éloges qi;e le public s'est plu lui décerner. Le billet de logement par M. Smaelen, ren ferme de bonnes choses, les figures ont de lex- «pression.'nous croyons que les personnes pour raient être mieux groupés. Le Pater IS'oster envoyé par M. Smagghe, chrysographeest fort bien écrit et le P iuilial brille d an éclat sans pareil. Si nous n'avons point parlé jusqu'ici de la jolie tête de Vierge, d'après Sasso Ferralo peinte par M""5c'est que la position de l'auteur de ce tableau est toute exceptionnelle. Cette tête est pleine de sentiment, de délica tesse et de candeur. Nous regrettons que celle dame qui, dit-on, a composé de jolis tableaux, «^ait pas ex| sé d'autres productions. Nous avons dit un mot des dessins de M. De Bruck nous devons citer encore ceux de MM. Bôhm, De Ghelcke, Carton, etc... Heureux les amateurs qui ces dessins appartiennent. Les compositions des élèves de l'académie prouvent mieux que tout ce que nous pourrions dire, combien cette institution est en progrès. Nous avons remarqué là de fort bonnes choses. En terminant, nous crovons devoir adresser M un dernier mot aux jeunes artistes Yprois, nous leur dirons donc travaillez sans relâche, faites des étudesc'est le seul moyen de pouvoir faire des tableaux plus tard, soyez modestes surtout, méfiez-vous des flatteurs et des éloges exagérés, ue perdez jamais de vue que le temps actuel est le temps le plus précieux de toute votre existence et que de votre travail actuel dépend tout votre avenir TTiiomniai C'est aujourd'hui 19 et lundi 21 août, que les exercices littéraires qui précèdeulla distribution solennelle des prix auront lieu au' Collège communal de 9 11 heures du matin et de 3 6 heures de l'après-midi. La distribution se fera la Maison dé ville" le 22, 3 heures de relevée. Celte solennité, nous n'en doutons pas, attirera toutes les personnes qui portent intérêt l'établissement commu nal d instruction secondaire. Li. GRILLE AU MARCHE AU BOIS. L'autorité municipale n'eut pu agir avec plus de prudence et de discernement, pour le place ment de la balustrade du jardin public, qu'en exposant la critiqué, le modèle de cette balus trade, pendant le temps de la fêle communale, vu qh"à cette époque la ville pullule d'un grand nombre d'étrangers, habitants des villes où il ne manque pas 4e grillages du genre du mo dule exposé. Aussi ceux d<e Bruxelles jugeant d'après l'élévation des balustrades d'en face du Palais du corps législatif, d'alentour de celui dé l'ancienne oour, de celles que bordent les bou- lelprds, toutes Bruxelles, sont d'opinion que le modèle dont il s'agit est infiniment trop peu élevé 4 après la grande étendue, qu'en définitive, dey fa occuper la grille projetée ceux de Bi u- gès, Tourriay, Courlrai prenant pour objet de comparaison les grilles des lieux de station des chemins de fer établis dans leurs villes respec tives, sont du même avis que ceux de Bruxelles. La justice de ces opinions paraît d'autant plus irréfragable qu'en se figurant la grille tout en tière exécutée sur le pied du modèle exposé, cette grille si peu élevée avec ses montants si grêles, si menus, si déliés, vue de la rue des* hécollets, du Marché aux Bestiaux, ferait l'effet d'un treillage d'un jardin de presbytère plutôt que d'une balustrade d'un parc d'un ancien pa lais épiscopal. La forme du grillage dont il s'agit, en le con sidérant comme balustrade, non-seulement de clôture mais aussi d'ornement, pèche essentiel lement contre les règles du goût et de l'art, en ce que 1° la barrière en face du palais devait être plus élevée que le corps de la grille vu qu'une telle barrière doit être oblongue et non pas carrée comme est celle du modèle qui nous occupe. Pour se convaincre de cette vérité, il suffit de jeter les yeux sur des gravures repré sentant des palais bordés de balustrades; et entre autres celles où sont figurés les palais Bruxelles indiqués plus haut; et si parfois on rencontre des barrières, dont l'élévation égale celle des corps des balustrades, c'est qu'eu ce cas la hauteur de tout l ensemble de ces objets de clôture a permis de donner aux barrières une forme oblongue. d'après les lois de convenances architecturales; en ce que 2° les chapiteaux