont été donnés, sans produire jusqu'ici la
moindre amélioration son état désespéré.
La belle Soeiété des Chœurs, de celte ville, a
donné hier, 10 heures du soir, une brillante
sérénade vocale son président MHenri Ivveins-
Fonleyne, l'occasion de sa fête.
Les divers morceaux ont été exécutés avec
une verve et un aplomb admirables.
Lundi, 17 Juillet, 6 heures du soir, une
fête musicale seradonnée la Société de l'Union.
La musique d'harmonie de la ville y exécutera
quelques morceaux.
Le 9 de ce mois, l'occasion de la kermesse
.d'Oslende la Société de Guillaume Tell de
celle ville, a offert aux autres sociétés de la petite
arbalète, un beau tirage. Plusieurs confrères de
la Société de S'Georges d'Ypress'y sont rendus.
M. Vandenbroele, membre de cette société, a
abatln le 2e oiseau supérieur. Le prix consistait
en six' services en argent.
Le même jour, a eu lieu un tirage Pope-
ringhequi a attiré beaucoup d'amateurs. M.
Justin Dely, membre de la société de S'Georges
d'Ypresa abattu le 2e oiseau supérieur. Le
prix consistait en deux services en argent.
THÉÂTRE D'YPRES.
La soirée de jeudi avait attiré une nombreuse
société dans notre salle de spectacle. L'ambas
sadrice qui faisait l'objet de cette brillante réu
nion a été représentée la satisfaction générale.
M11® Cosle a chanté le rôle d'Henriette avec sou
talent habituel celui de Charlotte a été dit d'une
manière charmante par Mlle Gourdon, jeune
personne de seize ans qui réunit toutes les qua
lités de son emploi. Le rôle de Fortunatus a
fait applaudir M. Tàlbertlre basse. M. Roux
est une ancienne connaissance que nous voyons
toujours avec plaisir il a joué le rôle d'Ambas
sadeur avec aisance et dignité. On a terminé le
spectacle par Indiannfolie-vaudeville dans le
quel M. Adrien et MUo Gourdon ont, différen
tes reprises, provoqué l'hilarité.
Nous ne terminerons pas notre article sans
donner M. Menard, 1er ténor, les éloges qu'il
mérite. Cet artiste a su mériter dans les rôles
de Lucie et de la Darne Blancheles suffrages
du public. Nous en dirons autant de M. Colinet.
Nous devons aussi mentionner l'ensemble crois
sant que nous avons remarqué chaque repré
sentation. Sans contredit les nouveaux artistes
sont supérieurs ceux de l'année précédente.
Nous faisons des vœux pour que le public ré
compense par son zèle, les soins que M. Mercier
a mis former une si bonne troupe.
Reninghe, le 11 Juillet 184-3.
Monsieur le Rédacteur,
Dans votre N° du 2 de ce mois, vous dites qu'une
roule qui joindrait le village de Reuingheau pavéde
Dixmude, est nécessaire et utile; certes, elle est né
cessaire, même aucun endroit n'a plus besoin d'une
voie de communication pavée. Les chemins sont ab
solument impraticables, et pendant la plus grande
partie de l'année, tout transport est impossible. Nos
autorités n'ignorent pas l'urgence de la construction
de celte roule. Même les conseils communaux de
Reuinghe et Zuydschote ont déjà demandé, il y a
deux trois ans, l'autorisation pour pouvoir en
construire une leurs irais et ont voté de iortes
sommes, savoir celui de Reninghe fr. 4o,oot> et
celui de Zuydschote fr. 17,000, ensemble 57,000
francs, dans l'espoir que la province et l'état y se
raient intervenus pour lç, restant de la somme néces
saire cette construction. Comme la province n'avait
pas alors assez de fonds pour accorder un subside et
que la somme votée était insuffisante, l'autorisation
11'a pas été donnée et les conseils communaux de ces
localités sont restés dans l'inaction, sans renouveler
leur demande. Ont-ils bien fait? Je pense que.non
et beaucoup d'autres avec moi le croient également.
