2 Nouvelles diverses. tenue et la mieux appropriée la réclusion de» aliénés. Le nombre total des journées de présence dans les six maisons de la province a été pour l'année t84i de 200,846,— 6,104 de plus qu'en 1841. Leur popu lation aù 3i Décembre i84i était de 56i. §5. Sourds-muets et aveugles. L'établisse ment de l'abbé Carton Bruges, érigé dans un local des hospices et parfaitement approprié, continue être dirigé par son fondateur. La population decette utile institution est de 91 individus. 6. —.Enfants trouvés et abandonnés. Il n'existe dans la Flandre occidentale aucun établisse ment pour les enfants trouvés, ni pour les enfants abandonnés. Le nombre des uns et des autres reste peu ppès stationnaire. Au 3r décembre dernier, le chiffre de la première catégorie était de a4 et celui de la seconde de io3. La dépense faite par la province de moitié avec la commune pour l'entretien des enfants trouvés s'est élevée en 18*2 la somme de fr. 8,901-39 c. 7. Comptabilité des hôpitaux et des hospices. Voici la situation financière des hospices civilsde la ville d'Ypres d'après le compte de i84i recettes fr. 164,379-80 et dépenses fr. 138,727-00, excédant ir. 2o,65a-8o. 8. Écoles-manufactures. Le filage du lin et le lissage de la toile continuent être dans un état de souffrance telle,qu'un grand nombre d'individus, qui jadis trouvaient des moyens d'existence dans l'exercice decette industrie, sont privés aujourd'hui des ressources nécessaires leur entretien. C'est dans le but de porter autant que possible quelque adoucissement un aussi grand malheur qu'il a été érigé des écoles manufactures. Dans quel ques communes, la fabrication de la dentelle a même remplacé utilement le filage la main pour les garçons jusqu'à l'âge de 12 i3 ans. Les subsides accordés par le gouvernement mon tent 14,649 francs, ceux donnés par la province 5,35o francs et enfin les communes y ont contribué pour 3,870 francs. 11 existe aujourd'hui dans la province 89 institu tions de l'espèce, fréquentées par un grand nombre d'élèves. 3m° Section. 1. Dépôt de mendicité. Les travaux pour lesquels la province s'est imposé un sacrifice de plus de 45,000 francs, ont été exécutés au dépôt de mendicité, depuis votre dernière session. La Flandre orientale,dont les mendiants sont.pla cés dans le même établissement, a consenti de son côté supporter une partie de la dépense. Elle s'est engagée payer ..pendant seize ans, une somme de 3,35o francs, laquelle doit être remise aux hospices de Bruges pour la cession des terrains incorporés dans le dépôt. U faut remarquer que la population a été constam ment plus considérable pendant 1842 que durant l'année antérieure. La journée d'entretien a été fixée pour r842 4i centimes pour les individus valides et 5o pour les septuagénaires. La moyenne de la population du dépôt a été pendant i84a de 58g indi vidus. Pendant l'année qui vient de s'écouler, il y est entré i,i3o personnes et seulement 2,082 en sont sorties. 4m° Section. Monts de Piété. Les villes de Br*ges, Cpirçtrai, Ypres et .Ostende, sontloujours les seules où il "y ait un mont de piété. Les fonds qui q%t été donnés sur les gages déposés aux monts de pitié dépassentceux prêtés en i84i de fr. 7g,45o-5o. Cest là une.nouvelle preuve bien pénibledes besoins toujours croissants de la classe ouvrière. 5m° Section. 1.Caisses d'Epargnes. Une somme de près d'un million et demi sé trouve,placée la caisse d'épargnes, donnant aux administrations imposent leurs fonds un intérêt de 4 p- c. Domicile de secours. Une înterpréla- Çelle donnée l'art. 3 produit suflout de des villes de vives réelarrratk/ns. Des protes- Jus ont été adressées par différents conseils sus. La prompte réforme de là lotacthêlle Idée avec instance. •>-; inement voulant s'assurer par une-espèce Isqu'à quel point les griefs allégués ont Idement, et désireux de connaître par positions, il serait équitable et rationnel s prescriptions actuelles, nous a con- j|arîl «t nous a reclamé des détails sur des abus les plus graves. Ipéron» que le gouvernement prendra en Susiéfération, les renseignements que nous njijnuntqnés et que la loi actuelle subira lions reclamées. TITRE VI. Culte. 