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Nouvelles diverses.
&m
MM. Jean Verplancke, substitut (lu procureur du
roi, Bruges, a obtenu* 31 voix.
De Bouck, substitut du procureur
général, Gand
P. Bauwens, juge d'instruction,
Bruges
Bauwens, juge
Spruyt, président du tribunal de
première instance, Courlrai et
membre du conseil
Vander Plancke, juge, Bruges.
Billet blanc
i4
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f 60
M. Jean Verplancke, est proclamé deuxième can
didat.
L'ordre du jour appelle successivement
i° La discussion du rapport de la deuxième com
mission, concernant l'établissement d'une caisse de
prévoyance en faveur des secrétaires communaux.
Les conclusions de la commission, présentées par M.
ïtoels, tendent l'adoption du règlement proposé
cet effet par la députaliou permanentemais
la condition expresse qu'il ne pourra jamais devenir
obligatoire pour les communes, attendu que quel
ques unes d'entre elles n'ont pas cru devoir y adhé
rer, qu'en outre ce règlement sera tous les cinq ans
soumis le révision du conseil.
M. le sécrétaire Vandeu Bulcke donne lecture du
règlement qui est voté par assis et levé,article par ar
ticle.
Tous les articles sont adoptés sans discussion.
On passeensuite au vole nominal pour l'ensemble
du règlement, qui est adopté l'unanimité, moins
une voix.
Les conditions mises l'adoption du règlement et
proposées par la deuxième commission, sont égale
ment adoptées par 56 voix contre 4
M. le gouvernptti- fait quelques observations des
quelles il résulte que la révision pourra avoir lieu
avant les 5 années révolues, si l'on reconnaissait
plutôt que le règlement fût susceptible de modifica
tions.
M. Roels, rapporteur de la deuxième commission
déclare que telles ont été les intentions delà 2 e com
mission.
■1" Discussion du rapport de la troisième commis
sion,concernant le premier compte supplémentaire
de (838. Ce rapport est approuvé l'unanimité.
La suite au -prochain N°
On lit dans un journal de Gand Le relard
qu'on met payer les membres de l'ordre judi-
diciaire excite depuis longtemps des justes
plaintes nous voilà au treize juillet et les man
dats ne sont point,arrivés sous l'ancien goip-
vernement, les magistrats étaient payés quinze
jours avant l'expiration du trimestre. Au moins
conviendrait-il que ce trimestre ne s'écoule pas
sans qu'ils aient touché des appointements
mérités d'avance. Quelles sont les causes de cette
irrégularité?... On en cite qui ne sont rien
moins qu'honorables pour certains fonctionnai
res. Il est facile d'imposer silence la calomnie,
si calomnie il y a, mettant plus d'exactitude et
de régularité dans cette partie du service public.
L'entreprise pour la construction de l'abattoir
général de Bruges vient d être adjugée au sieur
Buse-Devos, entrepreneur en celle ville, pour
la somme de 161,900 francs.
Le devis de cet important ouvrage était de
202,914 fr. 40 c.
La plus basse soumission était de 181,700 fr.
e'était celle de M. Englerentrepreneur des
travaux de la station.
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M. le ministre de la guerre vient d'adresser
tous les chefs de corps de l'armée une circulaire
relative au grand nombre de militaires qui se
rendent coupables de désertion l'étranger. 11
y démontre la nécessité de faire l'application de
la peine de la privation de la cocarde aux déser
teurs de cette catégorie pour lesquels les con
seils de guerre usent quelquefois de trop d'in
dulgence.
Un journal assure que des poursuites vont
être intentées contre les personnes qui se sont
permises d'accaparer le froment au marché de
Bruxelles du 23 juin dernier.
On se rappelle, dit-il, que ce jour il a été
acheté tout prix, et qu'à l'exception de deux
boulangers personne n'a pu s'en procurer.
Il paraîtrait que les poursuites ont lieu d'après
les ordres de M. le ministre de l'intérieur, et
qu'elles sont basées sur les manœuvres fraudu
leuses, employées par des accapareurs, qui
avaient une partie considérable de froment
étranger en entrepôt Anvers, afin de le faire
atteindre l'échelle de 20 fr., et d'obtenir ainsi la
franchise des droits.