II me semble qu'ils ont mal commencé et qu'au lieu
de faire la demande pour pouvoir construire une 1
roule locale leurs frais, ils auraient dû demander
une roule provincial»'", d'une utilité générale,"une
route qui rejoindrait la chaussée de Bruges celle
d'Ypres Fûmes, en passant par Langemarck, Bix-
schote, Zuydschote, Reninghe, Loo et Pollinckhove
et de là la chaussée de Furnes, en offrant eux-mê
mes un subside la province. Ce qui aurait été bien
moins onéreux pour les communes qui devaient
être traversées par celte nouvelle voie.
Cette roule, sur laquelle on pourrait placer trois
ou quatre barrières, serait une des plus belles et des
plus utiles de la province et d'ailleurs très-facile
construire, le terrain étant plat et assez uni.
Vous savez, peut-être, que les communes de
Langemarck et de Bixschote ont déjà obtenu l'auto
risation de relier-la route d'Ypres Bruges celle
d'Ypres Dixmude, et que la ville de Loo et la com
mune de Pollinckhove sont en ce moment occupés
construire un embranchement la chaussée d'Y près
F urnes. Il ne resterait donc après l'achèvement
de ces deux routes, qu'à peu près dix kilomètres
paver, pour avoir une communication directe du
canton de Passchendale et de ses environs, avec le
Furnes- Ambâcht, communication si utile, indispen
sable même, soit pour le transport de bestiaux, soit
pour celui des foins", tourbes, orge, froment et
autres productions du sol fertile de nos communes,
ainsi que pour celui du bois et des engrais, dont les
communes inlerfuédiaires ont si grandement besoin.
Je vous adresse celte leltr&dans le but de donner
seulement une idée de l'utilité de cette route. Vous
m'obligerez en l'insérant dans votre journal, peut-
être donnera-t-elle une nouvelle impulsion aux
autorites des différentes communes qui sont intéres
sées se concerter, pour parvenir l'amélioration
indispensable des communicalionsdecette parliedes
arrondissements de Dixmude et d'Ypres.
Un de vos Lecteurs.
conseil provincial de la flandre occidentale.
Séance du i3 juillet. Présidence de M. Massez.
La séance est ouverte 10 heures et demie.
L'appel nominalconslatel'absencede quatre mem
bres, MM. Balter. DeSchietere, Perlau et Wallays.
La rédaction du procès-verbal de la séance d'hier
est adoptée.
M. le secrétaire VanDamme donne lecture de
l'analyse des pièces adressées au conseil.
M. P.-C. Popp, ancien contrôleur du cadastre,
chargé de la confection de la carte de la Flandre
Occidentale, adresse au conseil un specimen de cette
carte, et annonce qu'il soumettra âemain une lettre
explicative destinée mettre le conseil même
d'apprécier l'étendue et l'importance de ce travail.
L'ordre du jour appelle la proposition faire par
le conseil de deux candidats pour la place déconseil
ler, vacante la cour d'appel de Gand.
On procède immédiatement leur nomination au
scrutin secret.
M. le Gouverneur rappelle au préalable que, con
formément l'article B du règlement, la présenta-
lion des candidats doit avoir lieu par la voie du
scrutin secret, etquele nombre de bulletins doit être
égaLà celui des volans. MM. les conseillers devront
donc déposer deux bulletins séparés.
Résultat du scrutin pour le premier candidat
Nombre de votans 60. Majorité absolue 31.
MM. Aug. Vande Walle, jugoà Bruges 36 voix.
Vande Walle2
De Bouck, substitut du procureur
général, Gand16
Bauwens, juge d'instruction, Bru
ges 3
Bauwens, juge
Jean Verplanke, substitut du pro
cureur du roi, Bruges 1
Verplancke
60
M. Auguste Vande Walle, est proclamé premier
candidat.
Pour le deuxième candidat
Nombre de votans 60. 1 billet blanc. Majo
rité absolue 3o.
Marliano fit un brtisque mouvement.
Que dites-vous, madame? s'écria-t-il... vous; entrer daus un
couvent!
J'y suis décidée.
C'est impossible vous ne voudrez point, si jeune, si belle, vous
ensevelir dans une prison éternelle."
Ne suis-je donc plus libre maintenant?