en entier et dans presque toutes leurs parties jus qu'aux astragales, devaient nécessairement do miner sur la grille et les pointes des lances. Les grilles dés palais que nous avons déjà indiquésainsi que celle de l'église de la Cha pelle Bruxelles, démontrent celte nécessité d'ailleurs au peu de grilles de clôture qu'on rencontre ici Ypres, celte règle a été observée. Celles aux maisons de MM. Boedt et Deneckere l'attestent par l'élévation de leurs couronne- menls respectifs. A la rangée des palissades mê me en face de la'grande caserne, les pointes des poutrelles tenant lieu de pilastres, {lépas- sent en entier les pointes des palissades; en ce que 3° le bas de lâ grille projetée repose immé diatement sur le soubassement. Ce qui consti tue line faute vu que les fûts des lances sus pendues aux parcs horizontales, ne peuvent avoir pour appui la maçonnerie du soubassement. Mais dira-t-on le "modèle dont il s'agit, est imité et calqué d'apîrès la grille de séparation de la station du chemin de fer Malines, donc ce modèle est l'abri de critiques fondées. Malheureusement cette observation ne prou ve aucunement en faveur de la perfection de notre projet de grille tout ce que cela prou verait, serait que le prototype serait tout aussi défectueux, aussi fautif que l'imitation. Il n'y aurait rien d'étonnant en effet, que la balustrade ma li noise serait tout fait irrégulière, quand on pense combien de choses ont été fai tes avec précipitation et défaut de soins, lors du premier établissement des chemins de fer. La grille de la station de Malines n'a peut-être été considérée que comme une clôture de pure sécurité de simple nécessité pour laquelle il n'a été tenu aucun compte ni des règles du goût, ni des principes de l'art elle n'aura probable ment été faite que par entreprise raison de sa longueur sans condition aucune raison des détails dharmonie et d'ornement. Ce serait pourquoi cette grille érigée la belle bande, se trouverait maintenant une des moins bien faites, des moins gracieuses et des moins régulières de toutes les balustrades qu'on voit dans les dif férentes villes du royaume. 11 serait donc bien fâcheux que la balustrade du parc fut faite en tous points, l'instar de celte grille imparfaite de Malines. Une grille de 230 pieds de longueur, tout d'une venue uniforme dans toute sa longueur et guère plus élevée que les murs d'enceinte de nos anciens cimetières, serait un objet propre provoquer continuellement les traits de la cri tique (souvent peu bienveillante) de la part des étrangers et du grand nombre des habitants de celte ville. S'il nous était permis d'émettre un vœu au sujet de la future balustrade, nous souhaiterions qu'elle eût autant d'élévation et de consistance apparente que celle de la maison de M, Denec kere, cloître S1 Martin qu'en outre la barrière et les deux travées ou panneaux, en face du palais eûssent deux pieds de plus d'élévation, q-ue le reste de la balustrade, et que les quatre pilaslresde celte partie fussent hautes propor tion, ayant quelques ornements, qu'on ne voit pas aux pilastres actuels de la grille projetée. Au reste, les idées ici émises n'ont pour but que d'en provoquer dans d autres tètes, d'infiniment meilleures: jamais elles n'auront pour objet de fronder les actes de l'autorité administrative de celte ville. Quels qu'ils soient en dernier résul tat, je saurai les inspecter comme je5 respecte les honorables magistrats dont émanent ces actes. Ces meilleures idées ne manqueront pas de naître d'ici l'époque laquelle le travail de la grande balustrade .recevra son exécution, et .comme les fondements du soubassement seront probablement tracés et posés avant l'hiver, et que les matériaux maçonnés de la partie supé rieure du mur et de la partie supérieure du vieux kiosque seront probablement employés ces fondements on sera même de juger de l'état des choses, lorsque l élévalion du mur aura en attendant, été abaissé la hauteur du mo dèle de balustrade. Communiqué On nous écrit de Boesinghe Grâce la promptitude avec laquelle notre secrétaire communal a donné connaissance aux différents districts de la province, du vol com mis dans notre commune le 11 du c1, chez le nommé Cressy, les auteurs de ce crime viennent d.