2 dreT que le recommancJable curé auraitsubstilué sa volonté celle de la prétendue testatrice. On .dit encore, mais hélas les mauvaises lan gues disent tant de choses! que M. Neuwen'en est pas son début et qu alors qu'il n'était que simple vicaire Bruges, il s'est un beau malin éïSillé unique héritier d'une vieille femme, laquelle il ne tenait par aucun lien du sang. Y aurait-if donc, par hasard, des liens plus re- commandables Communiqué Monsieur le Gouverneur de la province vient d'adresser messieurs les commissaires d'arron dissement et aux administrations communales, une circulaire concernant les voilures deux roues et un cheval. Cette circulaire paraît avoir alarmé non-seu lement les concessionnaires des services de cette espèce, mais encore un grand nombre de voya geurs qui sont dans l'habitude de faire usage de ces véhicules. Si j'ai bien compris le sens de la circulaire qui du reste est assez obscur, je pense que les alarmes sont mal fondées. Il semble en effet que M. le ministre n'ordonne pas la suppression de tous les services de diligences deux roues et un cheval, ce serait là enlever un droit acquis aux concessionnaires, mais qu il engage les au torités que la chose concerne, favoriser autant que possible, l'établissement des messageries quatre roues. La circulaire dit bien: le gouvernement ne peut tolérer plus longtemps l'exploitation des services de messageries, transportant un grand nombre de voyageurs avec des voilures deux roues, attelées d'un seul cheval etc. mais la prohibition s'applique non pas la circulation de ce genre de voitures, mais bien au transport d'un nombre de personnes pius considérable que ne porte la concession. On voit souvent, en effet, de petites carrioles attelées d'un mauvais cheval usé, transporter un nombre effrayant de voyageurs. Cet état de choses est de nature •compromettre la sécurité des personnes qui voyagent, et il est du devoir de l'administration d'y porter bon ordre. Si la circulaire dont il s'agit, devait être inter prétée dans un autre sens elle serait infini ment nuisible aux intérêts non-seulement pri— vésmais encore ceux des villes de second' ordre qui souvent n'ont avec les localités voisi nes, d'autres moyens de communication que celles établies par des voitures deux roues et un cheval. Si les services de messageries de celte espèce devaient être supprimés, de nom breuses et justes réclamations ne manqueraient pas de surgir de toute part. [Communiqué.) M. Van Heclce curéà Beveren près Courtrai a nommé curé Ouckene M. Werbrouck vicaire S1 Pierre Ypres remplace M, Van- llécke Beveren. Il paraît que la plainte déposée au parquet par le sietir iMambourg a produit quelque effet sur les ajuteurs de la disparition mystique de sa fille pour en atténuer les effets ils ont écrit au père-une lettre qu'ils ont fait signer par son enfant. Celle lettre, évidemment dictée par la per sonne qui avait déjà composé la premièredé clare formellement que la jeune fille, étant majeure peut disposer d'elle, que c'est de son propre mouvement qu'elle est entrée au cou vent, et qu'en tous cas elle ne fera jamais con naître la personne qui l'a dotée. Du resteni date, ni indication de lieu. RAPPORT sur l'état de Vadministration dans la Flandre occidentalefait au conseil provincial dans sa session de i843, par la députation per manente. [Suite.) 6. Pompes incendie. M. le gouverneur s'est fait récemment rendre compte de cequi se pratique dans les différentes localités, en ce qui concerne le service et l'entretien de ces appareils. Ce magistrat a obtenu l'assurance que les administrations des vil les ont pris des mesures, pour que les pompes soient constamment tenues en bon état et essayées des in tervalles rapprochés. A Ypres, la compagnie des sapeurs-pompiers est forte de six brigades, présentant un effectif de 60 hommes parfaitement équipés et disciplinés. Par ar rêté du 12 avril dernier, S. M. a nommé M. l'échevin Alphonse Vanden Peereboom capitaine de ce corps ce choix ne saurait êtîe meilleur. 