1" Section. Culte catholique. 1. Clergé. Par arrêté en date du 11 juillet i842, le roi a attaché partir du 1" janvier i843, le trai tement de desservant un certain nombre d'égli ses, auxquelles n'était précédemment attribué que le traitement de chapelain ou de vicaire résidant. Ces majorations ont en lieu pour les églises de Houcke, lfouttave, YValle-lez-Courtrai, Sl"-Cathé— rine-CappelleCoxyde Molendorp, Westhende, Wilskerkeet Marialoop commune de Meulebeke. Aucun nouveau traitement de vicaire n'a été créé en 1842, et les curés de i™ et de a™* classe sont aussi restées telles qu'elles étaient l'année précédente. Quatre ecclésiastiques ont obtenu en 1842 des secours-pensions sur les fonds du trésor se moulant ensemble la somme de fr. 1,847-4°- Dix-sept pensionnaires ecclésiastiques sont décédés. La somme des pensions annuelles qu'ils touchaient ensemble et qui sont éteintes par leur décès est de 8,648 fr. 2. Fabriques d'églises. Il résulte de l'exa men des budgets communaux, que les secours al loués aux fabriques pendant 1842, s'élèvent fr. 22,885-8i, et les suppléments de traitement accor dés aux desservants et vicaires, se montent francs 84,901-08. De sorte que les communes sont inter- venues pour une somme de fr. 107,786-89. 3. Églises et presbytères. Dans votre ses sion de 1842, vous avez volé un subside de 3,000 fr. au profit du conseil de fabrique de l'église de S1— Martin, Ypres, pour l'aider couvrir les frais des réparations faire ce monument. Une première estimation avait évalué les ouvrages fr. 30,295 87. Il paraît résulter d'un rapport de l'architecte- voyer que le devis qui a été formé, 11e présente que le 5mc environ des réparations exécuter. Il sçra- donc indispensable qu'un nouveau travail soit fait qui détermine avec exactitude la véritable siluatiou de cette église et les frais résulter de sa restauration» (La suite au prochain iV°») Un de nos artistes, M. Bôucquillon,. élève de M. de Keyser, vient d'exposer une jolie toile Bruges. Voici en quels termes le Journal de Bruges parle de la production de M. Bouc- quillon Dans le tableau-Je -M. Boucquillo.n, Jacob et Rachelon reconnaît l'élève de M. de Keyser, d'un grand coloriste. L'auteur traduit par le pinceau ces naïves paroles de récriture: Or, Jacob vit la fille de Laban et il l'aima. Rachel est assise au pied d'un palmier; ses agneaux paissent ses pieds, et, quelque dislance, pa raît Jacob, les yeux fixés sur elle avec l'expres sion du respect et de l'amour. Rien de plus vrai, de mieux rendu, que celte scène biblique, sous le ciel de l'Orient. M. le ministre d'Etat Roçhussen, envoyé ex traordinaire et ministre plénipotentiaire des Pays-Bas, accrédité près la cour de Belgique, a été reçu hier midi au château de Laeken par S. M. le roi, en audience solennelle, pour pré senter ses lettres de créance. Le Moniteur dit, dans sa partie non-officielle, que c'est le titre de vicomte et non celui de comte, que le roi a conféré M. Raymond Biolley. r On écrit de Bouvjgnes, 18 juillet Ce malin, la descente "de Focu, entre Onhaie et Dinant, tin domestique de la ferme de devant Bouvi- gnesa été écrasé par le chariot qu'il conduisait. Ayant voulu retirer son fouet dont la courroie s'était embarrassée dans les traits, l'une des roues de l'avant-train l'a atteint au milieu du corps. Les chevaux s'étant heureusement arrêtés, il a pu être débarrassé et arraché une mort sou daine. Cependant ses blessures sont si graves qu'on doute qu'il puisse en guérir. On lit dans Y Impartial de Valenciennes Une grande désertion paraît régner dans les troupes belges On voit fréquemment passer Avesnes des détachements de soldats de cette nation qui prennent du service dans la légion étrangère et vont la rejoindre en Afrique. L'Angleterre est alarmée du bruit de l'appa rition en Irlande de quelques français. A l'am