Le Génois Ipregarda.
AiiusiCdit-il tristement, c'est pour me fuir que vous fuyez le
.inonde vo« me baissez plus que vous n'aimez ses joies
Et quamr cela serait, ne m'y avez-vous pas forcée
Que vous ai-je donc fait
I leva vivement la lête.
[le demandez dit-elle avec une surprise indignée: M.
fcca à-t-il déjà oublié tout le passé? N'avez-vous pas
tracé autour de moi un cercle fatal que nul n'a pu passer sans mou-
pe demandez ce que vous m'avez fait, quand vous avez
Etre odieuse adresse de spadassin pour devenir sans droit-
et demander compte de leur audace tous ceux qui
brocher Sans famille et sans amis,je-n ai pu iiithne de-
rtion contre cette tyrannie ceux qui auraient eu le
Idéfendre, car c'eût été les exposer une perle cer-
uerrière le point d honneur, yous eussiez attendu leur
nu
- Vo.
le. bai ou- d*
1 ir£ Y<
profilé i
mon garr
"osaient-m'aH
jande^pi.
âge
provocation, puis, maître des armes et des conditions, vous les eus
siez frappés sûrement, comme l'infortuné Aldi Vous me tenez
ainsi, depuis trois années, tremblante sous votre regard, vous rece
vant par crainte, éloignant les autres par prudence. Eu vaiu j'ai es
sayé de vous échapper vous m'avez poursuivie partout. Ici même,
où j'espérais être cachée, je vous ai vu bientôt paraître sous le faux
nom de Marliano, comme si vous aviez craint que le vôtre ne m'a
vertît de fuir et vous me demandez encore ce que vous m'avez fait
Pendant que la marquise parlait, le Génois était devenu toujours
plus pâle; ses traits avaient pi is une expression impossible décrire
c'était une douleur qui avait quelque chose de cruel, une sorte de
désespoir qui faisait mal sans inspirer de pitié, le malheur de Satan
devenu roi du mal et de la souffrance.
Pourquoi ne m'avez-vous pas aimé dit-il en fixant sur la mar
quise un regard funeste c'est vous qui avez voulu tout ce qui est
arrivé. Le bonheur eût .apprivoisé mon âme: vous l'avez exaspérée.
Celte adresse de spadassin que vous me reprochez, c'est le monde qui
m'a forcé de l'acquérir j'étais laid, j'étais abandonné j'avais besoin
d'une défense contre le mépris je me fis habile tuer Plus tard,"ce
qui avait été calcul devint l'habitude; je mis mon honneur dans une
science dont j*?'n'avais voulu faire qu'une sauvegarde. Pourquoi,
d'ailleurs, aul'âis-je? épargné des hommes qui me", baissaient la
Laine des antres tend méchant, madame, Ah! quand je yous ai cou-
nue, Dieu m'est témoin que j'aurais voulu n'avoir jamais versé de
sang mais pouvais-je anéantir le passé? mon amour fut repoussé ;je
vis votre mépris travers votre peur; alors je fus pris d'une sourde
rage. Pourquoi ûùrais-je laissé un autre le bonheur qui m'était
refusé? m'en auriez-vous seulement remercié dans votre âme?...
vous auriez ri de.moi dans les bras du rival préféré!... Je ne l'ai
point voulu. Si je suis seul, madame, c'est que je ne puis supporter la
pensée qu'un autre soit aimé de voys.
Aiusi je suis-l'esclave de votre passion?
Je vous aifliè et je-suis jaloux.
Mais moi, je tfe vous aime pas!
Ah je le sais-1 et pourtant, cet amour pourrait changer ma vie
et racheter mon pasâé!
11 saisit les mains de la marquise et les serra violemment sur sa
poitrine. t
OU je vous aime taul, Bianca, s ecria-t-il pourquoi êtes-yous
sans pitié?
Laissez-moi, dit la jeûné femme en cherchant dégager ses
mains. J
Que faut-il donc faire pour que vous m'écoutiez?
Laissez-moi.
-h Bianca, tu ne peux te refuser toujours mes prières je t'aime
trop pour que tu ne finisses point par être moi.