Au marché d'Arlon du 6 juillet, des masses
de grains étaient arrivées de France. Aussi y
a-t-il eu sur les prix une diminution sensible
avec Ip marché précédent. Il est vrai aussi qu'un
temps magnifique favorise la moisson. Les
campagnes sont des plus riches et offrent un
coup-d œil ravissant. De longtemps la fenaison
ne s'est présentée aussi abondante l'herbe est
touffue et longue. La grande quantité de four
rages récoltés et la rareté des bêtes cornes ont
élevés les prix de celles-ci qui étaient considé
rablement tombés Tannée dernière et au com
mencement de 1843.
On écrit de Mons, 11 juillet Dimanche,
■vers midi et demi, presqu'au moment où il ve
nait de quiller sa femme, M. Wauquez, pro
priétaire Genly, a été frappé, dans un chemin
creux, un quart de lieue de chez lui, d'un
coup de feu sous lequel il est tombé. L'assassin
s'était caché dans une pièce de grains, au haut
d'un monticule, d'où il a pi* ajuster tout Taise
sa viclime.qui a reçu dans différentes parties du
corps sept projectiles consistant en chevroti
nes et quartiers de balle. Aucune de ses bles
sures n'est heureusement mortelle et Ton a
tout lieu d'espérer une prompte guérison.
Les recherches de la justice pour découvrir
l'auteur de cet attentat ont été jusqu'ici infruc
tueuses.
Le mouvement des provinces basques est
devenu complet par l'adhésion des garnisons
d'Irun Oyarzun, Fontarabie et Tolosa, et par
la retraite du capitaine-général Hoyosqui est
venu chercher un refuge en France.
On nous écrit de la frontière que le^fnérftF
Roncani s'est présenté l'ampelune poi|i »iFrin
ses services la junte, et qu il a été nommé
capitaine-général de la Navarre. Le général Bon- V
cali était fort dévoué au régent, dont il'avait
suivi la fortune pendant et après la révolution
de septembre 1840. Mais, indigné de l'assassinat
juridique commis sur son ami Diego Léon, dont
il avait embrassé la défense devant la commis
sion militaire de Madrid, il donna sa démission
et avait vécu depuis lors dans l'obscurité. Son
concours est d'un grand poids pour l insurrec-
tion car, dans la dernière guerre, ce jeune
général a constamment figuré au nombre des
officiers les plus distingués de l'armée de la reine.
D'un autre côténous apprenons que Tex-
député Quinlo vient de soulever, Barbaslro,
la partie du Haut-Aragon que jflVi collègue
Madoz n'avait point entraînée darnTle mouve
ment de la vallée d'Aran.
Un violent incendie a éclaté le 10 de ce mois
Greanwich et y a consumé plusieurs magasins
remplis d agrès, de voitures, de goudron, etc.
L'insuffisance des secours a permis l'incendie
de prendre un développement effrayant, ce n'a
été qu'après plusieurs heures d'efforts qu'on est
parvenu le concentrer et s'en rendre maître.
Les pertes sont énormes.
Le Messager publie ce soir les dépêches
télégraphiques suivantes
Perpignan, le 10 juillet.
Zurbano est parti de Lérida avec le gros de
la division laissant un bataillon dans le châ
teau et un autre dans la ville. Il a pris la route
de Fraga.
u.Bayonne, le 10 juillet.
Madrid était tranquille le 8.
Le régent était encore le 6 avec ses troupes
Albacele.
Manzanarès et Guadalajara se sont pronon
cés ainsi qu'Alcala de Henarès. Un bataillon
et un escadron de la milice de Madyid, com
mandés par le capitaine-général, sont partis pou
Alcala de Henarès, le 7, avec 40 cavaliers de
Lusitania.
Le général Concha est arrivé le 3 Malaga.
II a été nommé commandant en chef des trou
pes avec lesquelles il devait partir le 4 pour
Séville.
Le général Van Halen, entré le 2 àCordoùe,
l'avait quitté le 4. Cacérès et Olivenza se sont
prononcés le 4. 'JU
Ces nouvelles prouvent que le mouvement
du général Narvaez sur Doraco est l'événement^'
militaire le plus saillant de cette campagne.
En évacuant Balaguer pour Lérida et Fraga
Zurbano accomplit une véritable retraite. Il
abandonne tout projet sur la Catalogne.La
direction .de ce général est évidemment vers
Saragosse..
r
Un couvent plutôt, cria la jeune femme éperdue.