7. Règlements provinciaux. Depuis sa pre mière réunion en i838, le Conseil a successivement arrêté des règlements qui attestent sa sollicitude poul ies intérêts de la province et le bien-être de ses ha bitants. C'est ainsi qu'un règlement du 17 juillet 1836, a déterminé les mesures propres exercer une sur veillance efficace sur les travaux subsidiés par la province. U11 autre a réglé la côte des eaux du canal de.Bruges Oslende d'une manière fixe et stable. Le règlement sur la vaccine qui a été adopté dans la session de i83g, est venu combler une lacufiedé- plorable. 11 assure dot-énavant aux enfants, les bien faits de l'inoculation. Le nouveau règlement sur la taxe des chevaux, bêles cornes et moutonsjjestiné former un fonds commun, sur lequel sont-prises" les indemnités ac corder pour la perte de pareils animaux, par suite d'épizootie ou de maladies contagieuses, semble de voir atteindre le but qtie vous vous êtes proposé. Les dispositions concernant les chemins vicinaux telles qu'elles avaient été revisées par nos soins et arrêtées provisoirement parle roi, ont été soumises l'année dernière l'examen du Conseil:On s'est pro noncé sur lè mode d'entretien, sur les obligations qui incombent aux riverains'et sur les charges supporter par la commune. Il reste décider désormais sur le maintien de la modification des autres dispositions de ce règlement et déterminer le mode de surveillance. 8. Règlements communaux. Nous avons si gnalé précédemment que lé'droit accordé aux admi nistrations. communales de faire des règlements d'administration intérieure et des ordonnances de police municipale, était dégénéré en un véritable abus. Cet abus ne" se reproduit plus aussi souvent. Le nombre de documents de l'espèce qui nous ont été soumis ne s'est élevé pendant 1842 qu'à 1 1, taudis que l'année précédente ce chiffre était de 29. Troisième section. Prisons. 1Maison de sûreté civile et militaire Bruges. L'année qui vient de s'écouler n'a offertaucun événement remar quable pour cet établissement. La commission ad ministrative, dans un rapport du 6 mai dernier, insiste vivement pour que les travaux soient iinmé-' dialemenl repris. Lescours sont trop peu nombreuses et pas assez vastes. Au lieu de pouvoir établir des catégories de prisonniers, l'admiuistration est obli gée, faute d'espace, de laisser ensemble les hommes faits, les adultes et même les enfants. Depuis longtemps le système de régie pour la nourriture et l'entretien des détenus, est adopté dans cet établissement. Les résultats en sont extrê mement avantageux, alors qu'il est convenablement surveillé. Le mouvement de la population a été beaucoup plus fort en 1842,qu'en 1841 En voici le relevé: Individus entrés. Année. Hommes. Femmes. Enfants. 1841 1842 - 1,200 -, 1,236 155 187 22 66 44 Total. 1,377 1,489 112 Total en plus 36 32 Individus sortis. Année. Hommes. Femmes. Enfants. Total. 1841 - 1,205 157 23 1,385 1842 - 1,229 175 58 1,462 Total en plus 24 18 35 77 2. Maisons d'arrêt. La province compte trois maisons d'arrêt établies respectivement Courtrai, Ypres et Furnes. La marche du service est assurée d'une manière convenable. Toutefois les commis sions administratives signalent quelques mesures qui pourront être adoptées dans l'intérêt de ces in stitutions. La commission de la maison d'arrêt Ypres fait connaîtrequ'aucuneamélioration ne semble pouvoir être apportée au service intérieur de la prison. Les employés donnent des preuves de zèle et de dévoue ment. Du resté l&collége se borne insister de nou veau pour que les bâtiments situés côté de la mai- sçn d'arrêt et que le gouvernement a acquis, soient incorporés le plutôt possible dans cet établissement. M. le gouverneur dans son rapport annuel M. le ministre de la justice a appuyé cette réclamation. Voici le relevé de la population de la maison d'ar rêt.d'Ypres pendant i842 Hommes, Femmes. Eofanls. Total. Entiés - 565 184 87 836 Sortis; - 511 166 82 759 Population moyenne par jour. 39 15 2 56 3. Maisons de passage. A en juger par les rapports adressés récemment M. le gouverneur, les maisons de passage de cette province se trouvent toutes dans un assez bon état d'entretien et les bâti ments n'exigent aucuneréparation urgente. Le nom bre des journées d'entretien, pendant l'année 184.2, dans la maison d'arrêt de Furnes et les huit maisons de passage a été de 12,871. TITRE X. Milice et garde civique§1. Milice. Pour la levée de 1842, la province a du fournir un milicien sur 4'' habitants. C'est dans la même proportion que la répartition a eu lieu