Y f if>5 ont été réélus, 7 non renommés et remplacésj G nommés en remplacement de ceux éliminés, 1 hors du conseil, 16 en remplacement des titulai res décédés, 8 appartenant la série sortante en 1845 et.5 qui doiveut encore être nommés. .'/Sur 249 échevins, lyiontélé réélus et renommés, 4 réélus 31 remplacés, 34 nommés en remplacement de ceux éliminés, 27 nouveaux par suite de décès ou de démission, 4 appartenant la série sortante en i845, 4 nommés en remplacement de ceux appelés d'autres fonctions et 5 places vacantes. 2. Actes des Bourgmestres et Echevins. Aucun acte des Bourgmestres et Echevins n'a été annuité par le Roi. Ces collèges ne sont point sortis de la sphère d'action dans laquelle ces corps doiveut se mouvoir. Les rapports des Bourgmestres et Échevins de viennent de plus en plus intéressants, plusieurs de ce documents sonlassezremarquables par le soin qui a présidé leur rédaction. L'on peut citer entre au tres, les rapports des villes de Bruges, Courtrai Yp res, Thielt, Dixmude, qui contiennent des ren seignements fort détaillés sur la situation de l'ad ministration dans ces localiLés. 4me Section. Employés communaux. Depuis plusieurs années nous avons signalé la nécessité de changer le mode de nomination des secrétaires com munaux. Il conviendrait que la nomination des se crétaires fut attribuée au Roi, de celte manière leur position personnelle deviendrait moins précaire et l'autorité supérieure serait mise même d'exercer sur ces fonctionnaires, une surveillance utile, dans l'intérêt d'une boune administration. (1) 5me Section. Archives communales. Le clas sement et la mise en ordre des archives se poursui vent activement dans les villes de Bruges, Courtrai, Dixmude, Wervicq et Ostende et amènent la décou verte d'une foule de documents inédits. 6m° Section. Armoiries communales. Les difficultés qui se sont élevées, lors de la vérification des armes dont la ville d'Ypres sollicite le maintien, ne sont pas encore aplanies. Le conseil communal n'a point cru devoir se rallier l'opinion émise par R1. le ministre de l'intérieur, savoir que les vérita bles armoiries de cette cité ne doivent pas être tim brées d'une couronne d'or. M. le gouverneur a adressé ce sujet un rapport l'autorité supérieure. L'affaire est eu instance. 7m0 Section. Finances des communes. 2 et 3. Recettes communales. Les ressources or dinaires ont suffi dans la plupart des localités pour couvrir les dépenses de l'exercice 1842. Quelques communes seulement se sont trouvées dans le cas, soit d'augmenter l'imposition existante, soit de laire des emprunts: des dépenses indispensables occasion nées par des circonstances spéciales, ont nécessité cette mesure. Les recettes de 1841 des villes se sont élevées la somme de fr. 1,965,^97-80, et les dépenses fr. 1,735,646-45. Pour les communes, les revenus ont été eç» 1841, de fr. 1,401,210-17, et les dépenses de fr. h ,10*142 2—50. t. Emprunts. Quinze communes ont été autorisées cojitracler des emprunts. Us s'élèvent (1) Çe qui veut dire, en d'autres termes, que le ministère sent le besoin, d'avoir un second agent sur les lieux, pour travailler la ma tière électorale. Le bourgmestre est déjà exclusivement l'agent du gouvernementil faut que le Séorétaire le soit aussi. L'appétit vient eu majigeaut. ensemble fr. 165,959-39. Le produit est destiné pourvoir des dépenses extraordinaires. 5. Comptabilité. La comptabilité se trouve dans une situation satisfaisante. Lescomplesde 1841 ont été arrêtés l'époque déterminée par la loi. Les budgets ont été examinés et approuvés par nous, la plupart dans les délais prescrits. 6. Situation financière des communes. Des charges extraordinaires ont dû être établiesà Bruges, et les communes de Vladsloo, St-Georges, Vlamer- tinghe, Wytschaele, SwevegliemLedeghem, Pit— tliem, Ouckene, Zillebeke, Outryve, Goolscamp, Deulerghem, West-Roozebeke et Hooglede se sont trouvées dans le cas de devoirsoliiciter l'autorisation royale, de dépasser lechiffie du maximum fixé pour leur rôle d'abonnement. 8'"° Section. Taxes communales. 1. Recouvrement. Le recouvrement de ces imposi tions s'opère facilement, aucune poursuite par voie d'exécution parée n'a dû être opérée. 2. Octrois. Le montant brut des octrois de dix villes de la province et de la commune de Blanc- kenberghe s'élève fr. 984,961-96. Ce relevé accuse une augmentation de 5o,000 fr. sur l'année 1841. 