Je t'en arracherai.
La tombe alors.
Marliano laissa tomber les mains qu'il tenait.
Vous aimez le comte, dit-il avec un accent terrible.
La marquise tressaillit, voulut parler et fondit en larmes. Marliano
demeura un instant immobile.
Demain, vous repartirez pour Gènes, madame, lui dit-il enfin.
Dans ce moment, des promeneurs parurent au bout de la char
mille j Marliano offrit le bras la ma.rquise, éi tous deux s'éloignèrent.
Mais peine avaient-ils disparu sous les.arbres, que Celini sortit
doucement d'un massif d'acacias placés derrière 1ft tonnelle. Arrivé
là peu après le départ d'Alfieri, il avait reconnu la vpix de Bianca
et de Marliano. Or, la discrétion n'était poiut la vertu favorite du
maestro: désireux d'éclaircir les soupçons qu'avait fait naître dans
^on esprit la rencontre du Génois sous les fenêtres de la marquise, il
avait prêté l'oreille et tout entendu.
Le commencement de l'entretien m'avait exci.té que son étonne-
ment, et il n'y avait vu, selon son idée fixe, qu'un sujet de scénario
mais la fin lui apprit la part qu'Alfieri avait ce débat. Il courut le
chercher et lui raconta ce qu'il venait d entendre.
Cette révélation fut pour 1-e comte une révélation aussi enivrante
qu'inattendue, il voyait ses doutes dissipés, et apprenait en mêmç
temps qu'il était aimé. Tout*s'expliquait maintenant: le,trouble de
la marquise l'arrivée de Marlianosa soumission craintive aux
volontés de cet homme, son changement sulit avec le comte. Celui-
ci était fou de joie.
Vous oubliez, observa Celini, qu'elle a promis ce Marliano,
ou plutôt àce baron de Rocca, de partir demain.
Que parlez-vous de partir, s'écria Alfieri elle restera je le
veux. Ah! béni soit Dieu de m'avoirfait découvrir la vérité cette
fois, le baron de Rocca trouvera quelqu'un entre lui et la femme
qu'il opprime.
Oubliez-vous que vous n'avez jamais touché une arme, et que
cet homme est sûr de vous tuer?
Que m importe!
C'est juste, vous êtes trop heureux dans ce moment pour tenir
la vie j seulement, si vous succcumbez, la marquise reste sans dé
fense et abandonnée son persécuteur.
Yous avez raison j mais qu'ai-je besoin de combattre cet homme
pour en délivrer la marquise: ne suffit-il pas de publier la vérité?
Elle est injurieuse pour le baron il vous provoquera et vous ne
pourrez refuser de lui donner satisfaction, ou l'on dira que vous avez
peur.
Eh bien! je la lui donnerai.
Alors il yous tuera, et rien ne sera changé pour la marquise
c'est un cercle vicieux qui vous'ramcne toujours au même point.
Alfieri frappa du pied avec rage.
Serait-il donc vrai, s'écria-t-il, que l'on pût tout cacher der-
«'rîère le point d honneur Quoi! parce qu'un homme est lybite A
tuer, il pourra vous forcer vous taire ou mourir!...
Étrange justice du monde si je refuse de me faire assassiner par j
un misérable, mille voix me crieront que je suis un lâche, et'ma cé
lébrité ne servira qu'à publier ma honte, rendre le mépris jflus re
tentissant! Ah! puisque la vie est une arène de gladialeui^fcpourquoi
ne m'a-t-on pas appris verser le sang quoi me sert caj|ue je suis,
ce que je sais? Q mon Dieu mon génie, ma gloire, je ®mnerais tout
aujourd'liuipour la science d'un maître d'armes! Que f»Fe? que faire?
Autrefois, un brave vous eût -tiré d'embarras, dJfceliui: mal
heureusement, ils sont passés de mode.
Alfieri secoua la tête et demeura pensif mais, sortaawB^-t-jà-coup
de sa rêverie:
Oui, oui, murmura-t-il, il faut qu'il en soit ainsi: oflftle seul
moyen!... 'JÊ
Qu'allez-vous faire? demanda le jeune homme.
Yous le saurez ce soir, répondit le comte, et il soi fl
(La suite au procMfn