êtr'e arrêtés.^ Un mendiant qui n'avait rien reçu pour avoir servi d'espion, dans un bois voisin de la maison, n pour mon père mort; merci, pour la vieillesse de ma nière.' Quant tapi, puisse ma reconnaissance acquitter la dètte que je contracte envers vous C'est l'honueur que vous me rendez. "Puis-je faire moins que de vous donner ma vie? Fek-hakoe d'Ovédà. Inconcevable murmura don Alvarez." V De plus en plus obscur... ajouta Gomez de Stuniga. I^/Mais, fit observer le duc d'Ossuna, je ne vois pas que nous en «aôHm^^résent beaucoup plus long que tout l'heure cette lettre prend absolument rien... ien pour cèta, mes maîtres,'que je vous l'ai lue, dit Céder se troi^ve-t-cll^ entre vos mains, s'informa Gomez si? r< *5 vr •- - mon secret. •V* e comte d'CDstina, quelle serait cent fois mieux 'tf&ns les nôtres; nos y«?ux, Ces caractères tracés par elle ont une videur fpf Lis n'ont point aox vôtres. Et t'é sort',^joûtà vivement Alvarez, devrait décider qui de nous lus pô>.-ètl j a rien avoir là dedans, mes gentilshommes, dit Ro^ moitié ç^rienx, moitié pUrisaul, Il y a même déjà trop <!hiffou dif^p'pier est en mot» pouvoir, et vous me t Ài il faut qife je m'en débarrasse. .ces mois, Roderic Calderuiie roula dailisa main Mais et* fronça f h cela Cmi venez, la lettre de Fernande, de manière la transformer en un projectile plus compact et plus lourd. Puis, la lançant par dessus la charmille qui lui dérobait la vue du fleuye: Voilà, dit-il, qui vous met tous d'accord! Un murmure de regret se fit entendre parmi les jeunes seigneurs, tandis qu'un cri étouffé s'exhalait de. la poitrine haletante de don Ruiz. Quelques annules après, les troisqeuues gens, sur 1 invitation de Calderone, se levèrent, jetèrent on furtif et dernier rega'daux murailles du vieux ohâleau, et accompagnèrent le discret favori jus qu'au palais de Philippe III. Mais en faisant voler au-dessus de la verte charmille le billet de Fernande d'OvédaCalderone avait, mal mesuré- la distance qui le séparait de l'eau. Bien plus, il ne s'était pas souvenu qu'à cette épo- que de l'année, le Mançamnès est presque toujours sec, et que cèst priue si un léger ruisseau coule alors au fond de celte creuse vallée, sur laquelle on ne s'est jamais expliqué pourquoi Philippe II avait fait exécuter ce monument énorme qu'on appelle le pont de Ségovie. Ajoutons cela qu'à l'heure assez avancée du soir où ceci se passait, le gallego commençait souffler avec une certaine violence, et Ton comprendra sans peine qu'au lieu d'aller se perdre dons le flot paisi ble du Mançanarès, la lettre, arrêtée dans son-yol par le souffle du veut, vint tomber sur lçs cailloux de la rive, presque aux pieds de don Rùiz dcbSoria. Se jeter sur celte proie si précieuse, la saisir, rendre ces feuillèts froissés leur forme première, tout cela fut l'œuvre d'une seconde, le temps d'un éclair* Puis, tout'd'aboçd, l'œil avide de don Ruiz essaya de distingue! an moins cette écriture, autrefois si conuue,. autrefois si aimée! La nuit élait-trop sombreT il ne vit rien. Mais tout espoir n'était pas perdu j.des Infeurs blanchâtres annon çaient l'horizon l'apparition prochaine de la lune, ce pâle soleil de la nuit. - -v - Il prit patience el,attendit; II-doutait eiîÇbrçyét peut-être voulait- il prolonger Icdoute le plus longtemps possififè* Au premier rayon qui i'éclairâ, ilparcotwut lèîbillet fatal et poussa un spurd gémissement. •'■■'-t Ce qu'on avait lu était Jjien çe qui /lait écrit, ce qui était écrit était signé par elle v Et soudain, comme si la raison se fûl rqjirée de lui, il gravit la hauteur et s'élança sur le cours d'un bond rapide, pour voir de ses yeux, après les avoir entendus; oes hommes cje-pâfeîs; sans honte.et sans pudeur, qui avaient traîné Fe'mande une heure durant devant le trihuual, la fois impitoyable et moqueur* Mais le cours était désert; ces hommes.étaient partis. Alors il se mit marcher au hasard, sans but, ne voyant plus rien que des fantômes créé&paf I.a lièvre de sou cerveau, u'enUmjânt rien que les battements de son cœurf Tout-à-coup il s'aiTcU i pilo voi? avait retenti dans l'ombre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2