depuis plusieurs années, le contingent du'royaume étant demeuré 10,000 hommes et la province de la Flandre occidentale formant peu près la GmB partie de la population générale. Corformément aux termes de l'art. 161 de la loi du 8 janvier 1817, M. le commandant provincial nous a signalé 102 miliciens de 1842 comme parais sant être impropres au service. Ces hommes ont subi un nouvel examen et 72 ont effectivement été reconnus ne pas réunir les qualités requises. Ils ont donc été remplacés-par d'autres miliciens. Pendant l'année qui s'est écoulée, 102 hommes se sont rendus coupables de désertion, parmi lesquels 28 remplaçants. fils Çliarles-Quiut; don Chrisloval de Fouseca, gouverneur des prisons royales,oncle par alliance de doca Fernande don Guzman d'E^^^chevalier de Saint-Jacques, neveu de la marquise, çt-plu- gentilshommes appartenant aux deux branchesd Ovcda et de "V31pSa, tous décorés'de titre» pompeux, tous occupant dans fêlai quelque importante dignité. Nohleylliés, dit la marquise aveo émotion, lorsque le cercle fut rléfinitivemftit tdrmé. Les maisons comme la nôtre, quel que soit - ]c colip qui l^Hafpc, ne sont jamais veuves de protecteurs, ne tom bent Jamais faite d'appui. .Si mon époux, le marquis d'Ovéda, dort aq foud de la U*her tout (l'est pas mort avec hii, et sa race veille y» cesse sur IjMtyage qu'il lui a légué. A lui de reposer en paix nous dt 0 sa lâclie. C'est pour ralaider dans celte sainte m e I 1 ,.1.1.. mission sans exei csplicl droit sera il nantie el ïcrnandcH |civous ai fait appelé*» Vous le savez, un scandale inouï, 1 ce^^iuil au château d'Ovéda. Il faut qu'une soi t. donnée v Cet te explication, votre l'exiger, ^lotrc dévoir est de voiis l'offrir. C'est Fér oé qui a voulu se chàTger de ce soin... La ^oici en effel àlextréinilé.dela pièce. Son air était grave, sa démarche lente, son costump simple et sévère. Elle prononça sa justification d'une voix calme et assurée. Ma présence eu ces lieux, dit-elle, doit déjà me justifier vos yeux. Coupable, j aurais fui votre malédiction innocente, je viens vous supplier de me fortifier et de me bénir. Vous le voyez, vous tous qui avez su garantir de toute souillure le nom que vous portez, je m'offre vos regards sans rougir, mon front ne craint point d'in terroger la clarté du ciel, et demain, comme hier, je pourrai sans re mords me confesser au prêtre et me recommander Dieu. Mais il ne suffit pas toujours d'une conscience pure pour cire l'abri du soup çon. La vertu existe moins par,elle-même que par l'hommage uni versel qu'on lui rend. Or, il n'est plus en mon pouvoir d'imposer aux autres la conviction de mon innocence. Une injure sanglante m'a été faite, et par une fatalité étrange, celte injure doit rester impunie. Nul ne connaît l'homme qui m'a insultée, et je ne puis qu'en appe ler Dieu du soin de son châtiment. Mais l'écusson d'Ovéda n'en estqas moins taché, et il est de ceux dont l'azur ne saurait demeu rer terni, ne fut-ce qu'un jour, ne fût-ce qu'une heure. Dès ce soir, je dirai au njonde un éternel adieu.C'est au voile du cloître essuyer mes pleurs. C'est au rayon du ciel purifier ce que le sou file de la terre a flétri. Que votre volonté s'accorde avec la mienue, et aujour d'hui même commencera l'expiation. Il se fit un long silenee. Le vieux Grisloval de Fonseca, oncle de Fernande, prit le premier la parole. Ma nièce, diWii, cette résolution vous honore; el bien que le sa crifice d'une vie tout entière puisse paraître exagéré, en raison surtout des circonstances qui semblent vous proclamer innocente, il est de notre devoir de vous y engager. Mais nous regretterons toujours de ne pas connaître l'auteur d'une telle injure, car tout vieux que nous sommes, nos épées en auraient eu raison Bien dit, s'écria Valdcsillas en frappant de sa main droite la garde de son épée. Voilà la vraie gardienne de l'honneur, voilà la seule amie qui ne soit pas infidèle, et dont on soit sûr toute heure et en tout lieu. Oh! si quelque indice pouvait me guider... si dona Fernande... Je ne sais rienmurmura la jeune fille. Qu^ij pas un souvenir?'la taille, la démarche, le son delà voix... Valdcsillas, a été si grande que je n'ai rien (<>11011 pas un souvein M«tirâyeui4, senor V

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2