3. Rôles d'abonnement. Cette taxe est éta blie dans les villes d'Iseghem, Thouroul, Thielt, Wervicq et Warnêlon, ainsi que dans les banlieues de Courtrai, Menin, Furnes, Poperinghe et Roulers, et dans toutes les communes rurales exctpléBlanc- kenberghe. Nous croyons nous apercevoir que dans toutes les localités la rédaction des rôles 11e se fait pas avec tous les soins et quelquefois même avec toute l'impartialité qui devraient présider la con fection d'un pareil travail. Trente trois réclamations ont été présentées notre collège et dix ont été re connues fondées. Le produit de cette taxe a été potfr i84i de francs 757,903-73 et pour i84î, de lr. 778,744-18, diflé- rence en plus pour 1842 peu près 20,060 fr. La moyenne par tête est de 1 .fr. 63 c. 4. Imposition de centimes additionnels ex traordinaires. Douze communes et la ville de Menin ont été autorisées percevoir des centimes additionnels sur les contributions directes, pendant un laps de temps déterminé. Dans ce nombre se trouvent les communes de Wervicq, Kemmel, Dra- noutre, Wulvergiiem et Nie'uwkerke. 9me Section. Des biens des communes. Les propriétés qui ont échappé la vente décrétée par,la loi du 3o mars 1813, ne rapportent pour toutes les communes qu'environ 10 a 1 1 mille francs par an. iom" Section. Contentieux. Pendant 1842, trois villes et trois communes ont été autorisées par nous ester en justice. Ce sont les villes de Cour trai, d'Ypres et de Dixmude et les communes de Wytschaele, Proven et Uytkerke. [Lu suite au prochain tVv.) CONSEIL PROVINCIAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Séance du i3 Juillet. Présidènce de M. Massez. [Suite.) 3° Discussion du rapport de la 4° commission concernant le projet de construire une roule de Rousbrugghe Hoogstaede. La quatrième commission propose de maintenir la décision prise l'année dernière par le conseil, dé cision qui alloue un subside de 82,000 francs, mon tant du tiers des dépenses, la condition toutefois que cette allocation ne sera effectuée qu'autant que les communes auront leur disposition le reste des fonds nécessaires. Or, il manque encore 4">ooo fr., et la dépulation permanente est encore en instance auprès du gouvernement pour faire majorer le sub- sideque ce dernier a consenti cet effet. La commis sion propose en outre qu'il soit arrêté que cette roule ne pourra jamais être considérée comme route pro vinciale. Ces conclusions sont adoptées l'una nimité. 4° Discussion du rapport delà quatrièmecommis- siou concernant l'établissement de dispositions péna les, destinées assurer le service régulierdes barques sur les canaux de la province. La commission conclut l'adoption des'dispositions pénales arrêtées par la dépulation permanente. Ces dispositions sont adop tées par assis.et levé, article par article, et l'una nimité dans leur ensemble, par appel nominal. 5" Discussion du rapport de la quatrième conimis- sion concernant la demande d'une gratification an nuelle par le veuve du sieur De Wever, décédé conducteur de la province. La commission propose d'allouer la dame Constance Rosseel, veuve du sieur De Wever, une gratification annuelle de 3oo francs; elle propose en outre de faire présenter par la députation permanente, la prochaine session, un règlement provincial pour la création d'une caisse de prévoyance destinée assurer une pension aux veuves et orphelines des employés de la province. Ces conclusions sont adoptées l'unanimité, moins une voix. Le conseil entend ensuite la lecture du rapport de la députation permanente concernant les travaux ordinaires et extraordinaires pendant i844. La discussion de ce rapport dont la lecture dure plus d'une heure, est remise la prochaine séance. Le conseil décide la discussion d'urgence du rap port sur la parinstruction de la demande des con seils communaux et de quelques habitants d'Alve- ringhem Oeren, EggevVaertsooppelle et Sleenkerke l'effet que le conseil provincial prescrive la restau ration et l'ensablement du chemin de haluge de la digue du canal de Furnes Forthem. La quatrième commission conclut que cette de mande ne saurait être prise eu considération, tant que les communes précitées n'auront point fourni leur pai'^ cpnlribulive dans la dépense. Ces conclu sions sont adppiéeSvà l'unanimité. Le conseil discute également d'urgence le rap port de la quatrième commission sur l'aliénation d'une parcelle de terrain, située près de la station du chemin de fer de Mouscron et tendant autoriser la députation permanente, en opérer la vente de la manière la plus favorable pour la province. Ces conclusions sont adoptées l'unanimité. Le rapport de la quatrième commission, concer nant la demandé de la'conimuiie de Westcappelle, tendent l'obtention d'un subside provincial, pour l'élargissement d'un fossé. La