bassade anglaise, on a remarqué que le Moniteur donnait, avec une sorte de complaisance, tout au long les discours d'O'Connell, comme on a remarqué en Angleterre que le grand agitateur laissait souvent apercevoir, dans ses'nombreuses improvisations, l'espoir d'une brouille au sujet des affaires de la Péninsule ibérique entre la France et la Grande-Bretagne. Espagne. Une dépêche télégraphique annonce que le général Chacon est allé réjoin dre le général INarvaëz devant Madrid avec 6 bataillons, 2 escadrons et 2 batteries. Le 14, le maréchal de camp Castro a quitté Barcelone avec 4,000 miliciens pour se porter sur la Cinca. Une dépêche annonce que l'on arrêtait les conditions de la capitulation de Madrid. Rien de décisif de Zurbano jusqu'ici. Serrano était le 13 Méquinenza se dirigeant sur Daroca. Le 15, au point du jour, Aspiroz était toujours au Pardo et les choses étaient dans le même état Madrid. Madrid, 14 juillet. La capitale offre en ce moment un singulier aspect; le public circule librement dans les rues demandant avec anxiété des nouvelles aux gardes nationaux qui ignorent aussi bien que les passants ce qui se passe ou va se passer. Les boutiques sont enlr'ouvertes et le commerce et les affaires sont momentanément suspendus, presque tous les habitants ou hommes établis étant sous les ar mes. Sur les places principales, où de forts pi quets stationnent, les armes sont rangées eu faisceaux. Les gardes nationaux dansent et fu ment. La musique de la garde nationale exécute des symphonies militaires, des fanfares et des airs patriotiques. C'est la garde nationale pres que .seule qui défendra la-ville, car il n'y a pas plus.de 2 300 hommes de troupe ici. A 5 1/2 heures.ce malin, le rappel a été battu partout et la garde nationale a occupé les postes qui lui étaient assignés un fort bataillon stationne la Poste, où lé-capllaine-génécftl et le gouverneur militaire ont établi leur quartier-général, pen dant que la municipalité et la dépulalion pro vinciale restent en permanence. Le déploiement de forces qui a eu lieu ce matin a été motivé par le mouvement de quel ques soldats d'Aspiroz qui se sont avancés jus qu'aux portes de Madrid. 20 chevaux de l'armée d'Aspiroz sont venus jusquà Chamarlin, tandis que 100 autres se portaient vers le pont de Sé- govie, roule d'Eslramadure. 16 pièces d'artille rie ont été disposées sur divers points pour la défense de la ville. Une nouvelle batterie vient d'être placée la porte de Bilbao, route de France. Aussitôt que les canonniers qui étaient aux pièces, dans les batteries établies au mout de Principe-Pio et de la Vistillas, ont vu les ca valiers d'Aspiroz, ils leur ont envoyé 4 boulets; 3 hommes ont été blessés; l'ennemi n'a pas ré pondu on croit savoir que celle démonstration n'était faite par Aspiroz que pour donner le change sur ses véritables intentions. Il monte, dit-on, Alcala, en tournant les bois du Pardo, et il veut attendre TVarvàëz avant d'entrepren dre quelque chose de sérieux contre la capitale. La municipalité de Madrid ayant déclaré Aspiroz, dans quelques pourparlers qui ont eu lieu, que la ville défendrait le général dont on évalue les forces de 3 700 hommes (car on n'est paà d'accord sur le chiffre réel) préfère se concerter avec Narvaëz quid'après tous les calculs, devait arriver le 16 dans le voisinage de Madrid. On assure que Zurbano a l'ordre de le suivre de prè.4 et de tomber sur lui en temps opportun. Serrano, dé son côté, venant aussi avec une colonne sur Madrid, une affaire ira- pôrlante pourrait avoir lieu avant que çês'der- niers corps se trouvassent en présenté devant la capitale. On transporté aux batteries de Principe-Pio et de Vistillas des sacs destinés être remplis de terre et de sable pour amortir le feu de l'en nemi. et des litières de l'hôpital pour les blessés, si quelque affaire sérieuse s'engageait. Les mouyemenls du régent sont toujours en tourés de mystères quelques-uns pens£& que-

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2