quatrième commission propose ie rejet, attendu que la dépense est loin de dépasser les ressources do la commune. Adopté l'unanimité. La séance est levée 2 heures. Séance du 18 juillet. La séance est ouverte 11 heures. L'appel no minal constate la présence de 45 membres. L'ordre du jour appelle la discussion du rapport de la 2? commission, concernant les cliangemens ré clamés au règlement sur la race bovine. v - sûrement qu'pn nepeuj les repousser, et qui, après avoir irrité par quille coûps d'épTngle inyisibles, vous amènent nécessairement une îeprésaille ouverte qui vous donne le rôle d agresseur. Marlianç 8 efforça pourtant de se maîtriser. -Il comprenait qu'une querellé pouvait tout perdre en.poussant la marquise quelque extrémité fâ cheuse, et il eût voulu l'éviter. Ce fat donc dun ton d impatience contenue jpi il répondit. Je n'accepte point les éloges de M. le comte: mais je laisse, eii effet, «fe plus habiles que moi,-à ceux qui se donnent, je crois, le nom de philanthropes eJL de philosophes, le soin de .refaire le monde, comme une pièce de théâtre entre leurs repas. Que paift-z-vous de gens habiles proposée philosophie et de pUnanlbro^è? Yécria Alficii! Ah! c'est trop d'indulgence, mon- sieur (i dSâc!... ©es hum mes qui veulent éckirer le genre W- maio, les uub'érablesîl.. qur aiment leurs semblables plus queux- mêmes, les uiaiéS... Les habiles sont ceux qui profitent des abus^ au lieu de les ccgpjvtllre qui décorent leur dureté du nom de raison, qtfofit où quelque joie fa suite de tous les mal- qui.melli aientieféu la ville pour se chauffer là ceux qfiî savent vivre, ceux qu'il faut imiter !"et le n est-ce pas la vie de tous les gens comme il Jaut créanciers, on désbouore le plus de femmes possible, ainis tn*touel,el:l'on meurt avec la réputation d un parfait gentiljfcuicie. Peuth m jjLfieii parlait, Marliauo avait paru en proie uije ir- glaliti/t quel heurs, égoj hs mains <J2 tue quel] ritation croissante. Aux derniers mots prononcés par le comte, il se détourna brusquement puis, comme s il eût voulu éviter une que- relie tout prix, il s'avança vers un fauteuil pour prendre son cha peau, qu'il y av'ait posé. Pardon, dit Alfieri, qui affecta d'interpréter aussitôt ce mouve ment, je blesse les opinious de monsieur, peut-être; je serais désolé dé. le forcer me céder la place... Marliano rejeta virement son chapeau. Jé ne cède la place personne, dit-il d'un ton hautain. Alfieri s'inclina avec'un vague sourire. Pendant quelques instants, les*trois interlocuteurs gardèrent le silence. Celini, embarrassé, ne savait où le comte en voulait venir, et le Génois cherchait évidetn- - men t les moyens d'éviter une provocation. Il s'était approche de la console pour respirer le parfum de quelques fleurs rares qui y étaient exposées, lorsque ses yeux tombèrent sur une boîte de pislolets que Celini y avait déposée en revenant du tir ce fut pour lui un trait de lumière. Il ouvrit la boîte, y prit un pistolet qu'il examina en jouant, et s'approcha de la fenêtre. Êtes-vous content de ces armes demanda-t-il Celini. ~>i- Fort content ce sont des pistolets de Cosimo. Me permettez-vous d.e les essayer —«Faites: Mailianoregarda parla fenêtre. Je vois une fleur,je ciois,àce camélia rose, dit-il négligemment* Là-bas? mais;«£eat hors de portée! Marliano lira. ■.-H Ah monsieur! s'écria Celini. -« La fleur est abattue, dit tranquillement le comte, qui était resté au fond de l'appartement. Vous croyez plaisanter, mais c'est la vérité. Le comté sourit: il avait compris que le Génois venait de lui don ner une preuve de son habileté pour l'effrayer. Parcliéu, signor Marliano, reprit Celini, qui regardait toujours du côté du camélia, si nous nous baltons jamais, je ne choisirai pas le pistolet. Pourquoi cela, demandà-Alfieri cause de cette fleur? Du tout cause de moi. —h Mon Dieu» qui sait il n'est point rare de voir celte adresse qui étonne disparaître au moment du danger. Marliano fit un mouvement. Je ne dis pas cela pouf vous», monsieur mais le spadassin le plus adroit né supporte pas toujours le regard d'un homme de cœur, et sa conscience fait quelquefois trembler sa mainr 11 y en a même qui ne font parade de leur habileté qu'afin d'éviter une lutte sérieuse, et qui ne donnent une preuve d'adresse que pour se dispenser d'une preuve 7 découragé. Comte I s'écria Marliano en s'élançant vers Alfieri. s Encore une fois, je ne dis point cela pour vous, répéta tranquil lement celui-ci. Cette assurance est inutile, dit Marliano, dont les lèvres trcm- v

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2